Amadou Koïta à l’aube : « IBK doit présenter des excuses au peuple malien »

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Le Mali va mal et même très mal. Pris dans un tourbillon entre un marasme économique et une crise financière sans précédent, un front social qui couve, des malversations et détournements de deniers publics, une maladie qui lui arrache ses fils et des pourparlers inclusifs d’Alger interrompus, le pays cherche vainement sauveur. En attendant, des acteurs politiques écœurés dénoncent, à l’image de Amadou Koïta, président du Parti socialiste-Yeelen Kura. Ce jeune leader politique, qui fut porte parole du Fdr, ne mâche pas ses mots face aux dérives du régime d’IBK. De l’agenda de son parti à la gestion catastrophique du pays par l’actuel pouvoir, en passant par le choix de l’opposition, les pourparlers d’Alger, la fièvre à virus Ebola, Amadou Koïta, n’occulte aucun sujet. Interview.

 

Amadou Koïta à l’aube : « IBK doit présenter des excuses au peuple malien »
Amadou Koita

L’Aube : Comment se porte le PS Yeelen Kura ?

Amadou Koïta : Le PS Yeelen Kura n’a qu’un an, mais il se porte bien, puisqu’il est animé par des hommes et des femmes venus dans la politique pour servir le pays. Ils se sont d’abord retrouvés aux côtés du président Amadou Toumani Touré. Pendant dix ans, ils ont accompagné le président ATT dans son œuvre de construction d’un nouveau Mali. Aujourd’hui, le PS Yeelen Kura est implanté dans cinq régions du Mali et dans le District de Bamako, de Kayes à Mopti, à l’exclusion des régions du nord. Le parti est animé par de jeunes cadres qui croient en la politique et qui veulent redonner à la politique ses lettres de noblesse. Car, les hommes politiques ont été taxés de tous les péchés d’Israël dans ce pays, à tort ou à raison. Or, la politique n’est pas que l’art du mensonge ; elle ne saurait être l’apanage d’hommes sans vision qui gouvernent un peuple sans mémoire. La politique, c’est d’abord une vision, c’est ensuite une éthique, la moralité, c’est enfin l’art de gérer la cité. On ne peut gérer la cité que lorsqu’on se montre exemplaire. Tel est notre cas, et tel est notre comportement en nous inscrivant dans l’opposition.

 

Justement, pourquoi vous avez choisi d’aller à l’opposition?

En nous inscrivant dans l’opposition, nous avons respecté nos engagements. Après le coup d’Etat de mars 2012, nous avons été parmi ceux qui ont dénoncé cette violation de la constitution du Mali qui en fait, en son article 121, un crime imprescriptible. Nous avons fait partie du Fdr et assumé notre appartenance à ce Front, estimant qu’un coup d’Etat n’a jamais été une solution pour le pays. Ensuite, nous avons signé la plateforme élaborée par le Fdr en vue d’aborder l’élection présidentielle. Nous avons tenu à respecter cette plateforme en soutenant le candidat Soumaïla Cissé aussi bien au premier qu’au second tour de la Présidentielle. Soumaïla n’ayant pas gagné l’élection, les principes démocratiques nous commandaient d’être à l’opposition. Nous nous opposons à ceux qui ont pendant un moment condamné le coup d’Etat, mais qui ont accompagné le coup d’Etat ; mais aussi à ceux qui ont béni et soutenu ce coup d’Etat et qui se disent encore républicains et démocrates. Nous sommes l’opposition avec des hommes et des femmes qui se sont battus pour que le Mali dans le giron de la communauté internationale, dans la normalité constitutionnelle et dans la stabilité politique et social. C’est grâce donc au Fdr que nous sommes retournés à l’ordre constitutionnel.

 

Quel est l’agenda politique du PS Yeelen Kura à court terme ? 

Notre perspective aujourd’hui, c’est de nous préparer pour les élections communales à venir. Aux dernières législatives, nous avions en lice deux candidats qui n’ont pu être élus. Parce qu’il n’y a pas de vote utile chez nous ; le vote est fonction non pas de la qualité du candidat, amis de son poids financier.

