Arrivée dans le Gouvernement à la faveur de la nomination d’Abdoulaye Idrissa, l’audace du ministre Arouna Modibo Touré a révolutionné le secteur de la communication et des TIC. Nommé ministre de l’économie numérique et de la communication, Arouna Modibo Touré n’a pas mis du temps dynamisé le secteur de la communication et des TIC. Aujourd’hui, son secteur est une des vitrines où on aperçoit les signes de la réussite des 4 ans d’IBK à la tête. Avec des réformes et des actions audacieuses, il a su donner vie au ministère en charge de la communication.
La preuve c’est l’adoption par le Gouvernement du document de politique de l’économie numérique dénommé «politique de développement de l’économie numérique» qui vise à positionner le Mali parmi les pays dynamiques en matière d’utilisation des TIC. Dans l’optique de la mise en œuvre de cette politique, le Gouvernement a attribué la licence 4G aux opérateurs de téléphonie. Orange Mali a déjà eu sa licence en fin juillet et le processus d’attribution de celle la Sotelma est en cours. En véritable dirigeant averti, le ministre Arouna Modibo Touré a su faire bénéficier notre de cette transaction avec Orange. Comparé à d’autres pays, le Mali a eu le plus gros montant lors de l’attribution de la 4G à Orange, avec 100 milliards de FCFA. Ce n’est pas tout. Le jeune ministre a réactivé le processus d’attribution de la quatrième licence de télécommunications. Si tout se déroule ce processus devrait être bouclé avant la fin de l’année 2017.
Parmi les actions audacieuses mise en œuvre par le ministre Touré, on citer l’adoption du décret instituant la carte de presse en vue de faciliter l’accès des journalistes à l’information mais aussi de moraliser la détention de la dite carte. Il y a également l’adoption de la loi fixant le régime de la publicité et l’adoption de la redevance Télé pour renflouer les caisses de l’ORTM. Cette dernière initiative est un vieux projet qui était longtemps arrangés dans les tiroirs.
Parallèlement, le ministre Touré envisage de moderniser l’administration malienne. Ainsi, l’usage des technologies de l’information et de la communication sera au cœur de la modernisation de l’Administration et du travail gouvernemental avec toute la confiance numérique nécessaire en vue d’améliorer des conditions de vie des citoyens.
Dans ce cadre, le Gouvernement s’attèlera au développement des TIC notamment dans les domaines de la gouvernance, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, du commerce, des postes et de l’accès aux services universels des télécommunications. Cela permettra de rapprocher l’administration des usagers et d’améliorer la transparence et l’efficacité de l’action publique grâce aux applications sectorielles. Ces applications seront déployées dans un réseau en fibre optique et faisceaux hertziens avec les objectifs spécifiques suivants: « la finalisation de la construction d’un réseau d’infrastructures en fibre optique de plus de 3 000 km environ permettant de connecter à l’horizon 2018 plus de 200 services de l’administration dans le district de Bamako et les régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal, la mise en place d’un réseau de vidéosurveillance de 200 sites à Bamako, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao, la mise en place d’un centre de donnée à Bamako, la réhabilitation et la modernisation de 84 bureaux de Poste à travers le réseau en fibre optique et de VSA T, la mise en œuvre du projet de connexion des écoles, des hôpitaux et des centres de santé permettra la mise en réseau de plus 1000 écoles et hôpitaux dans le District de Bamako et dans les régions d’ici 2018 ».
Aussi, pour le confort des usagers, il a été mis en place un cadre juridique et institutionnel harmonisé de confiance en la société de l’information, qui soit au service de la croissance, de l’intégration économique et du désenclavement numérique est une exigence. La mise en place de l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, d’une part et l’adoption récente de lois sur les échanges et transactions électroniques, la cryptologie, la société de l’information et la cybercriminalité d’autre part, participent à la matérialisation de cette réforme. Il s’agit de fixer les règles de développement de l’Economie Numérique au Mali.
Dans le domaine de la communication, le Mali, à l’instar des autres pays, est engagé dans la réalisation de la migration des services de radiodiffusion télévisuelle analogique vers le numérique sur l’ensemble du territoire national. La réalisation de cet important projet est une véritable opportunité pour la population qui demeure le principal bénéficiaire. Elle permet aussi de disposer d’une meilleure qualité d’image et une multiplicité de chaînes offrant plus de choix et de diversités aux téléspectateurs.
La réforme consécutive à la migration numérique a nécessité la restructuration de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) en deux entités chargées de l’édition, l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) et de la diffusion, la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD).
L’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) est aussi concernée par les réformes dans le secteur des médias publics. En outre, le Gouvernement accompagnera la presse privée, en tant qu’outil d’ancrage démocratique par l’amélioration de l’aide publique aux médias. Les actions menées visent le renforcement de la professionnalisation des médias. L’Etat, encouragera enfin, l’instauration d’une autorégulation contribuant à donner au secteur toute sa crédibilité. La réorganisation et l’assainissement du secteur, se poursuivront sous le contrôle de la Haute Autorité de la Communication. .
Le rôle de la communication est essentiel dans un contexte de sortie de crise. A cet égard, le Gouvernement s’attèlera à la mise en œuvre de la stratégie de communication gouvernementale.
Youssouf Bamey
Bon vent à Mr Touré si le Mali avait des cadres valables coe ce dernier il serait parmi les bons rang walaye que Dieu nous assiste yarabi
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