An II de l’accession d’IBK à la magistrature suprême : Sur le chemin du développement

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Le président IBK lors de la journée du paysan 2015 : « La Minusma n’est pas là pour lutter contre les rebelles, mais pour nous aider à stabiliser et réconcilier le pays »
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita

C’est d’un pays à terre, avec ses 2/3 sous occupation narcoterroriste, dont le Président IBK a hérité en 2013, après sa brillante élection à la magistrature suprême du Mali. Deux ans après ces moments difficiles, notre pays commence à se redresser progressivement, pour sortir de la crise la plus grave de son histoire. Il n’est pas exagéré de dire qu’il a pris le chemin du développement, grâce à la volonté nettement affichée du Président IBK, qui s’est battu comme un beau diable pour obtenir le retour de la confiance des partenaires.

En effet, l’Etat du Mali a retrouvé sa crédibilité, au-dedans et au dehors, comme l’illustre l’apurement total de la dette intérieure du pays, depuis le 10 janvier 2015, pour un montant total de 575 milliards de FCFA.

Mieux, depuis 2014, l’économie se porte mieux, avec un taux de croissance de 7,2% et une inflation de 1,7%. Tous ces efforts ont été couronnés par la signature de l’Accord de paix et de réconciliation, le 15 mai 2015. Il est donc heureux de constater que le socle de la gouvernance se raffermit, sur la base d’une consolidation d’acquis régulièrement engrangés.

Dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des populations, le gouvernement a amélioré sensiblement certains indicateurs. A titre d’exemple, le Salaire Minimum Inter professionnel Garanti (SMIG) a été porté à 35 000 FCFA en janvier 2015. Il sera de 40 000 FCFA en janvier 2016.

Les traitements indiciaires des fonctionnaires et les salaires de base du personnel de l’Administration relevant du Code du travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des collectivités territoriales sont majorés respectivement de 10%, 3% et 7% pour compter du 1er janvier 2015, du 1er janvier 2016 et  du 1er janvier 2017.

Le taux des allocations familiales est porté, à compter du 1er juillet 2015, à 3 500 FCFA par mois et par enfant et à 4000 FCFA par mois et par enfant vivant avec un handicap.

Le développement rural, considéré comme un secteur névralgique, est en pleine mutation. IBK a pris l’engagement de mettre à la disposition du développement rural 15% des dépenses budgétaires du pays, en application de la déclaration de Maputo qui recommande de consacrer 15% du budget à l’agriculture. Il s’est, par ailleurs, engagé à fournir aux producteurs 1 000 tracteurs subventionnés à 50% pour 10 milliards de FCFA.

La poursuite de la subvention des intrants agricoles, pour un coût de 35 milliards, renforce la transformation qualitative de notre agriculture. Entre 2014 et 2018, le gouvernement prévoit l’aménagement de 100 049 ha en maîtrise totale de l’eau et de 47 848 ha en maîtrise partielle de l’eau, pour un montant de 322 milliards de FCFA dont 116,5 sont acquis depuis janvier 2015.

Les bassins du Bani et de Sélingué seront aménagés pour 10 milliards de francs CFA. 24 milliards seront investis pour l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières d’élevage. Près de 40 milliards sont destinés à la promotion de la pisciculture, à l’appui aux ménages vulnérables et à l’appui à la filière mangue.

Youssouf Diallo

 

An II du Président IBK

Le Développement Rural, locomotive d’une économie qui se remet

Si le Mali a enregistré un taux de croissance de 7% en 2014, c’est en partie dû aux performances du monde rural, particulièrement du secteur agricole, dont les résultats, plus que flatteurs, ont récupéré le gap de la campagne agricole 2013 – 2014.

Dans le cadre du 2ème anniversaire de l’accession d’IBK au pouvoir, la Rédaction de 22 Septembre a décidé faire un zoom sur un secteur qui se présente comme la locomotive d’une économie qui se remet lentement mais sûrement de la crise profonde qu’elle a connue après le coup de force de mars 2012.

Les deux ans d’exercice du Président Ibrahim Boubacar Kéïta ont été très riches en couleurs pour le monde rural de notre pays. Sous la clairvoyance du Dr Bocari Tréta, on peut dire que le secteur a amorcé son véritable envol, avec des chiffres encourageants et un ambitieux programme de mécanisation, dont le point nodal reste sans doute l’octroi aux paysans de 1000 tracteurs au prix subventionné à 50%, pour un coût global de 10 milliards de CFA, dont 50% (5 milliards) seront pris en charge par l’Etat, sous forme de subvention.

Les bénéficiaires s’acquitteront de 20% et le reste, soit 30% sera mobilisé par un pool bancaire. Pour l’acquisition de ces équipements, un protocole de convention a été signé le 28 juillet 2015 à l’Hôtel des Finances entre le Gouvernement du Mali, représenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, et le ministre du Développement Rural, Dr Bocari Treta, et le pool financier piloté par la BMS-SA, à travers son PDG, Babaly Bah, ainsi que le Directeur Général du Fonds de garantie du secteur privé (FGSP), Cheick Sidi Seck.