 

Les élections communales sont des élections de proximité qui nous permettront dans l’avenir de pouvoir réaliser un certain nombre de programmes que nous avons pour le Mali parce que nous que la décentralisation doit être renforcée. Initiée depuis plus de vingt ans, nous constatons malheureusement que la décentralisation n’est pas allée jusqu’au bout puisse qu’il n’y a pas eu beaucoup de transferts de ressources financiers et juste quelques transferts des compétences. Ce qui fait que les collectivités ne sont pas maîtresses de leur destin.

 

Si les populations choisissent de porter leur confiance aux différents candidats du PS dans leurs localités respectives, je suis sûr qu’ils pourront apporter le changement tant souhaité et une nouvelle manière de gouvernance. Le maire joue un rôle extrêmement important dans le développement de la cité. Ailleurs, le maire est un président bis qui ne dit pas son nom ; malheureusement chez, les maires sont assimilés à des spéculateurs fonciers. Nous voudrions pouvoir contribuer à changer cette tendance. C’est notre calendrier et notre ambition pour les élections communales. Et, nous osons espérer que d’ici là les Maliens auront compris qu’on doit voter un homme pour les idées qu’il porte et non pour les moyens qu’il a.

 

Quel est le jugement du PS Yeelen Kura de la gestion d’IBK ?

IBK n’a pas répondu aux attentes. Il était le candidat du changement, celui qui devait ramener la paix, qui devait permettre au Mali d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire malien ; il a été le candidat qui a bénéficié de 77% des voix des Maliens qui ont voté en 2013 ; mais force est de reconnaître que sur les plans politique, institutionnel, sécuritaire, économique et social, c’est un recul.

Sur le plan sécuritaire, IBK est allé battre campagne à Kidal lors de l’élection présidentielle, mais aujourd’hui, aucun officiel malien ne peut se rendre à Kidal.

Sur le plan institutionnel, IBK a été le premier président démocratiquement élu à violer la Constitution malien en refusant de faire la déclaration publique de ses biens.

Sur le plan social, en moins d’un an, on a vu l’agitation voire l’ébullition du front social. Nous avons eu les examens les plus catastrophiques de l’histoire de notre pays, au DEF et au BAC. Nous avons vu également l’Untm décrété 48h de grève et déposé un préavis de 72 heures. C’est du jamais vu dans l’histoire du Mali depuis l’avènement de la démocratie pluraliste.

 

Sur le plan économique, jamais l’économie malienne ne s’est vue aussi chaotique ; elle va à vau-l’eau. L’argent se fait rare par la faute de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui et qui ont pourtant décrété l’année 2014, année de lutte contre la corruption. Au contraire, ça a été l’année des scandales, des surfacturations, l’année où la communauté internationale et les institutions financières qui ont aidé le Mali à se relever a été obligée de suspendre son appui financier. Cette suspension a eu des conséquences incalculables pour l’économie malienne, surtout pour les couches les plus démunies puisque le déficit budgétaire du Mali est financé par l’appui budgétaire du Fmi et de la Banque mondiale. Aujourd’hui, nous attendons de savoir si les sanctions du Fmi seront levées ou pas.

 

Avec 29 milliards de FCFA volatilisés, des marchés de gré à gré ; pour celui qui déclarait que tous les Maliens sont libres et égaux, pour celui qui disait qu’on n’est pas Homme d’Etat pour faire la promotion d’un tel ou d’un tel, nous nous rendons compte que, dans la pratique du pouvoir, ce ne sont que des slogans. Les Maliens attendent encore de savoir combien a coûté l’avion présidentiel qui suscite tant de polémiques : 20 milliards ? 21 milliards ? 17 milliards ? Ou bien 8 milliards ?

 

Tout cela prouve que nous sommes gérés par des hommes qui posent des actes contraires aux engagements pris vis-à-vis du peuple. Donc, le bilan d’IBK, sans risque de me tromper, est catastrophique. Nous avons peur pour l’avenir de notre pays. Surtout avec les négociations d’Alger qui piétinent, parce que nous n’avons pas pu prioriser les actes.

