Jeudi 3 octobre 2013 : Les mutins de Kati neutralisés
À la suite de l’agitation créée le lundi 30 septembre 2013 par un groupe de soldats et de sous-officiers à la Garnison de Kati, conformément aux ordres du Président de la République, chef suprême des Armées, une opération conduite par l’Etat-major Général des Armées a abouti à la neutralisation, sans violence, des éléments impliqués dans des évènements ayant terni l’honneur et l’image des Forces armées et de sécurité. Les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Aya SANOGO ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération “SANIYA”. La place d’armes de Kati est totalement sous le contrôle de l’État-major général des Armées.
5 octobre : Reprise des discussions avec les rebelles
Les groupes armés composés du MNLA et du MAA ont annoncé samedi soir qu’ils reprenaient les négociations de paix avec le Gouvernement, neuf jours après les avoir suspendues unilatéralement.
L’annonce effectuée par Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, le chargé des relations extérieures du MNLA (poussé par la suite vers la sortie pour complaisance envers les autorités nationales), au sortir d’une audience à Ouagadougou avec le Président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la crise malienne, relance le processus de paix, alors que des violences avaient repris dans le nord du Mali.
“Désireux de créer un climat de confiance réciproque pour la poursuite du processus de paix, réaffirmant notre attachement à l’esprit de l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, (nous) déclarons la levée de la suspension de notre participation au sein des organes de l’accord”, a lu M. Assaleh devant la presse.
Les rebelles ont indiqué avoir pris “acte des engagements récemment pris par les nouvelles autorités et la main tendue d’Ibrahim Boubacar Keïta en vue d’une pleine et entière mise en œuvre des mesures de confiance prévues par l’accord”.
Mardi 22 octobre 2013 : Ouverture des Etats généraux de la décentralisation
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, à l’ouverture des États généraux de la décentralisation, à Bamako, a salué la participation des réfugiés maliens basés en Mauritanie et au Burkina Faso à cette rencontre. Il a souhaité le retour rapide de tous les réfugiés maliens au Mali.
Mercredi 23 octobre 2013 : Les rebelles à Bamako
Une délégation des groupes armés composés du Mouvement national de libération de l’Azawad, du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad et du Mouvement arabe de l’Azawad sont à Bamako dans le cadre d’une réunion du Comité de suivi de l’Accord préliminaire de Ouagadougou. Avant l’ouverture de cette rencontre, les délégués du MNLA/HCUA et du MAA se réuniront à huis clos dans la capitale malienne.
29 octobre 2013 : Levée des mandats d’arrêt contre des chefs rebelles touareg
Les mandats d’arrêt lancés contre quatre responsables de la rébellion touareg du Mali ont été levés au nom de “la réconciliation nationale”, a indiqué mardi le ministère de la Justice.
Avec une trentaine d’autres rebelles touareg, les quatre responsables avaient été visés par des mandats d’arrêt pour avoir pris les armes début 2012 dans le nord du Mali.
Quelques jours auparavant, en ouvrant des “Etats généraux de la décentralisation” à Bamako, le président de la République avait déclaré qu’il fallait “apporter des réponses définitives aux frustrations qui alimentent l’irrédentisme de nos frères touareg”.
Des pourparlers entre les rebelles et le gouvernement sont prévus en novembre par un accord signé en juin à Ouagadougou, mais la date de leur tenue n’a pas été confirmée.
Jeudi 31 octobre 2013 : Un plan à 11 milliards de FCFA
Dans le cadre de l’exécution du Plan d’urgence de relance des régions du nord du Mali, initié par le Gouvernement, le ministre du Plan et de la Prospective, Cheickna S. H. DIAWARA a remis mercredi aux Gouverneurs des quatre régions du Nord (Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal) les différentes conventions relatives à ce plan d’un montant de 11 milliards de FCFA.
Ce Plan vise notamment la réhabilitation des infrastructures endommagées par la crise sécuritaire que le pays a connue en 2012 et la réalisation des projets-programmes de développements initiés aux niveaux locaux.