Allocution du président Compaoré du Faso à l’occasion de sa visite d’amitié et de travail au Mali.

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A Bamako, le président burkinabè réfute tout lien avec les rebelles
Le président burkinabè, Blaise Comparoré, à Réo, le samedi 10 mai, au Burkina Faso.
RFI/ Yaya Boudani

Excellence Monsieur le Président de la République et cher frère ;

Monsieur le Premier Ministre ;

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques ;

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Inter africaines ;

Honorables invités ;

Mesdames et Messieurs ;

C’est à la fois un honneur et un plaisir pour moi d’être aujourd’hui à Bamako, au bord du fleuve majestueux Djoliba, sève nourricière de votre beau pays le Mali, et aussi merveilleuse voie de communication qui rapproche les hommes et les cultures des peuples du vaste espace situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest.

Monsieur le Président de la République ;

Je voudrais saisir l’agréable occasion de ce diner convivial, pour exprimer à vous-même, au Gouvernement et au peuple maliens, ma profonde gratitude pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité fraternelle qui ont été réservés à ma personne et à la délégation qui m’accompagne et qui reflète avec force, l’esprit du « Diatiguiya » si cher à votre nation.

Monsieur le Président ;

Mesdames et Messieurs ;

Est-il encore besoin de rappeler l’excellente qualité des relations fraternelles et séculaires qui unissent nos deux pays ?

Les peuples malien et burkinabè sont liés par une histoire commune, une proximité culturelle très étroite et une communauté de destin, qui transcendent les frontières formelles et survivent aux aléas qui peuvent marquer le parcours de l’un et l’autre de ces pays.

Nos populations vivent cela au quotidien de leurs activités économiques, culturelles, religieuses, sociales et de solidarité.

C’est un trésor que Dieu nous a donné ; que nos devanciers ont préservé et que nous nous devons à notre tour, de conforter et d’amplifier.

Monsieur le Président ;

Mesdames, Messieurs ;

Il est des moments dans la vie des nations, où des évènements douloureux éprouvent la stabilité des institutions, affectent la vie des populations et menacent les cohésions construites à l’intérieur des pays et dans toutes les régions environnantes.

Il en a été ainsi, dans la crise politico-militaire qui a affecté votre pays au cours des années 2012-2013.

En ces circonstances, le Gouvernement et le peuple burkinabè ont été profondément émus et choqués par ces évènements et ont très tôt manifesté leur totale solidarité avec le peuple frère du Mali.

Au-delà des initiatives qui ont été déployées sur le plan bilatéral, le Burkina Faso est heureux de s’être associé à la Communauté Internationale et Inter africaine, pour aider au rétablissement de la paix et à la restauration des institutions républicaines au Mali.

L’engagement du Burkina Faso dans la résolution des crises politiques et armées qui frappent l’Afrique, est fondé sur notre conviction, que seul le dialogue est source de compréhension mutuelle et peut permettre le règlement pacifique des différends, dès lors que ceux-ci ne ressortissent pas du terrorisme international et de la criminalité transfrontalière.

Monsieur le Président et cher frère Ibrahim Boubacar KEITA ;

Je suis heureux de relever et de saluer les progrès que votre pays enregistre dans la marche vers l’instauration d’une paix définitive, l’établissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national et la réconciliation de la nation malienne avec elle-même.

Je voudrais vous assurer de la mobilisation continue du gouvernement et du peuple burkinabè aux côtés du peuple frère du Mali, pour l’avènement d’une nation malienne prospère, riche de sa diversité et de son unité et aussi pour un Mali, acteur majeur dans la construction d’un espace de paix, de sécurité et de progrès dans notre sous-région Ouest-africaine.

Excellence Monsieur le Président de la République et cher frère ;

Monsieur le Premier Ministre ;

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques ;

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Inter africaines ;

Honorables invités ;

Mesdames et Messieurs ;

En ce mois sacré de Ramadan, j’exprime ma solidarité aux fidèles musulmans du Mali et puisse ALLAH le Tout-Puissant accepter nos pénitences et nous combler de ses bonnes grâces.