Quand IBK venait au pouvoir, il a trouvé que le nord du Mali était entrain de se pacifier. Le processus de dialogue était entamé avec l’accord de Ouagadougou. Il suffisait juste d’avoir le sens des priorités en s’attaquant d’office à ce dossier pour qu’on n’en soit pas là où nous en sommes aujourd’hui. Nous payons aujourd’hui cash les errements, les hésitations de la gestion sans vision de nos affaires publiques. Bref, c’est un bilan qui nous laisse sur notre faim.

 

Comment voyez-vous l’issue des pourparlers d’Alger où se négocient aujourd’hui l’avenir du Mali, celui de son peuple et de sa nation ?

Tout le Mali est effectivement suspendu aux négociations d’Alger qui est à sa troisième phase. Avec le document de synthèse de la Médiation remis aux deux parties lors de la deuxième phase, nous avons senti de la part du gouvernement une certaine volonté de dissimuler, parce que nous, acteurs politiques, avons été obligés d’aller chercher ailleurs ce document pour en savoir plus. Ce document, s’il est adopté tel que présenté, est un recul pour le Mali, puisqu’il accorde un fédéralisme qui ne dit pas son nom.

 

Les informations qui nous proviennent d’Alger depuis le début de la troisième phase ne nous rassurent guère. Il y a blocage. Nous apprenons même que les pourparlers sont interrompus. Tout ça par la faute d’IBK. Le président de la République aurait dû comprendre que la gestion de ce dossier dépasse la capacité d’un seul homme, d’un seul parti politique. Que c’est une cause nationale et une question d’intérêt national qui nécessitent l’implication de l’ensemble des forces vives de la nation. Nous, à l’opposition, nous avions souhaité qu’un cadre soit créé où les Maliens se retrouvent, discutent et adoptent une proposition consensuelle de sortie de crise du peuple malien. Ça allait non seulement renforcer la position du gouvernement, amis aussi faire comprendre à la Médiation et à ceux qui ont pris les armes que, concernant cette question du nord, les Maliens sont d’accord sur l’essentiel. Cela n’a malheureusement pas été fait. Nous aurions voulu que le président nous implique au lieu de nous convoquer à Koulouba pour nous informer de la situation.

 

Nous osons espérer que ceux qui ont pris les armes reviendront à la raison. Mais tout ça, ce sont les conséquences de la visite malencontreuse, aventurière et dévastatrice  du Premier ministre Moussa Mara le 17 mai à Kidal. Cette visite nous a fait perdre des positions au nord et un certain crédit vis-vis de la communauté internationale. Par cet acte, c’est l’ensemble du peuple malien qui souffre, qui est touché dans son orgueil, dans sa dignité. Malheureusement, on n’a pas aujourd’hui les moyens de rétablir nos positions d’antan à Kidal. Quand on pose de tels actes, on doit assume et alors tirer les conséquences. Mais, ironie du sort, ce même Premier ministre continue à vouloir donner des leçons aux autres Maliens là où lui, il est le problème. A sa nomination, il nous a promis l’éthique, la moralité, la bonne gouvernance. Mais, c’est sous son règne que nous subissons la suspension de l’appui budgétaire. Voilà comment le Mali est géré. Cependant, nous espérons que l’Algérie et la communauté internationale viendront au secours du Mali pour qu’une paix juste et définitive soit de retour au nord de notre pays.

 

Au même moment la fièvre hémorragique à virus Ebola sévit à Bamako. Qu’est-ce que vous pensez de la gestion faite de cette maladie par les plus hautes autorités ?

