Cette rencontre de haut niveau dans la capitale rwandaise vise à stimuler l’économie numérique en Afrique en vue d’accélérer sa croissance socio-économique.
Après quatre sommets de l’Alliance Smart Africa couronnés de succès, le cinquième s’ouvre aujourd’hui (mercredi) à Kigali, au Rwanda, en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président de la République. Hier après-midi, Ibrahim Boubacar Keïta a été le premier chef de l’Etat accueilli à l’aéroport international de Kigali. Il est accompagné à cette grande rencontre des nouvelles technologies de l’information et de la communication par la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, Mme Kamissa Camara et celui de l’Intégration africaine, Me Baber Gano.
Outre les chefs d’Etat et de gouvernement, le cinquième sommet de Smart Africa regroupe également des régulateurs, des représentants des secteurs public et privé, des organisations internationales, des leaders industriels, des investisseurs, des jeunes innovateurs, des universitaires. En effet, ce sont plus de 4.000 participants qui sont présents à cet événement placé cette année sous le thème : «Stimuler l’économie numérique en Afrique». Le but étant de promouvoir ce secteur pourvoyeur d’emplois sur le continent en identifiant des moyens pratiques pour accélérer la transformation du continent en un marché numérique continental.
La ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, Mme Kamissa Camara, qui a participé aux travaux préparatoires du sommet, a rappelé que Smart Africa est une alliance d’une vingtaine de pays africains qui travaillent à réaliser l’interconnectivité, à travers notamment la fibre optique et l’Internet. Toute chose, selon elle, qui permettra à ces pays africains de communiquer facilement entre eux, et surtout de réduire les frais de communication avec d’autres pays à travers le monde. «Lors de la réunion ministérielle, nous avons discuté des projets phares du Smart Africa. Nous avons également préparé des points qui seront discutés lors du sommet des chefs d’Etat qui sont les membres du conseil d’administration de Smart Africa.
Le but de ces projets est de transformer l’Alliance Smart Africa en une organisation multinationale afin d’obtenir plus de fonds auprès des partenaires, et surtout de permettre aux différents Etats d’avoir les moyens juridiques pour réaliser l’interconnectivité. Cela aura comme impact d’améliorer la sécurité, la surveillance des frontières, surtout de réduire la pauvreté dans nos Etats. Par exemple, si on arrivait à réaliser l’interconnectivité, on pourrait avoir un meilleur système de santé dans nos pays», a expliqué Mme Kamissa Camara.
Concernant le thème du sommet, Mme la ministre a soutenu que l’émergence de l’économie numérique en Afrique est un besoin réel pour faire face à la mondialisation.
Selon elle, il faut impérativement former les jeunes à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce qui permettra de créer plus d’emplois sur le continent. Enfin, la ministre en charge de l’Economie numérique a estimé qu’il était trop tôt de tirer le bilan de Smart Africa, car, selon elle, les pays membres sont toujours en train de s’organiser pour dégager un statut permettant au projet Smart Africa de bien s’installer dans la durée.
L’une des grandes attractions de ce sommet est le premier robot humanoïde au monde, appelé Sophia. Il dirigera des discussions et panels autour de l’intelligence artificielle et de la 4ème révolution industrielle. En plus du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, l’édition de 2019 de Smart Africa comporte des volets spécifiques abordant des sujets d’actualité liés à l’économie numérique. Les délégués pourront assister à des sessions intéressantes et engageantes autour des plateformes d’échanges, de plénières, de salons de réseautage. Il y aura également plusieurs sessions personnalisées organisées par les partenaires de l’événement.
Smart Africa a été lancé en 2013 lors du sommet «Transform Africa» à Kigali par un engagement ambitieux et novateur des chefs d’Etat et de gouvernement, visant à assurer une croissance économique à l’Afrique de façon durable et permettant aux pays d’avoir une accessibilité plus facile aux services des technologies de l’information et de la communication. Autrement dit, l’initiative consiste à accélérer le développement socio-économique du continent.
Pour l’année 2019, le budget de la direction exécutive de l’Alliance Smart Africa est estimé à plus de 3,561 millions de dollars. L’Ivoirien Lassina Koné est depuis février 2019 le nouveau directeur exécutif de l’Alliance Smart Africa. Il a remplacé notre compatriote Hamadoun Touré.
Envoyé spécial
Madiba KEITA
Cela me rappelle la strategie de developpement de deux pays :la Chine et l’Inde
La Chine s’est attelee a la construction des infrastructures :1000 Km de voie ferree par an,devaloppemant des enertgies,construction des industries intermediaires .L’Inde a abandone la strategis de Nehru qui ressemblait a celle de la Chine.Elle s’est concentree sur la technologie de l’information alors que le brassage des populations etaient empechee dans ce grand pays par le manqué de routes et de chemin de fer.Evidemment,le commerce inter-Etats avait un taux tres bas,le developpement de l’industrie etait a un niveau bas sauf la petite industrie et l’artisanat ,particulierment la bijouterie.Quand l’Inde s’est apercu de son erreur caitale, elle s’est precitee sur le fer africain au Liberia ,Senegal …Mais le train etait deja parti.Ceux qui ont trompe l’Inde au debut des annees 1970,ce sont les memes qui viennent parler de “smart economy”aux Africains a travers leurs agents. Le devoir de notre Generation qui est en voie de disparition,c’est de vous dire la verite.J’ai rencontre tous ces grands industrualistes de Nehru a l’ONUDI ou ils se sont refugies.J’ai beaucoup appris a cote de ces hommes.Aujourd’hui d’ailleurs ces deux domaines sont lies.Il n’y a aucun choix a faire aujourd’hui. Je me rappelle encore certains de ces hommes : NANJUNDAN,NIJAPPAN,GAURI,METHA. Ils etaient une bonne douzaine
Troloccidentaux?
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