Annoncé comme un sauveur, un homme charismatique et un homme de parole (je fais ce que je dis), IBK, après un an d’exercice du pouvoir semble voir la réalité et tomber de son piédestal. Car, non seulement les nombreuses attentes n’ont pas été comblées, mais aussi les promesses électorales sont loin d’être réalisées. Or, lors de la campagne des élections de 2013 et bien avant, l’actuel président avait amadoué les maliens en criant sur tous les toits qu’il est un homme de parole, qu’il fait ce qu’il dit. Toutes choses qui lui ont valu l’appellation « Kankéletigui » par ses fans. Mais le constat est qu’après un an d’exercice de pouvoir, beaucoup de choses dites par celui qui se qualifie « d’homme de parole » n’ont pas été réalisées et le bilan est presque négatif. Maintenant la question est de savoir où est passé le Kankéletiguiya ? A-t-il volé en éclats ? Est
La politique est la manière de gouverner un Etat, de diriger les affaires nationales et les relations internationales d’un Etat. A cet effet, un grand homme politique doit être souvent flexible, avoir une grande adaptabilité aux circonstances. On ne dirige pas des hommes comme des animaux. De tout cela, IBK en faisait fi à cause de sa boulimie du pouvoir.
Mais, après un an d’exercice du pouvoir, il s’est rendu compte de la réalité qu’une nation ne se gère pas comme un parti politique, encore moins une famille. Mieux, il a su aussi qu’il est plus facile de critiquer étant à côté que quand on a les mains dans les affaires. Il a su aussi que la gestion d’une nation n’est pas du tout facile. Lui, qui s’était toujours leurré en jetant l’anathème sur ses prédécesseurs, réalise maintenant que ce n’est pas « facile ». Autrement dit, d’une attitude rigide « j’ai dit, je fais » ou encore « je fais ce que j’ai dit », IBK semble désespérément adopter une position beaucoup plus souple non seulement envers ses prédécesseurs, mais aussi en ce qui concerne la gestion du pays. Car, lui qui s’était qualifié comme la solution pour le Mali, a lamentablement échoué au terme d’un an d’exercice du pouvoir. De son élection à nos jours, très peu d’actes concrets ont été posés, mais seulement beaucoup de discours populistes creux et revanchards. Après un an d’exercice du pouvoir, IBK doit savoir qu’une nation ne se gère pas par le cœur, mais par la raison, l’esprit.
En un an d’exercice de pouvoir, très peu de choses ont été réalisées parmi les nombreuses promesses tenues par celui qui se fait appeler Kankéletigui, IBK, lors de la campagne de l’élection présidentielle en juillet et Août 2013. Où est parti donc le « Kankéletiguiya ? ».
MD