Ebola est une maladie extrêmement dangereuse, qui tue plus que le Sida.  Il y a un sérieux problème de gestion de cette maladie qui se pose. Après le premier cas, la fillette de Kayes, on avait pensé que ce cas était accidentel et que le gouvernement allait prendre toutes les mesures et précautions nécessaires afin que le Mali soit à l’abri. Nous avons assisté à des campagnes de publicité à la télé, à des sorties intempestives des autorités sanitaires pour rassurer les populations. Mais, ce qui s’est passé par la suite est excessivement grave. En effet, aucune mesure de contrôle fiable n’a été prise à la frontière guinéenne après le cas de la fillette de 2 ans. Car, un second malade a passé allègrement la frontière pour venir se soigner à la polyclinique Pasteur à Bamako. Il est décédé deux jours après ; son infirmier traitant aussi est mort par la suite. Mais, c’est deux semaines après que le peuple malien a été informé. Plus de 300 personnes ont été mises en quarantaine, on dénombre 5 morts. Les autorités font comme si de rien n’était, et invoquent le destin. Ce n’est pas une question de destin, c’est un problème de gestion des affaires publiques. Comment une clinique aussi réputé que Pasteur peut se permettre un tel travers ? Comment les autorités politiques, administratives et sanitaires ont-elles pu faire preuve d’un tel laxisme ? Autant les autorités ont refusé de fermer la frontière avec la Guinée, autant elles devaient prendre toutes les mesures précautions nécessaires pour évite l’entrée de la maladie au Mali par cette frontière. Quant à la polyclinique Pasteur, une référence en Afrique de l’ouest, elle vient de prouver que la vie des Maliens lui importe peu. L’essentiel pour les responsables de cette clinique, c’est d’avoir le contrat des miniers, le contrat de la Minusma et comment faire fonctionner la structure. Nous demandons que le gouvernement ouvre une enquête par rapport à ce qui s’est passé à la clinique Pasteur. En Chine, la dame impliquée dans l’affaire du lait frelaté a été exécutée ; récemment au Burkina quand il y a eu coupure de courant au moment de la passation du pouvoir, le lieutenant-colonel Zida n’a pas hésité à ordonner l’arrestation du directeur général de la Sonabel (ndlr :Société nationale d’électricité du Burkina) après avoir abrogé son décret de nomination. Ici, les autorités sont entrain de couvrir ceux qui sont responsables de l’introduction de ce virus dans notre pays.

 

 

Le pouvoir d’IBK, c’est aussi le scandale des surfacturations ?

C’est très très grave pour l’avenir d’un pays. Notre économie et notre paysage financier sont à genou. Aujourd’hui, on ne peut pas payer plus de 5 millions de FCFA au trésor public. On ne peut pas payer la dette intérieure. A partir du 15 du mois, on n’émet plus payer de chèque à ceux qui ont eu de marchés exécutés avec l’Etat. De nos jours, nos départements ministériels fonctionnent difficilement puisqu’il y a eu un collectif budgétaire à la suite de la suspension de l’appui budgétaire du Fmi et de la Banque mondiale. Par exemple, le département de l’équipement et des transports est ridicule en ces temps où à Bamako, on n’évite pas les trous, mais on choisit ses trous. L’eau et l’électricité sont entrain de devenir des denrées rares. Bref, c’est le malvivre.

 

L’image du pays a été ternie avec ces scandales de surfacturation. Un pays qui avait bénéficié de plus de 2 milliards d’euros d’appui de l’Union européenne, un montant mobilisé par la Transition. Les nouvelles autorités devaient tout simplement créer les conditions pour ramener ces fonds afin de développer le pays. Malheureusement, nous avons vu des dirigeants pressés de s’enrichir.

 

Lors de la dernière rencontre avec l’opposition, le président de la République a dit que dans aucun pays du monde, l’achat d’un aéronef de commandement n’a fait l’objet d’un appel d’offres et que si c’était à refaire qu’il le referait. Ce qu’il ne dit pas, c’est que dans aucun pays du monde, l’achat d’un aéronef de commandement n’a entraîné la suspension de l’appui budgétaire des institutions de Bretton Woods. Dans aucun pays du monde, l’équipement de l’armée n’a entraîné la suspension de l’appui budgétaire, avec ses conséquences. Ce sont deux rapports émis par deux structures nationales qui prouvent qu’il y a eu des malversations, des détournements des deniers publics. Et ceux qui sont indexés continuent à exercer dans le gouvernement. Toutes choses qui prouvent que, IBK, qui avait rassuré le peuple malien que nul n’est et ne sera au-dessus de la loi, a sciemment crée et entretenu une justice à double vitesse. Puisqu’il y a des gens qui croupissent en prison pour un détournement d’un million de FCFA et, d’autres, accusés de détournement de plusieurs milliards qui vaquent librement à leurs affaires. D’ailleurs, ceux-ci continuent à répliquer même au rapport du Vérificateur général, comme pour noyer le poisson dans l’eau. C’est regrettable pour des gens qui se disent propres, ni n’avoir jamais détourné un centime du peuple malien.

