Le président Ibrahim Boubacar Kéita a quitté Bamako pour une tournée européenne qui le conduira d’abord à Paris pour prendre part au sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité. Ce sommet a réuni les 6 et 7 décembre les chefs d’Etat africains autour du président français François Hollande. Après la capitale française, IBK se rendra en Belgique pour s’entretenir avec les responsables de l’Union Européenne (UE) et du Parlement de l’UE le 9 décembre.
Le chef de l’État a effectué aussi le 11 décembre une visite de travail en Allemagne en vue de renforcer la coopération entre les deux pays. Enfin, IBK s’est exprimé devant le Parlement européen à Strasbourg.
Lundi 2 décembre 2013 : Le Gouvernement s’explique sur l’Arrestation du Général SANOGO
Le ministre de la Défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA, s’est prononcé lundi sur l’arrestation du chef de l’ex-junte le Général Amadou Haya SANOGO au moment même où des jeunes partisans du général SANOGO manifestaient à Kati pour exiger sa libération immédiate.
Selon SBM, ” Il n’y a pas de cas SANOGO (..), le Gouvernement n’est pas à l’origine de l’arrestation du général SANOGO (…). La demande est à l’initiative des parents qui ont vu leurs proches à la télévision et qui n’ont plus de nouvelles d’eux après leur arrestation. (…). Le département de la Défense a donné l’autorisation” afin que le juge délivre un mandat d’amener (…). Le gouvernement, puisse qu’il en a les moyens, a utilisé la contrainte suite au refus du Général SANOGO de répondre à la convocation”. ” Si c’est à refaire, ça sera le cas”.
Lundi 2 décembre 2013 : L’Etat montre sa fermeté à respecter et à garantir l’indépendance de la justice
Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye MAIGA, a affirmé lors d’un point de presse qu’il ne ferait « aucun obstacle » aux procédures judiciaires en cours contre le Général Amadou SANOGO. « Je ne ferai aucun obstacle, en ce qui concerne tous nos éléments de l’armée qui seront concernés par la procédure judiciaire. Je donnerai mon autorisation, j’apporterai notre concours pour que les personnes aillent s’expliquer devant le juge », a précisé le ministre de la défense.
« Nous avons notifié au Général SANOGO sa convocation, nous l’avons informé de notre autorisation et sur la base des textes, puisque le juge nous a saisi d’un mandat d’amener qui lui a été amené, c’est pourquoi, nous avons été amené à le conduire devant le juge »,
« Comme cela se doit dans notre département, nous avons donné notre autorisation. Car en aucun cas, le département de la défense comme les autres entités du gouvernement, ne sera un obstacle à une procédure judiciaire »,
« Nous ne sommes pas dans le fond de l’affaire, ce que je peux dire, c’est que sur ce dossier comme sur d’autres, tous les militaires sont des citoyens comme les autres. Tous les militaires dont les tribunaux, ou les juges auront besoin pour conduire une instruction, nous ferons en sorte qu’il e soit ainsi ».
« Demain, si c’était à refaire, nous le referons, et chaque fois que quelqu’un devra être conduit devant le juge, nous le conduirons », a-t-il martelé.
« Ceux qui se présenteront librement, tant mieux, et ceux qui refuseront de se présenter, comme la loi nous y autorise, nous userons de la contrainte pour les y amener car notre tâche est de mettre à la disposition de la justice ceux dont le juge a besoin. ».
Mardi 3 décembre 2014 : Décision de redéploiement de la Police à Kidal
Une unité de 80 policiers a quitté Bamako le mardi pour Kidal. Ainsi en a décidé la hiérarchie. En effet, les autorités sécuritaires au plus haut niveau, ont pris un décret dans ce sens. Une décision qui consacre donc l’ouverture du Commissariat de la ville de Kidal.
Mercredi 4 décembre 2014 : L’ORTM émet à nouveau à Kidal
Les stations de la radio et de la télévision publique à Kidal dont les locaux ont été occupés pendant plusieurs mois par des rebelles ont recommencé à émettre.
Mercredi 4 décembre 2013 : Découverte d’un charnier à Diago
Vingt-et-un corps dont certains en tenue militaire ont été retrouvés dans une fosse commune dans la nuit de mardi à mercredi près de Kati dans la Commune rurale de Diago, non loin de l’usine de cimenterie.
