Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le président de la commission nationale d’organisation du quatrième congrès du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali), Alkaïdy Kalifa Touré fait l’état des lieux de ces assises qui se sont tenues les 27 et 28 novembre dernier à Kayes, sanctionnées par l’élection de Mohamed Salia Touré à la tête d’un bureau de 27 membres.
Les rideaux sont tombés la semaine dernière sur le quatrième congrès ordinaire du CNJ-Mali en tant que président de la commission nationale d’organisation quel est le sentiment qui vous anime ?
Je tiens d’abord à remercier la jeunesse malienne qui s’est fortement mobilisée pour ce quatrième congrès qui a vu la participation effective des huit régions du Mali, des six communes du district de Bamako et nos camarades de la diaspora. Cette mobilisation constitue pour moi des motifs de satisfaction. Egalement les travaux se sont bien déroulés, sanctionnés par l’élection d’un nouveau bureau de 27 membres présidé par Mohamed Salia Touré. Je tiens aussi à préciser que plus de 95 % des membres de l’ancien bureau n’ont pas été reconduits. Aussi même ceux qui contestaient le bureau sortant ont pris part aux travaux
Peut-on savoir les difficultés que vous avez rentrez durant ces assises ?
Evidemment, nous avons été confrontés à des difficultés. Notamment la mobilisation tardive des fonds pour l’organisation de ces assises. A cela ; il faut ajouter l’arriver tardive de certains délégués notamment ceux de la France et la délocalisation du congrès de Bamako à Kayes. Nous avons été confrontés aussi à des problèmes de logistique en l’occurrence, le transport des délégués des régions du nord. Mais grâce au soutien du ministère de la jeunesse et des sports ces problèmes ont été vite circonscrits car nos camarades du nord ont été transportés jusqu’à Bamako à bord d’un avion de la MINUSMA. Au-delà de ces difficultés nous pouvons dire que le reste s’est bien passé. Je profite surtout de cette occasion pour remercier une fois de plus notre département de tutelle pour cet accompagnement constant. Ces mêmes remerciements vont à la commission locale d’organisation.
Ce congrès était placé sous quel signe ?
Ce congrès était placé sous le signe de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale entre touts les jeunes du Mali de Kayes à Kidal et surtout ceux de la diaspora.
Et le nouveau bureau, il est consensuel ou non ?
Malgré qu’un candidat ait recueilli le maximum de voix, il a décidé de travailler avec toutes les composantes de la jeunesse malienne. Car l’ensemble des régions du pays, des six communes du district de Bamako et des grandes fédérations rattachées au CNJ-Mali sont représentées dans ce nouveau. Juste pour dire que c’est un bureau de large ouverture et de consensus qui a été formé à Kayes.
Il se trouverait que la plupart des challengers à l’actuel président ont jeté l’éponge avant même le contrôle des mandats des délégués. Quelle lecture faites-vous de cet abandon ?
Je suis président de la commission d’organisation je ne peux donner d’explication à cet état de fait. Mais le constat que touts les participants à ce congrès ont pu faire, c’est qu’il y a un candidat en la personne de Mohamed Salia Touré qui a pu réunir autour de lui le maximum de délégués et il a passé haut la main. Pour un petit rappel, il y avait cinq candidats, sur ces cinq, Djiguiba Sanogo de la commune IV et Oumar Touré de la commune III ont retiré leur candidature au profit de Mohamed Salia Touré. Et les trois autres estimant qu’ils sont en position de faiblesse ont préféré jeter l’éponge en pleine course. Ce qui est important, c’est que les travaux se sont déroulés sans incident.
Un dernier mot ?
Je n’ai que des mots de remerciements à l’endroit de la jeunesse malienne et de notre département de tutelle. Je remercie plus particulièrement le ministre de la jeunesse et des sports Mamadou Gaoussou Diarra pour sa disponibilité constante à nous accompagner. Ces mêmes remerciements vont à l’endroit de son chef Cabinet. Je demande surtout à mes camarades d’aller de l’avant de ne pas se faire distraire par quoi que ce soit ou par que ce soit que la nation entière nous regarde, le pays entier nous regarde.
Ousmane TRAORE
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