Alliance pour la Démocratie et la République : La libération immédiate des régions du Nord-Mali exigée

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C’est au cours d’une conférence de presse organisée le 28 avril 2012  à l’hôtel Nord-Sud de Bamako par les membres de l’Alliance pour la Démocratie et la République (ADR), que cette libération immédiate du Nord-Mali a été exigée. Cette conférence était co-animée par Pr Younouss Hamèye Dicko et le président de l’UNPR, Modibo Sangaré.
Selon les conférenciers, cette conférence de presse est le prélude à une grande campagne de médiatisation des idéaux de l’ADR. En fait, l’ADR se veut l’héritière du GPS. Après donc le coup d’état du 22 mars dernier, le GPS et d’autres partis ont créé l’ADR à la maison de la presse, le 26 mars 2012.
Par ailleurs, ils, prennent acte du changement de régime intervenu au Mali, en raison des graves menaces qui pèsent sur le fondement même de notre Nation et qui placent les intérêts supérieurs du Mali au-dessus de toutes les préoccupations personnelles et partisanes. Fidèle à cette exigence de sursaut national et patriotique initié par le CNRDRE, l’ADR reste attachée aux engagements publics pris le 22 mars 2012 et demande maintenant au Gouvernement le respect de la défense de l’intégrité territoriale, par la libération des régions du nord ; la restauration de la démocratie par l’organisation, dans les meilleurs délais, d’élections libres, transparentes et crédibles, à travers un fichier électoral propre et fiable qui reste encore un combat non gagné par la classe politique.
Il a rappelé que l’ADR, avec le MP22 et la convergence, a participé activement aux deux marches organisées pour soutenir le CNRDRE et dont la première et le 28 mars 2012, a conforté ce comité National face aux Chefs d’Etats de la CEDEAO.
L’ADR estime, dans l’immédiat, que les points suivants doivent retenir l’attention du Gouvernement : l’organisation, sans délai, de la Convention nationale ; la lutte à outrance contre la corruption ; la poursuite pour haute trahison de ceux qui ont permis le délitement de notre Nation et la poursuite de ceux qui ont pillé ce pays. Enfin, l’ADR dénonce les décisions, concernant le Mali, du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO , le 6 avril 2012 à Abidjan, notamment en ce qui concerne la transition de 12 mois dirigée par le président par intérim et l’envoi de troupes de la CEDEAO à Bamako.
Signalons que l’ADR est un regroupement de partis et de mouvements politiques. Ce regroupement est né le 26 mars 2012 au lendemain du coup d’état du 22 mars 2012 pour soutenir spontanément le CNRDRE dans sa volonté de redresser la démocratie malienne et de restaurer l’Etat dont les fondements ont été sérieusement mis à mal par celui-là même qui aurait pu se targuer d’en être le père (ATT).
LASSANA

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