Dans le cadre de la campagne présidentielle, le candidat de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP- Maliba), Aliou Diallo, a effectué un meeting le dimanche 22 juillet 2018 dans la région de Mopti. Il était accompagné par une forte délégation dans laquelle se trouvait Cheik Hamala Haidara, le fils du chérif de Nioro.
Après les salutations régulières des grandes notabilités, la salle de spectacle Sory Bamba a accueilli les hôtes pour un grand meeting. Daouda Thiam, président de la coordination régionale de Mopti a saisi cette occasion pour faire montre de tout son regret de voir ce peuple malien, qui jadis vivait dans une parfaite harmonie, perdre d’un seul coup la joie de vivre à cause de la crise et de l’insécurité. Il rassure ses compatriotes que seul Aliou Diallo est apte à leur offrir cette joie perdue. La présidente des femmes de l’ADP-Maliba, Anta Samassékou, dira que la population de Mopti était impatiente de voir Aliou Diallo chez elle.
Aux dires de cette dame, il est indispensable pour le Mali de rompre avec l’ancien système de gouvernance afin de partir sur de nouvelles bases. Ce pays tant déchiré par la crise a besoin des hommes comme Aliou Diallo pour se relever, rassure-t-elle. Quant à Mamoudou Boré, président de la jeunesse de l’ADP-Maliba de Mopti, ce qui leur a plu le plu, c’est le projet de création d’emploi auquel le programme d’Aliou fait référence. Outre cela, M. Boré a fait part de leur souci au candidat, à savoir la stabilité de nos régions. L’Honorable Amadou Thiam donne plus de poids à cette question d’insécurité. Il déplore la dimension que prend l’insécurité qui non seulement se généralise en occupant le centre et prenant également d’autres proportions dans certaines zones en se transformant en conflit interethnique.
À Bandiagara, la population n’a pas manqué de demander au candidat de créer une base militaire dans leur ville. À Bankass et à Djenné, les recommandations ont été les mêmes.
Ce meeting est rendu plus beau à travers l’intervention du candidat Aliou Diallo. Celui-ci n’a pas manqué de citer différents problèmes de la population qui se résument à l’insécurité, la santé, l’éducation, la famine, l’électricité, l’emploi, le désenclavement, l’eau potable, etc. À le croire, le Mali peut relever ces défis puisque ce pays n’est pas pauvre. Notre sous-sol regorge de multiples richesses, rappelle-t-il. Tous les problèmes du Mali se résument à la mauvaise gouvernance, dit-il. Aux dires du PDG de Wassoul’Or, il est temps pour les Maliens de rompre avec cet ancien système de gouvernance. Parlant du domaine minier, le PDG promet 51% sur les exploitations au lieu de 20% actuellement.
Issa DJIGUIBA