AN III d’IBK à Koulouba : Voici la Composition du Bureau de ceux qui ont menti le plus au Peuple

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Les déclarations mensongères en politique sont monnaie courante surtout dans l’arène politique africaine, dans les pays ou le peuple est analphabète dans sa majorité. Ce type de peuple croit en tout ce qu’on lui dit, parce que pour lui les dirigeants ont un degré d’honnêteté très élevé dans le temps et quelques soient les conditions. Le Mali n’échappe pas à cette situation, où en longueur de journée, nos dirigeants indisposent le peuple par le manque de cohérence dans leurs discours ténus selon les moments et les intérêts en jeu. Le peuple à force d’être déçu par les promesses non tenues et la fausse publicité sur des actes qui n’en étaient pas uns a fait un classement des plus grands menteurs de la République (PGMR) que certains maliens n’ont pas hésité de les qualifier d’Association Malienne du Faux, du Flou et du Faire Semblant  en abrégé (AMFFFS).

Ce bureau est composé de personnalités ayant des postes en son sein et de simples militants composés des Présidents des Partis de la Majorité Présidentielle. Selon le dictionnaire ‘’le Larousse de Poche’’, le menteur est celui qui ne dit pas la vérité, ou qui nie la vérité.

  • Le Président du bureau Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République

Pendant les campagnes électorales il a parlé ‘honneur et de bonheur des maliens, en sillonnant tout le pays depuis 2002. Il a accroché les populations avec le discours populiste, ‘’le Mali d’abord’’. Il promit d’avoir une armée reformée, forte et bien équipée. Pour cela l’Accord d’Alger 2006 signé sous ATT a été malmené, dénoncé. La lutte contre la corruption est devenue la lutte contre les pauvres, l’opération Ami Bulldozer, pour casser les kiosques sur toutes les grandes artères de Bamako a surpris les maliens. Deux cent mille emplois avaient été promis par IBK. Au lieu de cela, son décompte nous donne 121 000 emplois crées en trois ans et 400 000 emplois détruits en l’espace de 15 jours.

Je récupérerai Kidal en trois mois. Trois ans après, Kidal ne fait plus parti du Mali. Presque totalement absent du Mali, il a atteint la semaine dernière son centième voyage estimé au total à 15 fois le tour du monde. Depuis 2014, il ne cesse de dire à chaque sortie sur le terrain, qu’il va équiper les FAMAS à hauteur de mission. Sur deux ans d’existence de la loi de programmation militaire (2015-2016) où 273 milliards avaient été programmés, seuls 10 milliards sont effectivement dépensés dans les FAMAS. Où est donc le reste des sous  des FAMAS ?

En juillet 2014, un avion d’Air Algérie est tombé au Mali. Une source venant de la Présidence de la République du Mali avait annoncé que le crash a lieu à Aguelhoc. Pour savoir la vérité, il a fallu que le Général Djindiéré, Chef d’Etat-Major particulier du Président Blaise Compaoré localise les épaves aux environs de Gossi. Ce jour là aussi, les maliens ont eu honte. Jusqu’à ses actes posés, les maliens avaient confiance en ses dits.

  • Vice-Président : Moussa MARA, ancien Premier Ministre

Lors de la présentation de sa déclaration de politique générale, il a menti au peuple pour justifier l’achat surfacturé du nouvel avion présidentiel. Tellement le flou a entouré cette acquisition, que jusque-là, le peuple ne connait pas le vrai coût d’achat du dit avion. Semble-t-il qu’il va de 7 milliards FCFA à 21 milliards FCFA, selon les différents responsables ayant été impliqués dans la transaction d’achat. En plus, il a dit que l’avion d’ATT qui a volé pendant 10 ans, n’avait pas de carte grise et de certificat de navigabilité. Cependant une source a bien démenti cette information en disant que tous les dossiers relatifs à cet avion sont au niveau de l’Etat-Major de l’armée de l’air. Ce sont des types de mensonge, qui amenaient autrefois les gens dignes à se suicider pour avoir menti au peuple. Malheureusement, cette dignité n’existe plus en nos cadres.

