Dimanche 8 juillet 2018, la salle Tientiguiba Danté de Ségou était pleine à craquer. Une foule dépassant l’entendement humain a accueilli le candidat de l’ADP-Maliba. Une occasion favorable pour le candidat et ses militants d’exprimer leurs soucis et leurs ambitions pour un Mali meilleur.
A la suite à la décision de Bouillé Haidara, le chérif de Nioro, toute la Zawia de Ségou promet son soutien au candidat de l’ADP-Maliba. Zeinabou Haidara, une femme militante de l’ADP-Malba a fait la preuve de son engagement auprès de ce parti en mobilisant plusieurs milliers de femmes de Ségou. Ce geste qui dénote de son charisme a été largement salué par la forte délégation qui accompagnait le candidat Aliou Diallo. Aux dires de la section de l’ADP-Maliba de Ségou, c’est grâce à Diadié Bah que cet événement a été organisé et a pu avoir une telle ampleur.
À Ségou, le candidat Aliou Diallo a témoigné tout son amour pour le Mali. Il a montré aux Ségoviens qu’il ne cherche pas le pouvoir pour s’enrichir, mais plutôt pour construire le Mali. « Devenir chef d’État au Mali, c’est être un médecin », dit-il. Il poursuit en ajoutant que « Le Mali n’est pas un pays pauvre, mais [qu’] il y’a juste une mauvaise gestion. » Il promet alors de construire le Mali une fois à Koulouba. À l’en croire, c’est ce qu’il a toujours posé comme acte au Mali. Selon Aliou Diallo, lui ne fait pas de fausses promesses pour tout juste accéder au pouvoir, comme le font beaucoup.
Avec Aliou Boubacar Diallo, de grandes promesses sont au rendez-vous. Un million deux cent cinquante mille (1 250 000) emplois seront créés pour lutter contre le chômage, rassure-t-il. Plusieurs entreprises seront mises en place, ajoute-t-il. Comment comprendre qu’un pays dont le sous-sol regorge de plusieurs richesses comme l’hydrogène, le manganèse, etc., soit un pays pauvre, s’interroge-t-il ? « Le Mali n’est pas un pays pauvre », martèle-t-il. L’existence du fleuve Niger et du fleuve Sénégal constitue également une richesse pour notre pays, affirme-t-il.
Sur le plan éducatif, Aliou Diallo promet la construction de plusieurs écoles avec des formations spécialisées qui permettront aux enfants d’avoir de l’emploi. « L’école ne sera plus un lieu de formation pour le chômage, dit-il, mais plutôt de formation pour le travail ».
Le travail des ressources de la terre sera mis en valeur afin que les richesses de nos terres reviennent aux nationaux, promet le candidat Aliou Diallo. Sur ce point, le président de Wassoul’Or soutient qu’il faudrait que 51% de l’exploitation de l’or reviennent aux zones recouvrant ces richesses. Au lieu que le Mali gagne 18 ou 20% de ces exploitations, il en deviendra le principal bénéficiaire. Aux dires du candidat de l’ADP-Maliba, son souci fondamental est d’assurer l’indépendance économique du Mali.
Outre cela, l’armée sera équipée afin d’assurer la paix. Dans le volet paix, il a tenu à préciser que mille (1 000) milliards de FCFA seront investis aussi bien au nord qu’au sud du Mali afin de donner à ce pays un développement harmonieux et équilibré. Aucune région ne sera privilégiée au détriment d’une autre, s’engage-t-il. Les politiciens ont engouffré le Mali, affirme-t-il, mais lui le fera sortir du trou et le rehausser au sommet de l’universel, rassure-t-il.
Fousseni TOGOLA
Campagne présidentielle :
Tout le cercle de Dioïla derrière Aliou Diallo
Dans le cadre des activités de sa campagne présidentielle, Aliou Diallo, le candidat ADP-Maliba, a effectué une visite à Fana le dimanche 8 juillet 2018. Occasion pour lui de décliner les grandes lignes de son programme pour un Mali uni et prospère.
La population de Fana a réservé un accueil chaleureux au candidat de l’ADP-Maliba le dimanche dernier. Les religieux de la Zawia de Fana ont promis leur soutien au candidat du Chérif de Nioro, Bouillé Haidara. Tous disent ne connaître d’autres candidats que celui désigné par leur grand maître. L’Honorable Amadou Thiam, président du parti ADP de Dioïla, a réitéré leur engagement aux côtés du candidat de l’ADP-Maliba puisqu’ils ne s’en tiendront qu’au choix de Bouillé.
Après les religieux, ce fut au tour du président de la commission du parti de Dioila, Mohamed Dagnoko, de préciser qu’ils sont quinze conseillers de l’ADP-Maliba à Dioila. « Tout ce que nous demandons à un chef d’État, Aliou Diallo a déjà accompli tous ces objectifs sans pour autant être élu président », a-t-il précisé, avant de continuer en rassurant que toute la population du cercle de Dioïla le soutiendra parce qu’il est capable de donner de l’emploi aux jeunes.
- Dagnoko n’a terminé son discours sans rappeler au président Aliou Diallo leurs ambitions. C’est dans ce cadre qu’il a tenu à expliquer que les villages de Kaladougou, de Kèmèkafo, de Béléco, de Kèréla, etc., souffrent tous pratiquement des mêmes problèmes : chômage ; problèmes d’eau, d’électricité, d’équipement à leur Cscom ; etc. Au nom de toute la population du cercle de Dioïla, le président de la commission demande au candidat de ne pas oublier leur cercle une fois à Koulouba afin de remédier à tous ces problèmes. Avant de terminer, il a tenu à préciser que ce sont les partisans de l’ADP-Maliba qui se sont réunis pour faire parvenir à bon port la carte d’électeur à chaque électeur.
Madame Touré Kadidiatou Maiga, présidente des Femmes de l’ADP-Maliba, à Bamako, a invité les femmes à sortir pour retirer leur carte car c’est cela la priorité des priorités, dit-elle. Sans carte, pas de vote, rassure-t-elle. Elle les invite à retirer leur carte et voter le candidat de leur parti.
Enfin, ce fut au tour du candidat de prendre la parole pour confirmer son engagement auprès de la population de toute la région de Koulikoro et en général de tous les Maliens pour résoudre les problèmes dont souffrent les populations. Ces problèmes, aux dires du candidat, se résument principalement à six dans la région de Koulikoro et principalement à Dioïla : problème d’eau, d’électricité, de famine, de chômage, de santé, d’éducation. Pour ce faire, il a tenu à inviter toute la population de Dioïla et environs à s’allier derrière lui pour retirer le pouvoir des mains de ceux qui n’ont que le Mali sur les lèvres et non dans leur cœur, à travers le scrutin du 29 juillet et le lui confier pour qu’il fasse du développement du Mali une question de minutes.
Fousseni TOGOLA