L’exhumation a été faite avec l’aide de la police scientifique du Service d’Investigation Judiciaire de la Gendarmerie Nationale, en présence du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako et du ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
A la suite de cette découverte, le Gouvernement a rendu public un Communiqué dont voici la teneur :
« Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que dans la nuit du 03 au 04 décembre 2013, le Juge d’Instruction du 2èmeCabinet du Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako, a fait procéder, avec l’aide de la Police scientifique du Service d’Investigation Judiciaire de la Gendarmerie Nationale, en présence du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako et du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, à l’exhumation de vingt-un corps (dont certains en tenue militaire) retrouvés dans une fosse commune dans la Commune rurale de Diago, non loin de l’Usine de cimenterie.
L’exhumation a été ordonnée dans le cadre du dossier Ministère public contre x, Issa TANGARA, Amadou Haya SANOGO et autres pour enlèvement de personnes et complicité consécutif aux évènements du 30 avril 2012 survenus à Bamako.
L’information judiciaire se poursuit en vue d’identifier ces corps et de situer les responsabilités ».
Mercredi 4 décembre 2013 : IBK estime que le soutien accordé au MNLA nuit à la pacification du pays
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a estimé que soutenir le MNLA n’aidait pas à la pacification du Mali. «Laisser croire qu’un soutien au MNLA peut conduire à résoudre des prises d’otages est d’une naïveté déconcertante», a-t-il déclaré dans un entretien au journal Le Monde en marge du sommet de l’Élysée sur l’Afrique. « La communauté internationale nous oblige à négocier sur notre sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État. Je rappelle que nous sommes un pays indépendant», a-t-il poursuivi, soulignant que le soutien au MNLA ne permettait pas à l’État de reprendre le contrôle de l’ensemble de son territoire.
Jeudi 5 Décembre 2013 : Fabius répond à IBK
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé, sur BFM-TV/RMC, qu’il appartenait au président Ibrahim Boubacar KEITA d’ « agir » pour négocier avec les rebelles, assurant que « La France est intervenue pour sauver le Mali (…). Maintenant, c’est aux Maliens et singulièrement au Président IBK d’agir. La France ne soutient aucun groupe. Il est normal que l’intégrité du territoire soit assurée et la France n’a pas à se mêler de cela ».
Jeudi 5 Décembre 2013. IBK : « Ni autonomie, ni indépendance au Nord-Mali »
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a affirmé sur l’antenne de FRANCE 24 qu’il n’accèderait pas aux revendications indépendantistes des rebelles du MNLA qui ont récemment menacé de reprendre les armes. Sur un ton ferme, IBK qui dit qu’« Il n’y aura pas d’autonomie, pas d’indépendance, je suis clair là-dessus », a-t-il affirmé, invitant le MNLA à « se calmer ».
Jeudi 5 décembre 2013 : Tatam LY présente sa feuille de route
Le Gouvernement a publié la veille, dans l’après-midi, sa « feuille de route pour la période 2013-2018, intitulée « Programme d’actions du Gouvernement 2013-2018.
Les six axes majeurs du programme d’actions du gouvernement sont : La mise en place d’institutions fortes et crédibles ; la restauration de la sécurité des personnes et des biens ; la mise en place d’une politique active de réconciliation nationale ; la reconstruction de l’école malienne ; la construction d’une économie émergente et enfin, la mise en œuvre d’une politique active de développement social. Le « Programme d’actions du Gouvernement 2013-2018 a été présenté à la presse, dans l’après-midi du jeudi 5 décembre, à la primature. Le PAG qui sera piloté par l’équipe de Oumar Tatam LY est élaboré sur la base des hautes orientations de la vision du Président IBK.
Samedi 7 décembre 2013 : Le Mali abritera le prochain sommet sur la paix et la sécurité en 2016
Le Mali va organiser le prochain sommet consacré à la paix et la sécurité sur le continent africain. L’annonce a été faite à la fin du sommet qui a regroupé plusieurs chefs d’Etat africains à Paris autour de François Hollande. Cette décision de ses pairs a réjoui le Président IBK. Selon lui, cet événement de grande envergure, qui devra se tenir en 2016, constitue une opportunité pour notre pays de montrer au monde et à l’Afrique les progrès accomplis depuis la fin de la transition.