  • Secrétaire Général : Tiéman Hubert COULIBALY, ancien Ministre de la défense et des anciens combattants.

Concernant l’attaque du poste militaire de Nampala le 12Juillet 2016, le ministre de la défense et des anciens combattants a déclaré avec un sérieux déconcertant le même jour à la télévision nationale que nos forces sont revenues reprendre le contrôle du camp et ont sécurisé la ville. Son message a été relayé par son homologue de la communication, porte-parole du gouvernement sur RFI le lendemain 20 juillet 2016. Au même moment, les populations de Nampala étaient abandonnées à elles-mêmes. Aucun renfort pompeusement annoncé par ces deux membres du gouvernement n’était présent dans la ville. Le maire de Nampala, entre autres interroge par la presse malienne et internationale dont Jeune Afrique, a démenti formellement les propos tenus la veille par les deux ministres.

Le ministre, comme pour montrer pattes blanches, a assuré les maliens dans le journal télévisé de 20h du jour que la ville avait été reprise et sécurisée par les FAMAS, qui ont repoussé les assaillants. Cette assurance se révèlera comme une tromperie sur la marchandise. Mardi soir, en effet, le camp de Nampala a été incendié par les mêmes djihadistes. Et le démenti du porte-parole de l’armée attribuant cet incident à des jeunes de la localité ne fait que confirmer l’abandon du camp par les militaires, contrairement aux allégations de Tiéman Hubert COULIBALY.

  • Secrétaire Général adjoint : Me Mountaga TALL, Ministre de la communication.

Toujours par rapport à l’attaque du poste militaire de Nampalla le 12 juillet 2016, le Ministre de la communication en la personne de Maitre Mountaga TALL, a relayé l’information fausse dite par son homologue de la défense sur RFI le 20 juillet 2016, comme quoi les FAMAS sont revenus reprendre le poste militaire et ont sécurisé en même temps la ville de Nampala. Nous comprenons pourquoi le Dr Choguel Kokala MAIGA à force de mentir au nom du Gouvernement sur des choses irréelles, a demandé à quitter l’attelage gouvernemental pour ne pas paraitre indigne aux yeux de ses militants et du peuple malien.

  • Secrétaire de la Propagande : Soumeylou Boubéye MAIGA, Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali

Le 3 mai 2014, soit dix-huit jours avant la débâcle des FAMA à Kidal, le Ministre de la défense Soumeylou B MAIGA a tenu une conférence dont le thème était ‘’Situation au nord du Mali, rôle de l’Algérie dans la résolution de la crise au nord du Mali et l’Accord de défense avec la France’’. Lors de cette conférence, il a magnifié le traité de coopération devant être signé bientôt entre la France et le Mali. Il a expliqué que le traité vise une coopération militaire afin de concourir à une paix et une sécurité durable sur nos territoires. A cet accord devrait être intégré l’opération Barkhane ayant les mêmes objectifs que le traité de coopération, mais à caractère régional couvrant la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina et le Tchad. Si l’objectif, de ces deux accords est de défendre la sécurité de notre territoire pourquoi le camp de Tessalit est interdit jusque-là à l’armée malienne ? Pourquoi alors IBK ne peut pas se rendre à Kidal ?

