Le 22 octobre 2016 à la maison de la presse, la rentrée politique de la section II du Parti Africain pour la justice et la solidarité (Adema PASJ), était l’occasion pour les abeilles de sortir de la ruche pour fêter le retour au bercail de ses militants et déversent leur dard contre la décision d’invalidation de leur liste par le tribunal de la commune II pour les élections du 20 novembre prochain.
-Maliweb.net- Le bourdonnement des abeilles était intense ce samedi dernier lors de la rentrée politique de la section II. Et ils étaient présents les ténors du parti africain pour la justice et la solidarité à ne citer que le Pr Ali Nouhoun Diallo, Pr Moustaph Dicko, Thiémoko Sangaré, Mamoutou Thiam, Sékou Diakité Baladji Touré ainsi que les partis amis, Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse URD en plus des représentants du FARE-Ankawuli, du Parena, du Jaama et le MPR. Cette rentrée politique comme l’a indiqué Mamoutou Thiam, secrétaire général de la section II, se place sous le signe de l’unité, de la cohésion et du renforcement de leur parti. Une occasion pour l’Adema d’accueillir de nouveaux adhérents, des militants venus de la Codem, du MPR, de l’UDD mais surtout de célébrer officiellement le retour au bercail de l’ex-vice -président du CE-Adema, Sékou Diakité et son clan. Une fête qui aurait pu être belle n’eut été la dissidence qui oppose actuellement la section II à la justice s’agissant de l’invalidation de sa liste pour les communale du 20 novembre pour motif de « tâche de correcteur » selon les explications de Baladji Touré, tête de liste du parti en commune II appuyé dans ses propos par le président de l’Adema Pasj, Tiémoko Sangaré. Cette décision prise par le juge Fousseyni Traoré du tribunal de la commune II est lâche et inique aux dires de Mamoutou Thiam, secrétaire général de la section II. Du S-G, de la tête de liste au président le Professeur Tiémoko Sangaré, tous se sont montrés révoltés et dégoûtés par cette décision judiciaire qui selon eux est un désaveu de la justice, un déni de droit qui risque de compromettre la stabilité sociale. L’Adema n’étant le seul parti à voir sa liste annulée, la liste d’alliance URD/ Jaama et celle du Fare Ankawuli et le Parena ayant également, subit le même sort, les abeilles ont alors demandé à ces derniers de faire front commun pour contrer cet acte qu’ils jugent tous indu au sein du Parti Adema. En effet, le Pr Sangaré a assuré aux militants de la commune II, que l’ensemble de la CE s’était saisi du problème et qu’ils allaient rechigner sur aucun effort et recourt légal pour que justice se fasse sans intrusion. Et c’est d’un narquois non moins menaçant qu’il annoncera que la liste Adema restait toujours en compétition parce qu’il a foi à notre justice. Soulignons qu’il a été mainte fois insinué lors de cette rencontre que les abeilles sont prêtes à une démonstration musclée pour rentrer dans « leur droit », une accalmie d’ailleurs demandée par la CE qui recommande à sa base de s’aligner devant les recours légaux. Conscients des enjeux des communales pour eux et estimant qu’ils n’ont aucunement dérogé à la loi électorale, en attendant une réponse judiciaire favorable à leur appel, les militants regagnent la ruche espérant revenir à la course pour la mairie.
Khadydiatou SANOGO.