Samedi 7 décembre 2013 : Hollande affirme que le MNLA doit déposer les armes
Le Président François Hollande, lors d’un entretien sur TV5Monde, RFI et France 24, a affirmé que les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad devaient déposer les armes et engager un dialogue politique avec les autorités : «Le MNLA, groupe qui, à un moment, a prétendu à l’indépendance du Nord-Mali, a été un auxiliaire pour la reconquête. Mais la situation aujourd’hui suppose que tous les groupes, mêmes ceux qui ont participé aux combats contre les terroristes, doivent déposer les armes et rentrer en politique (…). La France dit qu’il est nécessaire de dialoguer, mais que le dialogue se fait sans les armes. Les seules autorités légitimes à utiliser la force, ce sont les Maliens et le Président IBK ».
Samedi 7 décembre 2013 : la société civile donne raison à IBK
Le Forum des Organisations de la société civile a exigé, au cours d’une conférence-débat animée dans la salle de conférence de la CCIM, « le désarmement immédiat et sans condition des groupes armés, le déploiement sans condition de l’armée malienne sur toute l’étendue du territoire, la poursuite des auteurs de crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis pendant la période de belligérance, le respect du caractère unitaire de l’Etat et le respect de toutes les dispositions de la Constitution du Mali ».
Lundi 9 décembre 2013 : IBK devant le Parlement européen
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a remercié l’UE pour le soutien apporté au Mali depuis l’intervention française Serval. « Il y a un an, le Mali était un pays hors la loi avec un État corrompu, gangrené par le trafic de drogue ». Mais aujourd’hui, la situation a évolué grâce aux trois bataillons opérationnels sur le terrain, à la stratégie européenne pour la sécurité au Sahel et à l’aide de plus de trois milliards d’euros, autant d’éléments qui ont contribué au redressement du Mali, a-t-il affirmé devant les députés européens à Strasbourg.
Lundi 9 décembre 2013. IBK : “Mon Gouvernement dispose d’une feuille de route ( … et) est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs”
Quant au dialogue proprement dit avec les groupes armés, le Président IBK a affirmé qu’“avec le retour à un ordre constitutionnel démocratique, le Mali pourra désormais s’atteler à la recherche d’une paix globale et inclusive”.
Le chef de l’État a révélé aux députés européens que son “Gouvernement dispose d’une feuille de route s’articulant autour d’une série d’actions à mener en coordination avec les groupes armés et les autres parties prenantes à la crise, sur les questions suivantes :
• le cantonnement, le désarmement, et la démobilisation ;
• les réformes institutionnelles que le Gouvernement entend mettre en œuvre dans le cadre de la régionalisation ;
• le Plan de développement accéléré des régions du Nord ;
• les modalités de l’insertion des anciens combattants dans les circuits économiques ;
• les arrangements sécuritaires…”
Aussi, a-t-il ajouté que “mon Gouvernement est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs”.
Le Président IBK a attiré l’attention des députés européens sur la situation de Kidal, où les forces rebelles sont justement basées. “Je dois encore une fois de plus mentionner Kidal, qui n’est pas encore sous le contrôle du Gouvernement”, a déclaré IBK devant les députés européens. “Cette situation qui n’a que trop duré doit cesser”, a-t-il ajouté. Le Président de la République a invité “l’Union Européenne à s’engager avec détermination aux côtés du Mali pour l’application pleine et entière de la résolution 2100 du Conseil de Sécurité datée du 25 avril 2013, afin que les groupes armés désarment sans délai”. Enfin, il a exhorté “la Minusma à devenir plus opérationnelle afin de mieux s’adapter aux objectifs stratégiques de paix, de sécurité et de développement du Gouvernement”.
Mardi 10 décembre 2013 : 4 juges sous mandats de dépôt
Dans l’après-midi du mardi 10 décembre, le Procureur de la Cour suprême, Mahamadou BOUARE, a pris la décision historique d’inculper quatre magistrats. Il s’agit du Procureur de la République de Mopti, Housseïni Salaha, son Substitut, Oubey Doulah Mohamoudou, le juge d’instruction de la même juridiction, Adama Zié DIARRA et le juge d’instruction de la commune II, Abdoulaye KAMATE.