Ces propos jusque-là ont été considérés comme de l’argent comptant par le peuple malien. Malheureusement, en ce qui concerne l’accord, il a déçu sur l’accord de coopération, Soumeylou s’est laissé tromper et a trompé du coup le peuple malien

  • Secrétaire aux Droits Inhumains : Mamadou Ismaël KONATE, Ministre de la justice, des droits de l’homme, garde des sceaux

Dès son arrivée, le jeune et brillant avocat s’est fait remarquer par sa grande capacité de communication. En effet, lors d’une rencontre avec la presse, il avait violemment critiqué la justice et avait promis de rapprocher la justice du citoyen pour que la grande famille judiciaire puisse répondre aux aspirations des maliens et dès lors tout le monde avait applaudit des deux mains. Cette grande joie n’a été que de courte durée, car une semaine après cette conférence de presse est survenue l’arrestation du bouillant chroniqueur, Mohamed Youssouf Bathily alias ‘’RAS BATH’’. Beaucoup d’encre et de salives ont coulé sur cette affaire, mais notre inquiétude se trouve, pas au niveau de l’arrestation de RAS BATH, mais des personnes arrêtées à la suite de la manifestions qui a suivi la comparution du chroniqueur le 17 août dernier, et qui a été réprimée dans le sang. A la suite dix-neuf (19) personnes avaient été arrêtées et gardées à vue. C’est lors du procès de ces dix-neuf (19) personnes que le Garde des Sceaux et ses subordonnés ont péché. Dix-huit (18) personnes reconnues non coupables et une personne condamnée avec sursis : sur les dix-neuf (19) personnes à la barre, une seule personne a été condamnée et son tord a été d’avoir reconnu s’être rendue au tribunal de la commune IV pour soutenir le jeune leader RAS BATH. Alors des questions se posent : Est-ce un crime d’aller soutenir un leader ? Si la justice n’est pas parvenus à faire le lien sur la culpabilité du seul condamné pour avoir saccagé les locaux du tribunal, comment pourra-t-elle condamné un citoyen pour avoir manifesté et soutenir un jeune leader ?

Pourtant en longueur de journée, nous assistons à des manifestations dans notre pays pour soutenir soit le Président de la République ou pour un Ministre. Si l’on venait à ériger cela en crime, ou va donc le Mali ?

Dans un passé récent alors avocat et sans les délices du pouvoir, c’est le même patron de la justice lors d’une de ses sorties médiatiques qui avait laissé entendre que l’autorité la meilleure, est celle qui s’appuie sur la loi et non sur l’arbitraire. Disons autre temps, autre discours et même autre position ?

Dans l’affaire RAS BATH, le lundi 22 août 2016, il a eu à affirmer qu’aucune violation de la procédure n’a été faite, que RAS BATH a été arrêté par le Procureur sur instruction du garde des sceaux par rapport à l’affaire qui l’opposait au prêcheur Bandiougou DOUMBIA. Au fil des événements, il s’est agi finalement de son projet de révélations sur certaines pratiques en cours dans l’armée et non d’une affaire Bandiougou. Le Ministre de la défense et celui de la justice ont constaté que de telles révélations sur les conditions des troupes militaires, allaient entrainer des troubles parmi les hommes de rang, voire secouer le régime. Ce que conteste le peuple, à travers une opinion exprimée par le Professeur Amadou Tiéoulé DIARRA qui dit que le statut de RAS BATH et les moyens de communication en font un délit de presse. Le Ministre de la justice a dit aussi que ni le Président de la République, ni les leaders religieux ne sont intervenus dans la libération de RAS BATH. Ce qui semble être faux, car le jour où les leaders religieux sentant venir les mêmes causes que celle de la révolution tunisienne, qui a amené par la suite le printemps arabe ont vite fait de rencontrer le Président de la République et lui ont demandé de faire baisser la tension, en prenant des mesures d’apaisement, notamment la libération de RAS BATH. Le Président IBK a entendu l’appel des religieux auxquels il doit sa victoire à l’élection présidentielle de 2013 selon lui-même. Le peuple est donc étonné d’attendre de la bouche du ministre de la justice, qu’il n’y a eu aucune intervention sur la question. Les mensonges de nos responsables nous blessent dans nos âmes.     