Je vous invite à lever vos verres pour la paix, le bonheur et la prospérité du Mali et pour le raffermissement continu des relations de fraternité entre les peuples malien et burkinabè.

 Je vous remercie.

Présidence du Faso

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7 COMMENTAIRES

  1. @ africain. Vous avez raison. Au Mali nous ne faisons qu’accuser les autres.Et jamais nous ne sommes fautifs nous mêmes.Même si c’était
    Mahomet (PLS) le médiateur de cette crise, le malien allait le critiquer.Le problème est simple.Nous comptons trop sur les autres là où nous pouvons nous mêmes agir pour avancer.Pourquoi nous avons perdu la dernière bataille contre le MNLA? Parce que il y aurait eu “des disfonctionnement dans la chaîne de commandement de notre armée”.Pourquoi cela? Parce que pendant des décennies ,on a recruté n’importe qui dans une armée où il n’y a as de sanction prévue pour les déserteurs!Or chez les Tchadiens, une désertion de combattant serait sanctionnée par l’exécution du soldat fugitif.Dans nos rangs la fuite des militaire reste un acte de bravoure: ceux qui ont été tués sont parmi les rares qui n’ont pas fui.Toutes nos pensées vont vers eux et leurs familles.On ne peut pas faire une armée avec des personnes qui ne veulent pas risquer la mort dans le combat. 😉

  2. Blaise n’est rien d’autre que le bras armee de la France coloniale en Afrique. Qu’il reste chez lui qu’il s’occupe des affaires des burkinabes

  3. Blaise, tant que tu ne nous explique pas pourquoi et de quel droit, tu es venu arracher, « sur notre territoire », Bilal Ag Cherif (un faineant raciste et apatride) des mains du Mujao, je te dirais GFY. Assassin de mes deux.

    • C’est le rôle du mediateur de crééer les conditions d’une bonne entente et c’est ce qu’il a fait.
      Un objet volant ne peut survoler un territoire sans la permission des dirigeants de ce territoire.

    • Avons-nous besoin de nous casser la tete pour savoir pourquoi un T. Sankara s’acharne contre un Blaise Compaore’?

  4. Moi, j’observe Blaise Compaoré avec circonspection sur une mesure bien cadrée, en tenant compte sa phrase je cite “le pessimisme n’a pas sa place dans le dialogue Inter-Maliens.” Fin de citation, Blaise avec un entretien et une acceptation des voyous du fantomatique mnla au profit de sa propre tête et à l’intérêt de la France est et demeure l’ennemi du Mali jusqu’en concluant ce dialogue inter-Maliens et que notre pays sort grand on pourra ôter à lui l’étique ennemi du Mali!, je reste septique malgré sa fameuse phrase. N’oublions pas que Blaise a donné à ces narco-jihadistes toutes les opportunités, tous les moyens et leur a ouvert toutes les portes, vous voulez comment qu’on le traite? Alors le Capitaine Compaoré a intérêt à se racheter auprès du peuple souverain du Mali dans ce dialogue qui n’a pas fini à se donner le nom. Que dieu bénisse le Mali!

    • quelles sont ces opportunités qu’il a donné aux narco-djihadistes? et merci de nous éclairer sur la question de ces fameuses portes ouvertes aux concernés.
      le droit d’exile? allez consulter la loi.
      il ne s’agit pas d’accuser pour accuser.
      savez vous que dans une médiation il faut ménager les belligérants de chaque coté pour la convergence?
      réfléchissez!
      Blaise doit-il afficher une opposition farouche, avérée aux touaregs?
      pour les convaincre à déposer les armes?
      vous me faites rire jaune.
      disons nous la vérité: vous pensez que la FRANCE est pour le M.N.L A. pour des sois disant richesses de sous sol Malien!
      alors pourquoi ne soutiendrait-elle pas directement l’état malien pour en bénéficier où en partager?
      plus facile non?
      arrêtons les conneries qui consistent à envoyer nos frères à l’aratoire,et pensons à toutes ces veuves et orphelins du fait de nos stupidités.

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