 

Et le code de commandement en dix points que le Premier avait amené dans ses valises et fait signer par ses ministres? Il avait rassuré le peuple malien que ses ministres seront évalués tous les trois mois. Ça fait huit mois qu’il est à la tête du gouvernement malien : quel est son bilan, Qu’est-ce qu’il a pu apporter au peuple malien ? Qu’est-ce qu’il a posé comme acte concret qui a pu contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Maliens? RIEN ! A part des scandales financiers, à part également la perte de Kidal.

Je pense le peuple malien a vite compris qu’il n’a pas fait un vote utile le 28 juillet 2013 ; et il est entrain de le payer cher. Ces hommes politiques qui entourent le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, n’ont jamais été avec lui, ils ne’ sont qu’avec le pouvoir. Ils sont là, non pas pour le Mali, mais pour leurs propres intérêts, ayant collaboré avec tous les régimes. Ce n’est pas avec ceux-là qu’on peut construire un Mali émergent et le Mali de nos rêves.

 

Ce tableau montre que tout va mal au Mali. Quelles solutions pour une sortie de crise ?

Il faut que les hommes et les femmes reviennent aux fondamentaux, c’est-à-dire le respect de la parole, le respect de la chose publique et le respect du peuple malien. On ne peut pas promettre au peuple malien le changement, le bonheur, la paix et, qu’en un an de pouvoir, le pays se retrouve dans la situation qui le caractérise aujourd’hui. Cependant, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Comme le lui a demandé l’opposition, notamment Tiébilé Dramé, le président de la République devrait s’adresser à la nation et présenter ses excuses au peuple malien, puisque les hommes qui ont fauté sont sous sa responsabilité.

 

Maintenant, il faut redorer la pratique politique dans ce pays. Le peuple malien est un peuple patient, mais qui est meurtri dans son for intérieur. Il y a une crise de conscience qui s’est installée. Voilà pourquoi, on veut instrumentaliser la religion pour avoir une base politique. On se promène de mosquée en mosquée pour faire des incantations « Dieu ! Dieu ! ». Dieu est là pour tout le monde. Et ce n’est pas en parcourant les mosquées que Dieu va nous venir en secours ; c’est en changeant de comportement ; c’est en étant exemplaires vis-à-vis de nous-mêmes.

 

Ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir et qui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, qu’ils sachent que la roue de l’histoire tourne. Et l’histoire jugera tout un chacun.

Faut-il un gouvernement d’union nationale ? Je réponds NON. Ce n’est pas le pays qui est en crise, ce sont ceux qui sont aux affaires de l’Etat qui l’ont mis dans cette situation. La transition les a légués un pays qui était entrain de sortir de l’ornière. Ils ont hérité d’un pays  où le Mali a exercé sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Ils ont hérité d’un pays où il y avait 2000 milliards de FCFA disposés à Bruxelles pour aider le pays à reprendre son développement. Ils ont dilapidé tout de trésor dans des affaires d’avion, de surfacturations, de garanties bancaires. Aujourd’hui, on demande au président de la République de reprendre la main parce qu’il est le seul qui répondra de son bilan.

 

Réalisée par Sékou Tamboura

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17 COMMENTAIRES

  1. Dans cette affaire je donne raison au juge….. il a été agresse dans son bureau et cela en dehors des heures de service (delibere) par un soit disant honorable qui n’en est certainement pas un… La vulgarité a atteint un niveau insoupçonné dans mon pays… tout le monde se trouve des qualités pour faire de la politique car c’est le seul moyen de devenir riche en quelques heures, de moto BB RS a la 4×4, aux milliards et au palais.
    Depuis que des badauds ont envahi le palais, drogues par des politiciens qui voulaient a tout prix devenir President ou Premier Ministre, je me suis dit le Mali des analphabètes et des cheytanes est entrain de s’installer.
    IBK est un porte malheur il faut le dégager….. Son assemblée est irresponsable… aller en grève pour soutenir la vulgarité et la barbarie….. on est dans quel pays…….?