Sur cette inculpation, le ministre de la Justice, Mohamed Aly BATHILY s’est expliqué en ces termes : «Il l n’y a aucun acharnement dans ce dossier. Nous avons été saisis par des justiciables sur des faits incompatibles avec la bonne marche de la justice, c’est-à-dire incompatibles avec la déontologie. Ce sont des faits graves. Nous avons donc ordonné une inspection. Celle-ci a trouvé des éléments qui confirment la teneur des plaintes. Nous avons dit que le juge est un sujet de droit, sa responsabilité peut être engagée parce qu’il y a des suspicions, donc il faut poursuivre ».
Mardi 17 décembre 2013 : IBK à l’inauguration du barrage hydroélectrique de Félou
Le barrage hydroélectrique de Félou, situé à une quinzaine de kilomètres de Kayes est inauguré par les chefs d’Etat du Mali, de la Guinée-Conakry, de la Mauritanie et du Sénégal, tous membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
D’un coût d’environ 221 milliards de F CFA (près de 25,7 millions d’euros), cet ouvrage est cofinancé par les quatre pays, l’Association internationale pour le développement (IDA) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Doté d’une puissance de 60 Mgw, ce barrage est l’œuvre du consortium chinois Sinohydro Corporation, constructeur du barrage des Trois-Gorges en Chine. Cette infrastructure va permettre aux quatre pays concernés d’améliorer leurs capacités énergétiques.
Mercredi 18 décembre 2013 : Victoire du parti présidentiel et de ses alliés au second tour des élections législatives
Le ministre de l’Administration territoriale, Moussa Sinko COULIBALY, a annoncé que le parti du Président Ibrahim Boubacar KEITA et ses alliés ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives. Les résultats officiels de ce second tour doivent encore être confirmés et validés par la Cour constitutionnelle dans les prochains jours. L’entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale marquera la fin de la période de transition politique au Mali.
Mercredi 18 Décembre 2013 : le FMI accorde au Mali US $ 9,2 millions de décaissement Le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé aujourd’hui un nouvel accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) pour le Mali pour un montant équivalent à 30 millions de DTS (environ US $ 46,2 millions ou 32 pour cent du contingent). L’approbation permet le décaissement immédiat d’un montant équivalent à 6 millions de DTS (environ 9,2 millions de dollars US). Le programme des autorités vise à réduire la vulnérabilité de la balance des paiements et jeter les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive. Les efforts de réforme se concentrent sur la politique fiscale et l’administration des recettes, la gestion des finances publiques et l’amélioration de l’environnement des affaires.
Jeudi 19 décembre 2013 : Forum national des jeunes sur la réconciliation, la consolidation de la paix et la reconstruction du pays
Le président Ibrahim Boubacar KEITA a présidé jeudi à Bamako l’ouverture d’un forum national des jeunes sur la réconciliation, la consolidation de la paix et la reconstruction.
Organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports et conçu comme un forum d’échanges, de réflexion, d’analyses et de propositions, ce forum national des jeunes s’est tenu les 19 et 20 décembre au Centre international des conférence de Bamako (CICB), avec la participation de près de “300 participants, soit 20 délégués par région et chacune des 6 communes du district de Bamako”.
Dimanche 22 décembre 2013 : 11 200 jeunes formés
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane BABY, a lancé la formation professionnelle de 11 200 jeunes afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle pour contribuer au développement socioéconomique national.
Cette session de formation qui durera deux ans, concerne plusieurs domaines tels que la couture et la menuiserie métallique. Ce projet de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté du Président Ibrahim Boubacar KEITA de créer 250 000 emplois sur une période de 5 ans. Pour permettre de mieux concrétiser cette vision présidentielle, au-delà de ce lancement, plusieurs autres initiatives ont été prises par le département de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Ces dispositions concernent par exemple l’adoption d’une politique nationale de formation professionnelle et la recherche de financement pour l’exécution du programme décennal du développement de la formation professionnelle.
Lundi 23 décembre 2013 : Signature de 4 conventions d’un montant de plus de 121 milliards F CFA
Le Gouvernement a signé lundi à Bamako avec la Banque mondiale, quatre conventions pour un montant global de plus de 121 milliards F CFA pour accompagner le développement de notre pays. Les quatre conventions signées concernent plus précisément le projet d’alimentation en eau potable du district de Bamako, le projet de reconstruction et de relance économique et le projet de gestion des ressources naturelles et changement climatique.