S’agissant des résultats de la campagne agricole 2014, on peut noter, par exemple, que la production de coton graine a été évaluée à 548 723 t en 2014 – 2015, contre 440 027 t en 2013 – 2014, soit une augmentation de 24,7 %. Le département n’entend pas se limiter en si bon chemin.

Au titre de la campagne en cours, il propose comme objectif la production de 650 000 tonnes de coton graine, soit un taux d’augmentation de 19 % par rapport à la campagne précédente.

S’agissant de la production céréalière, elle a porté durant cet exercice sur 2 166 830 tonnes de riz (31% d’augmentation), 1 744 026 tonnes de maïs (25% d’augmentation), 1 715 044 tonnes de mil (24,6% d’augmentation), 1 271 880 tonnes de sorgho (18,2% d’augmentation) et 37 284 tonnes de fonio (0,5% d’augmentation), entre autres.

Au titre des semences certifiées, les semences R1 et R2 qui ont été produites par les coopératives sont commercialisées par les sociétés semencières au titre de la campagne 2015 – 2016 pour les emblavures et la reconstitution du Stock National de Sécurité de Semences (SNSS).

S’agissant des aménagements et équipements agricoles, les résultats atteints portent sur 16 534 ha aménagés sur une prévision de 25 000 ha, soit un taux de réalisation de 66,13%. Ces aménagements sont constitués de grands aménagements pour 8 558 ha et d’aménagements de proximité pour 7 976 ha.

Au plan de la protection des végétaux, en 2014 / 2015, 46 966 ha ont prospectés, contre une prévision de 53 615 ha, soit 87,6% de réalisation et 17 144 ha traités, dont 10 202 ha contre les mouches des fruits, contre une prévision de 23 115 ha, soit 74,16% de réalisation. C’est dire que d’énormes efforts ont été globalement faits pour améliorer la situation phytosanitaire.

En ce qui concerne les productions animales, la production contrôlée de viande, qui représente 40% des abattages, a été de 54 510 t contre une prévision de 65 000 tonnes, soit un taux de réalisation de 84%. Pour l’embouche bovine, en 2014 / 2015 elle a porté sur 53 784 têtes embouchées, contre une prévision de 40 000, soit 134% ; 6 095 caprins pour une prévision de 12 000, soit 50,8% et; 99 301 ovins contre une prévision de 130 000, soit 76%.

Les deux premières années d’exercice d’IBK ont aussi été marquées par des ventes promotionnelles d’animaux. Elles ont porté sur 609 bovins pour le Ramadan 2014, sur 600 prévus (102%) et sur 21 758 béliers pour la Tabaski de la même année, sur 14 800 prévus, soit un résultat de 147%.

S’agissant de la production de lait, elle est évaluée, pour la dernière campagne agricole, par exemple, à 3 946,766 t, sur une prévision de 3 250 t, soit 121%. Cette production, il faut le noter, doit connaitre une augmentation significative au fil des années, avec le programme marocain d’insémination artificielle.

En effet, si en 2014, l’insémination a porté sur 4 550 vaches, sur une prévision de 10 000 (45% de réalisation) au profit des 681 éleveurs bénéficiaires, avec le Don Royal du Maroc et l’adhésion de nouveaux éleveurs, ce sont plusieurs milliers de vaches qui seront inséminées puisque les dons portent sur 135 000 doses issues de diverses races.

Rassemblé par Yaya Samaké

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2 COMMENTAIRES

  1. Il y a eu un effort de relevement certain.Un certain nombre de conseils.1) Il faut installer une usine de l’assemblage de tracteurs d’un pays qui est parvenu a fabriquer des tracteurs solides et competitifs.Il faut intoduire un moyen motorise de transport rural .Est-il possible ,par exemple d’attacher des remorques a ces tracteurs.Est-il possible d’importer des moteurs tres solides et d’y accrocher des remorques.Il faut arriver a ramasser fruits , legumes ,tubercules et poissons sur une distance de 120 kilometres autour de Bamako.Rien n’est dit sur la productions sucriere et de miel.Les medecins conseillent aux USA la substitution du sucre par le miel .Il faut aussi considerer le sucre brut brun au lieu du sucre blanc.Pourquoi la production du fonio stagne.Grace au labour de plus grandes surfaces devraient pouvoir etre consacres au fonio.Le fonio doit devenir un produit d’exportation avec le miel non frelate.Le petit mil contient le vitamin B17 qui tue les celles cancereuses.Le developpement du mais est spectaculaire mais peut etre ameliore.A-t-on essaye des especes de tournesol au Mali?

  2. Deux ans pour s’enrichir sur le dos des contribuables maliens Ibk est une déception Traitre lache voleur ivrogne qui a décrédibiliser notre pays a cause de sa lachete incapable

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