  • Secrétaire aux Finances : Dr Boulkassoum HAIDARA, Président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC)

Il est en même temps le président de la majorité présidentielle, celle qui dit que tout va bien dans la gouvernance d’IBK depuis trois ans. Une majorité qui porte désormais le nom ‘’KOUYATE’’ dans l’arène politique nationale. Elle ne fait qu’encenser à chaque fois le bilan très maigre d’IBK en terme de gouvernance. Normalement, on ne devient pas griot, mais on nait griotte. Pourquoi alors se demande le peuple cette majorité est-elle devenue subitement griotte  pour damer le pion à Feue Bako Dagno, à Feu Garanké Mamou Syllah où à Feu Fina N’FA Camara?

  • Secrétaire à la désinformation : Seydou Racine THIAM, Responsable de la cellule de communication à la Présidence de la République.

Dans sa cinquième émission ‘’Rendez-vous avec Koulouba’’, il dit que l’Etat a fait des investissements de grande envergure, parmi lesquels il cite le secteur de la production d’électricité dont l’investissement est évalué à 179 milliards de 2013 à 2016. Ce qu’il oublie de nous dire après trois ans de gouvernance, c’est le sort réservé aux 5 500 milliards FCFA d’investissements signés entre les opérateurs chinois et le Gouvernement malien lors de la visite en 2014 du Président IBK en Chine. Le retour du Président IBK de cette visite a fait l’objet d’un accueil chaleureux de l’aéroport à son domicile pour avoir réussi à faire d’un coup en moins d’un an de sa prise de fonction, un financement de 5500 milliards FCFA. Que nos communicateurs présidentiels n’ont pas honte de dire de faux ?

  • Secrétaire à la mobilisation des indignés : Ministre en charge de la jeunesse et de la citoyenneté

Porte-parole de l’opposition Républicaine jusqu’au mois de mai 2016, il s’est montré très convaincant depuis le coup d’Etat de 2012. Ces arguments tenaient la route solidement. Dans tous les débats auxquels il a participé, il a été le gagnant, parce que ces critiques contre la gouvernance d’IBK étaient solides.

Le Président du Parti socialiste Yeleen Koura, a passé un bon moment à fouetter le régime d’IBK. Membre très actif de l’opposition, Amadou KOITA est devenu quasiment invisible, sur tout lors des évènements organisés par les partis de l’opposition. Et la décision de son parti de ne pas prendre part à la marche de l’opposition, le 21 mai, en est la parfaite illustration de ce retournement de veste.

Pourtant, en 2014, lors de la cérémonie d’ouverture de la convention extraordinaire du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), les 1ers et 2 novembre, Amadou KOITA avait lancé des piques au Président IBK. On se souvient encore de ses débats radiophoniques au cours desquels il n’a jamais ménagé IBK.

Sans que rien ne change dans la façon d’IBK de gouverner le pays, voire même pire, c’est en ce moment qu’il choisit pour amorcer un visage à 180° déroutant tous ses admirateurs. Du coup, il a changé de chemise et est devenu le grand griot du régime. Par cet acte, ce qu’il a gagné en estime d’un côté, il l’a perdu en confiance de l’autre côté.

  • Les membres du bureau sans portefeuille déterminé

Ce sont les présidents des partis de la Coalition pour la Majorité Présidentielle (CMP). Ils sont là comme des caisses de résonance, à l’image des baguettes du balafon. Ils reprennent les mêmes sons. En 2018, ils viendront nous dire oui, il faut éviter des candidatures multiples, il faut renforcer la candidature du Président IBK en gelant la  candidature de son propre parti politique. Mais avant cela, on commencera par donner des consignes de vote aux députés du Parti à l’Assemblée Nationale en faveur de la nouvelle loi mortifère pour la démocratie. Ceux qui n’ont rien fait pour l’avènement de la démocratie, ont été ses bénéficiaires et veulent du coup l’assassiner.

L’indigence morale du discours politique, quand tu nous tiens !

Badou.COM  

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1 commentaire

  1. Huuum c’est du vrai Badou ca! Au Mali, la honte est morte, la dignite au dans l’agonie et le deshonneur a remplace l’honneur.

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