Amadou Koïta, porte parole du FDR : Un fidèle parmi les fidèles

S’il y a un homme politique qui a su assumé l’héritage d’Amadou Toumani Touré après son renversement du pouvoir le 22 Mars 2012, c’est bel et bien le jeune  Amadou Koïta du parti UMAM (à noter que l’homme  a été membre du conseil exécutif national du PDES comme président des jeunes dudit parti). Et pourtant avant la chute du régime d’ATT, l’ancien leader estudiantin avait subi toutes sortes de brimades et de coups bas orchestrés par des gens qui se croyaient plus fidèles au héros du 26 Mars 1991.

Aujourd’hui en cette période de crise suite au coup d’état qui a conduit à la démission du président ATT, la vérité a fini par se savoir car tous ceux qui ont combattu le jeune Koïta ont préféré retourné leur veste pour les uns tandis que les autres ont préféré fuir le pays.  Du coup le honni d’hier est aussitôt devenu le héros d’aujourd’hui au péril de sa vie. Homme  d’idéal et de conviction, Amadou Koïta avait choisi d’accompagner le Général Amadou Toumani Touré lorsque ce dernier a décidé de solliciter le suffrage des maliens en 2002. D’association en passant par le Mouvement Citoyen jusqu’au parti PDES, le jeune Koïta  a été au cœur de toutes les actions positives en faveur de la promotion de son idole.  Ce qui lui a valu d’être surnommé le guerrier, le détonateur de la jeunesse du mouvement citoyen.  Ses discours et slogans ont permis de mobiliser des milliers de jeunes pour la victoire d’ATT en 2002 et 2007. Malheureusement pour lui son idole fut envahit et dominé par des opportunistes avérés et  de tout acabit qui vont faire exploser le PDES au sujet de la désignation du candidat à la présidentielle de 2012 qui n’aura finalement eu lieu. Sentant son ascension fulgurante car adulé et écouté auprès  d’ATT, ces opportunistes vont tout mettre en œuvre pour lui nuire. Ce qu’ils ont pu le faire en lui  mettant dos à dos avec  le héros du 26 mars 1991. Du coup le jeune Koïta est considéré comme un rebelle au sein du Mouvement Citoyen puis du Parti PDES contre les idéaux et le projet de société du parti dirigé par Hamed Diane Semega en témoigne les soubresauts du premier congrès ordinaire du PDES. Ne pouvant plus contenir les calomnies et combines, Amadou Koïta  fut contraint de quitter le PDES avec Bittar pour créer l’UMAM. Après la chute du régime d’ATT, ceux qui criaient sur les toits du monde entier et qui avaient juré  sur la tête de leurs parents de lui être fidèles, ont disparu. Ainsi certains ont préféré faire allégeance aux nouvelles autorités et d’autres ont tout simplement fui le pays. Et tous les jours on entendait dire que ATT a fait ceci, ATT a fait cela sans que ces partisans fidèles ne pipent mot. Pourtant ces gens ont tout eu avec le président ATT au moment de sa présidence (Promotions, honneurs, argent, protections).  C’est dans cette situation que le jeune Koïta a décidé de rompre le silence en défendant ATT à la grande surprise des uns et des autres. « Je suis convaincu qu’ATT est dans le regret d’avoir écouté les méchantes pour nuire à Koïta. Le cas le plus frappant c’est que les 22 jeunes morts du Mouvement Citoyen en revenant de Gao n’ont jamais été pris en charge. Toutes les promesses promises n’ont pas été réalisées et tout est revenu sur le dos d’Amadou. Pour Moi ATT doit demander pardon  pour avoir été trompé par les personnes qui se croyaient plus proches » déclare un jeune du front du refus très émerveillé.  Ce courage politique lui a permis d’être nommé porte parole du FDR qui s’oppose au putsch du 22 Mars. On peut dire avec cette nouvelle donne politique Amadou Koïta est bien parti pour devenir un des grands leaders politiques du pays. Pour cela nous lui souhaitons bonne chance à condition qu’il  reste fidèle à sa conviction et à son idéal. Ce dont la nouvelle génération a tant besoin pour rompre avec la politique politicienne.
Moussa Bamba  

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