  2. FOUTAISES CE MONSIEUR DU FDR DEVRAIT REFLECHIR A DEUX FOIS AVANT DE PARLER APRES QUE LEUR CLAN AIT PILLE CE PAYS PENDANT LES 20 DERNIERES PASSEES………….CEST VRAIMENT IGNOBLE DE LEUR PART DE VOULOIR FAIRE PAT BLANCHE AUJOURDHUI ALORS QUE LES PLAIES PUENT ENCORE………

    💡

  3. LES AIGRIS DE MALIWEB DOIVENT LAISSER NOTRE PAPOU NATIONAL EN PAIX!!! QU’EST-CE QU’IL A FAIT ENCORE? LE FAIT D’ACCEPTER IBK COMME EPOUX, EST UN CRIME COMMIS PAR AMI SOUROUNI ET NON PAR IBK. LE FAIT D’AVOIR KARIM KEITA COMME FILS EST UN CRIME COMMIS PAR IBK A’ 50% SEULEMENT CAR LES AUTRES 50% VIENNENT D’AMI SOUROUNI!!! CE NE SONT PAS QUELQUES PETITS MILLIARDS ET UN PETIT AVION QUI REPRESENTENT LA FIN DU MONDE! HARI SINI IBK AURA SES MILLIARDS ET SON AVION POUR LE GRAND PLAISIR DE DOUDOUBA!
    LE GENERAL SANOGO, MOUSSA AG, NFP ET LES AUTRES IDIOTS DE MALIWEB NE SONT QUE DES HASSIDOUW ET DES NIENGOW!(RIRE)!
    LA SEULE CHOSE QUI MANQUE, EST D’AVOIR MISS ORTM ASSISE A’ COTE’ DE SON EXCELLENCE LE PRESIDENT, LE GUIDE ECLAIRE’, LE DIRIGEANT SUPREME, LE DUMENT ET DUREMENT ELU DU PEUPLE, LADJI KABAKO, MAFIA LADJI, MANDEMASSA, ALLAH KA DJONKE’ GNOUMAN EL HADJ IBRAHIM BOUBACAR KEITA! (WALAY JE SUIS ENTRAIN DE RIRE)! “UN VENTRU IMMORAL DU SUD” DE 70 ANS AVEC UNE PETITE DE 20 ANS COMME TASSALE’ TALA!

  4. Un raton comme Koïta, par ta racine il te sera souhaitable d’embrasser la musique c’est par là, peut être que ton salue viendra.

    ————————
    El Hajj niyé se demande sur la nature du gène de l’homme politique malien!

    • Tu as jete ton argent en allant a la Mecque si tu continues toujours a raconter des VOMISSURES du genre “Un raton comme Koïta, par ta racine il te sera souhaitable d’embrasser la musique c’est par là, peut être que ton salue viendra.”. Qu’est ce que sa racine a a foutre dans ce qu’il denonce ici? 😯 😯 😯 😯

      Quelle honte!!!

  5. Pourquoi vous ne lui avez pas demande de presenter ses excuses aux maliens en sa presence a Koulouba l’or de votre intervention. C’est facile de critiquer dans les journaux.
    Si non pendant votre prentation je croyais que vous aviez change de camp pour la majorite loooool

  6. ……Ils tienent des discours quant ils ne sont pas au pouvoir mais une fois aux affaires, on les reconnait plus. Vous dites M.KOITA :que votre partie est aminé par des hommes et femmes qui s’étaient d’abord retrouvés aux côtés du président Amadou Toumani Touré. Pendant dix ans, ils ont accompagné le président ATT dans son œuvre de construction d’un nouveau Mali. (plutôt dans la destruction du MALI ouais) C’est du pareil au même. Sous vous aimez votre pays, vous ne devez pas attendre qu’on vous fait appel pour faire des propositions. Vous avez des élus à l’assemblée nationnale et pourquoi,l’opposition ne remet pas sa proposition au président cette instition? Vous accusez MARA pour sa visite à KIDAL mais, si le cotraire était produit, on allait vous voir encore retourner la veste. Nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive surtout vous les hommes et femmmes politiques. Le MALI est sur les lèvres mais plus dans les coeurs.

