Aliou Boubacar Diallo: « La réconciliation sera la boussole de ma candidature »

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Désignation du candidat ADP-Maliba à l’élection présidentielle
Aliou Boubacar Diallo à son arrivée à Nioro du Sahel

A la conquête du pouvoir, le candidat de l’ADP-Maliba place la réconciliation au cœur de son action pour bâtir un Mali nouveau dans sa diversité. Pour remplacer le régime de son ancien mentor, IBK qu’il qualifie d’échec patent.

Investi candidat de son parti, ADP-Maliba, le weekend dernier à Nioro, le premier  discours d’Aliou Boubacar Diallo laisse croire qu’il est prêt à n’importe quel challenge pour une alternative en 2018. Il prône la réconciliation de tous les Maliens pour bâtir une nation forte. Pour lui, le président Ibrahim Boubacar Keita a fait un échec cuisant alors qu’il refuse de se remettre.

Devant des milliers de militants et sympathisants dont les représentants des trois familles pieuses de Nioro, le futur candidat de l’ADP Maliba, l’un des soutiens fort du président IBK en 2013 se dit déçu de sa gestion du pays et s’engage a être son principal challenger en 2018. Selon Aliou Boubacar Diallo notre pays dispose d’énormes potentialités économiques qui sont convoitées par les plus grandes multinationales de la planète mais nous continuons de rester l’un des pays les plus pauvres du monde. Pour lui cela ne peut s’expliquer que par la mauvaise gouvernance. C’est pourquoi, le PDG de Wassoul’Or propose dès à présent un modèle de développement qui nous permettra de valoriser ces potentialités économiques. Le développement futur du Mali, dit-il, proviendra de la promotion du secteur minier, gazier, et pétrolier en plus de l’agriculture et l’artisanat.

“L’immobilisme et la situation dramatique du pays depuis la signature de l’accord de paix est le résultat d’un échec cuisant du régime IBK”, a-t-il estimé. Il a demandé au peuple de ne pas désespérer. “Je pense qu’il faut une alternance en 2018”, a laissé entendre Aliou Boubacar Diallo sous un tonnerre d’applaudissements. Avant de préciser que cette alternance ne doit pas être un changement d’hommes mais le changement de la classe politique, du choix politique. Pour lui, il ne s’agit pas de prononcer l’alternance pour encore berner le peuple. “Face aux défis, il faut se rallier, se réunir, se rassembler pour sauver notre patrie. Pour le sauver, il faut des actes et des actions concrètes”, a indiqué le président d’honneur  de l’ADP.

En outre, il est candidat mais en discussion avec deux plateformes, une dirigée par Jean Marie Sangaré et l’autre par Soumaïla Cissé pour la même cause, à savoir  l’alternance en 2018. A l’en croire, le désespoir n’est pas permis. Il s’engage à redonner espoir au peuple désenchanté d’une gestion népotique, d’injustice de son ancien mentor.

Zoumana Coulibaly  

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