L’armée non plus n’est pas dans une position confortable. Elle, chargée de défendre l’intégrité territoriale du pays s’enlise chaque jour dans une crise sans précédente. Ses rapports de force avec l’ennemi sont inégaux. Les Forces armées maliennes manquent de matériels, de formation et de moyens adéquats pour atteindre leurs missions. Avec de simples pistolets contre des bandits armés à l’arme lourde, que peut faire un policier en cours de munitions lors d’un braquage ? Que peut faire un militaire, à la fleur de l’âge, envoyé pour sécuriser une zone que même une grande puissance comme la France n’a pu pacifier. «C’est le soldat qui meurt, et rarement le général, qui, lui, met la met sur le cœur quand le tien reçoit une balle», telle peut être une caricature de la situation, en empruntant les paroles du célèbre reggae man Tiken Jah Fakoly. Non, l’indépendance de l’armée n’est pas pour maintenant. Notre président l’a avoué à Sikasso, des puissances étrangères l’empêchent d’équiper sa propre armée. C’est un ultime appel au peuple car il se sent impuissant face à cette situation. Le pays entier doit prendre la mesure de cette confession publique d’IBK, en résistant, en combattant, dans l’union, l’occupation étrangère. Cela pourrait débuter par un boycott actif et accéléré des produits et biens de consommations provenant de ces puissances en question. Car l’heure est grave. Il n’y aura pas de salut en dehors d’un combat sanglant contre la présence de l’armée française au Mali. Il n’y aura pas de paix dans ce pays que nous a légué Soundiata Keita, sans la guerre. L’affront est inévitable! Tel pourrait être le sens caché du message du Président. Quand la France sera partie, le peuple pourra enfin se réconcilier avec son histoire. Le problème du Nord sera enfin réglé. Par la bataille. Car il n’y a pas de paix sans guerre. Allemands et Français se sont combattus hier, aujourd’hui l’Allemagne et la France constituent pourtant la locomotive de l’Union européenne.
Le Président IBK, à l’instar des millions de Maliens, est très inquiet pour le devenir du pays. Même si son calme olympien laisse penser qu’il contrôle la situation. A cette croisée des chemins, nous avons le devoir de constituer, chacun à son niveau, un pilier d’un pont historique pour la traversée de notre peuple. A 70 ans, la parole du président Keita raisonnant depuis Sikasso est le dernier appel pour la jeunesse. Son dernier combat peut-être. Retenons la leçon de Sikasso.
H.L
On avait acquis notre indépendance le 22 septembre 1960, mais on l’a perdu huit ans plus tard…
En ce moment, on est même pas seulement dépendant, on est parasite même… 🙁
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