    • Franchement vous racontez des histoires. Qui dans ce pays n’a pas travailler avec le president ATT, qui?
      Vous demandez a l’opposition de faire quelque chose qu’elle a faite et qu’elle continue a faire en denoncant legalement et en se plaignant partout ou elle peut pour que les choses changent. Si vous ne voyez toujours pas leurs efforts, c’est que vous etes definitivement et irremediablement AVEUGLE.
      Vous dites que si l’aventure de Mara avait marche…., mais justement Monsieur ca n’a pas marche! Et ca n’a tellement pas marche qu’au jour d’aujourd’hui notre premier ministre menteur soutient mordicus n’avoir pas donne d’ordre. 😯 😯 😯

      Quelle honte!!!

  7. L’argumentaire politique doit évoluer proprement dans le sens de la responsabilité et du droit ! , je sais notre société est au prise avec le fantasme religieux qui préconise des excuses de touts et des pardons de touts !faut’il rappeler l’état du pays et l’avenir des jeunes ? Ceux qui gouvernent ou prétendre à gouverner un jour le savent ! il y’a trop d’abus et d’irresponsabilités de toutes sortes dans notre société…

  8. « IBK doit présenter des excuses au peuple malien »

    Erreur!

    Au stade où il en est, il doit surtout présenter SA DEMISSION!

    J’ajoute que c’est même urgent! 8) 8) 8) 8) 8) Pour la santé du pays, comme pour…sa propre santé! 8)

  9. koita va la bas un parti qui n est représente que par son président toi même en personne si att demande s excuser devant les maliens il va le faire ibk aussi je jure j aime pas ibk ou sont nos milliards de la vente de la sotelma l argent est parti ou toujours dans une banque de place d après ton chef historique c est ton président att qui disait il va jamais enfermer un chef de famille les rapports du vérificateur durant son mandant est toujours dans le tiroir durant ces 10 ans pouvoir l impunité et le laxisme s est installe au mali au moins pour le problème des surfacturations et l avion la justice a été saisie par la nouvelle autorité une fois cas même sa veut dire que les choses bouger un peu il a reconnut des erreurs dans le passage des marches sa été corrige et vous a votre temps qu est qui a été dis moi

  10. Et quand est-ce que les Koita et autres soits disants “democrates” du FDR presenteront leurs excuses au Malien/nes pour les annees de mauvaises gestions de leurs presidents et mentors passes? Ces gens de Koita et autres soit-disants du FDR devraient avoir honte et se taire; et meme faire comme le parti de Blaise au Burkina qui vient de presenter ses excuses au peuple burkinabe pour les degats/devastations/crimes, etc commises. Nos “democrates’doivent prendre cet exemple du Burkina et demander le pardon du peuple.

    • C’est toi qui doit avoir honte de parler comme cela c’est pour éviter le comportement de ces devanciers qu’IBK a été plébiscité par la peuple malien mais si c’est pour revivre encore les mêmes erreurs et que des idiots comme toi sont prêts à tirer sur ceux qui dénoncent ces tares là vraiment je ne comprends plus rien.

  11. IBK n’est pas le genre de dirigeant qui reconnait ses erreurs et demande pardon à son peuple, il reste et restera dans cette erreur par son orgueil mal placé. Il a été toujours comme çà depuis qu’il était Premier Ministre sous Alpha Oumar KONARE; je me rappelle de ce moment quand les journalistes lui parlaient des détournements qu’opéraient Soumaïla CISSE, il répondait en disant”j’assumes, j’assumes”. Même, s’il sait qu’il est en erreur, il continu dans le même sens avec son orgueil incontrôlé et sans limite.

    • Il a dit qu’il assume par ce qu’il n’y avait rien a cacher mon cher, c’est tout. Sinon un revanchard comme IBK ne se serait pas fait prier pour epousseter les vieux dossiers SALES de ses opposants (Soumi, Tiebilen, Amadou Koita, etc) et les presenter au monde entier ne serait-ce que pour avoir la paix dans son BRAQUAGE FINANCIER FAMILIAL du pays.

      Quelle honte!!!

      • Pour les autres d’accord. Sinon pour Koita qu’est ce qu’on peut vérifier sur quelqu’1 qui n’a jamais été responsable. Je me demande s’il travaille même parce que pour cela il faut avoir un parchemin!

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