Jeudi 26 décembre 2013 : Le Mali réintègre l’AGOA
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA s’exprimant devant les organisations de la société civile venues lui présenter leurs vœux de nouvel An, a accueilli avec “un immense bonheur” la décision du Président américain, Barack OBAMA, de réintégrer le Mali au sein de l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), après sa suspension consécutive au coup d’Etat du 22 mars 2012.
Le président américain a signé l’acte de réintégration lundi 23 décembre 2013. Et selon un diplomate américain en poste à Bamako, cette mesure a été prise pour saluer “le retour à l’ordre constitutionnel ainsi que les progrès immenses réalisés par le pays en matière de démocratie”.
Samedi 27 décembre 2013 : ATT poursuivi pour haute trahison
Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée Nationale, siège de la Haute Cour de Justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République pour haute trahison.
(…) L’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs de ce dossier.
L E D É S A S T R E !
Le Mali était entre doute et espoir en 2013.
En 2014 il est plongé dans le désespoir total avec la perte de Kidal tombé dans un contrôle exclusif des voyous armé, un gouvernement hyper corrompu, qui jongle entre népotisme et affairisme avec l’argent public.
Absence de nouveaux projets de développement dans le pays et le ralentissement voire l’arrêt net des travaux des projets entamés sous ATT.
Comme ci le malheur ne vient jamais seul, les partenaires financiers coupent les décaissements de leurs fonds au pays, les prix flambent et les revenus des travailleurs stagne voir régresse.
Dans ces conditions de loyer cher, de factures d’électricité qui se corsent, du prix des denrées de première nécessité qui galopent, chacun peu comprendre la galère d’un chef de famille qui n’a que son maigre salaire ou sa retraite pour nourrir et soigner une famille dont ses enfants diplômés n’ont aucune perspective d’emploi dans un pays qui n’en crée pas.
L’investissement public est à l’arrêt et l’investissement privé est fortement découragé par une politique de népotisme et corruption alimenté directement par Koulouba et ses valets.
Donc pas d’investissement, pas d’emploi et pas de perspective pour une jeunesse désœuvrée et laissée pour compte.
Au même moment IBK voyage comme un prince du golf, imbu de sa personne, il s’image roi sur un trône en or massif.
Il se noie dans un luxe indécent et dans une exubérance coûteuse pour le contribuable malien pour assouvir son dessein malsain d’une jouissance ignoble et inutile à la tête d’un État malade et moribond.
Et quand on lui reproche ses frasques et lustres inopportuns, il verse dans la délation et le parjure en mentant vertement aux maliens qui l’ont donné leur confiance il y a un an et qui baignent dans la misère et l’amertume d’un rendez-vous manqué.
Il ment sur les anciens régimes, il ment sur l’armée et il conjure à son premier ministre et à ses ministres de faire de même.
Cette avalanche de mensonges d’état a ternit le peu de crédit qu’avait cette organisation de malfaiteurs qui se nomme gouvernement au Mali.
Le peuple malien et ses préoccupations sont repoussés aux calendes grecques, gentiment mis aux oubliettes alors que les menteurs professionnels se la coulent douce avec son argent.
L’UNTM est fâchée, l’opposition est fâchée, le FMI est fâché et la jeunesse révoltée mais les voyous armés dansent au nord.
Mais pour IBK et ses laudateurs, une horde de parvenus de la 25ème heure, abondamment doté d’une idiotie rare, croient dur comme fer que les revendications légitimes du peuple fatigué du Mali, sont l’ouvre de spécimens “aigris”, “jaloux”, “méchants”, “hypocrites” et “Hassidi”.
Leur folie douce en débordement se joue désormais sur twitter pour débiter des âneries les unes plus grosses que les autres.
Mais l’homme qui conduit bien le cheval et l’homme qui est tombé du cheval, c’est le même individu, dit un proverbe bambara.
Wa salam!
Regardez bien la photo!
En toute discrétion, notre Mande mansa est en train de piquer la montre de François Hollande, qui ne se méfie pas! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Que voulez-vous, à force de fréquenter les mafieux on prend des mauvaises habitudes c’est obligé! Heureusement que les photographes du journal Français Le Monde étaient là! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
C’est pour ça que les investisseurs étrangers ne veulent plus venir chez nous: Ils se font tout piquer à Koulouba! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Sacré Mande mansa-Kankélétigui-Frère de Tomi! 😆 😆 😆 😆
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