Le vendredi 20 juillet dernier, l’Alliance pour la promotion de l’excellence (Alpex-Mali) et la Coalition des alternatives africaines dette et développement (Cad-Mali), ont animé une conférence de presse pour dénoncer la prorogation du mandat des députés.
Au cours de cette conférence de presse, elles ont développé devant les hommes des médias l’argument juridique, entre autres, pour l’annulation pure et simple de la loi portant prorogation du mandat des députés. Co-présidée par Aguibou Bouaré, président de l’Alpex-Mali et Sékou Diarra, président de la Cad-Mali, avec à leurs côtés Me Mamadou Diarra professeur de droit ; cette conférence avait pour but d’informer l’opinion nationale et internationale, à travers les médias, que la loi dite de prorogation du mandat des députées de l’Assemblée nationale est une violation de la Constitution malienne de février 1992.
En argumentant leur appréciation, le premier à prendre la parole, Aguibou Bouaré a, tout en se référant aux textes de la Constitution, énoncé qu’aucune situation aussi exceptionnelle soit-elle, ne saurait justifier une telle loi. Selon lui, cette loi n’apporte aucune solution, mais a pour but principal d’enjoliver la situation sociopolitique du Mali. Quant au président de Cad-Mali, Sékou Diarra, il a beaucoup insisté sur l’aspect illégal et illégitime de cette loi. Le mandat des députés élus à l’Assemblée nationale doit prendre fin le 9 août prochain. Par conséquent, ils n’auront plus la capacité de représenter le peuple malien dans les liens de prêts ou de dettes. Il a, aussi, signalé que la Cédéao ne dispose d’aucun pouvoir légal pour contracter un prêt de guerre au nom du Mali, sans l’accord de ce dernier. L’aspect juridique a été soutenu par Me Mamadou Diarra. Ce dernier a déclaré que cette auto-prorogation du mandat des députés serait un acte de trahison contre les Maliens.
Après avoir répondu aux questions des journalistes, les trois conférenciers ont présenté une pétition qui exige, principalement, le dépôt des macarons de l’ensemble des députés à la date du 9 août.
Rokia Diabaté
Mais vous n’avez pas compris que c’est pourquoi nos politiques ont beaucoup aboyé à Bamako et à Ouga. Qui veut aller au chômage ? Personne, Helas! Nos éminents Juristes ont mis du temps à l’ombre. Vous croyez le peuple malien est capable de faire démissionner les complices d’ATT! Non. Rien à faire nous sommes incapables de soutenir quoique ce soit. Tampis pour ce qui comprennent des choses…dans le jeux politique.
Encore des diversions. Que ces augustes juristes nous proposent des solutions immédiates de libération du Nord Mali et d’organisation des élections sur fichier biométrique. On ne demande rien d’autre à ce gouvernement…
On n’a pas besoin de cette assemblée telle qu’elle car elle a vu ATT nous amené droit au mur et elle n’a rien dit. Donc elle n’a pas sa raison d’etre. Je propose que pendant la transition, la paie de tous les deputés soit affectée à payer des armes pour le peuple malien pour combattre les islamistes et rebelles au nord.
Toi tu prends du risque avec les Tapo et consorts.Evitons les missiles et avions de combants de la CEDEAO sur Bamako et Kati!
Comme Tout est transitoire au Mali des lors quoi faire? A mon avis l’AN doit deposer les macarons, l’argent economise doit servir aux efforts de guerre et d’autres urgences.
Papy mais ils vont chômer dans ce cas?
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