25 mai 2011-25 mai 2017 ! Cela fait 6 ans d’existence pour le parti de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS, Faso Hèrè). Un anniversaire célébré à travers une conférence-débat organise à la Maison des Ainés le jeudi 25 mai 2017. C’était sous la présidence du président du parti et ancien Premier ministre, Dr Soumana Sacko. Plusieurs partis amis, partenaires, membres et militants du parti ont rehaussé l’événement de leur présence.
«Le Mali et les Maliens face à leur destin» ! Tel était le thème de cette conférence-débat organisée à l’occasion du 6e anniversaire de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS, Faso Hèrè).
Fidèle à ses convictions, le président du parti n’a pas manqué de dénoncer haut et fort le régime en place. Des critiques virulents visant plus particulièrement le président Ibrahim Boubacar Kéita pour la majorité des Maliens.
Ainsi, Dr Soumana Sacko a rappelé que le président de la République a pu se rendre à Kidal pour faire sa campagne électorale en 2013. Mais, aujourd’hui, il est incapable de se rendre à Kidal.
«Il nous fatigue par l’histoire du train dans lequel nous devons tous embarquer. Au sein de la CNAS, nous connaissons deux types de train : le train Mali et le train condominium Franco-algérien du Mali», a souligné Dr Sacko.
«Nous refusons d’embarquer dans ce train dont le commandant est un duo franco-algérien pour nous conduire à l’indépendance de l’Azawad», a précisé le président de la CNAS.
L’ancien Premier ministre a exhorté tous les partis politiques du Mali, «soucieux pour l’intérêt du Mali», à se donner la main pour barrer la route à ce régime machiavélique d’IBK en 2018.
«Il est très loin d’attendre 2018 pour barrer la route à ce régime d’imposture», a déclaré Pr. Abdoulaye Niang, président du réseau Djogo ni Maya.
En concluant la conférence-débat, Dr Soumana Sacko a invité le président Ibrahim Boubacar Keita et le ministre des Droits de l’Homme et de la réforme de l’Etat (en l’occurrence Me Kassim Tapo) de laisser en paix la constitution du Mali !
H. Dicko