Le porte-étendard des socio-démocrates, Aliou Boubacar Diallo, est un candidat de rupture absolue. Le mode de gouvernance actuelle ne favorise pas une prospérité partagée selon lui.
Deux semaines après le dépôt de sa déclaration de candidature à la Cour constitutionnelle, le candidat de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP/Maliba), Aliou Boubacar Diallo, a décidé d’aller à la rencontre de l’électorat avec son programme de développement économique, social et culturel. Invité de Radio Kledu en fin de semaine dernière, Aliou Boubacar Diallo a présenté son offre politique aux Maliens, élaborée en fonction les difficultés économiques et sociales, selon lui.
“Les défis du moment nous obligent à prendre l’ampleur de cette échéance électorale, qui est pour l’heure la seule opportunité de sortie de crise”, dira-t-il, ajoutant que les Maliens sont conscients de cela. “Depuis le dépôt de notre candidature, les Maliens ne cessent de venir vers nous. Pour preuve, une vingtaine de partis politiques et plus de 2000 associations ainsi que des mouvements sont venus, il y a une semaine. Et il y a eu une adhésion importante en un laps de temps…”
La nouvelle plateforme d’alliance “Ensemble pour le renouveau” est une coalition d’avenir, expliquera-t-il. “Depuis la signature de convention au siège du parti ADP/Maliba, nous enregistrons des adhésions chaque jour. Notre volonté se fonde sur l’alternance dans la conduite des affaires courantes. C’est pourquoi nous disons l’alternance et le changement tant prônés par le peuple. Et nous avons des ressources nécessaires pour cette mission”.
Pour Aliou B. Diallo, le développement du Mali dépend de trois points majeurs : œuvrer au retour de la paix, faire émerger une classe moyenne à travers une politique économique volontariste de développement économique décentralisé et lancer une vraie politique de grands travaux à l’échelle nationale. “C’est pourquoi, nous envisageons la mobilisation de 15 000 milliards de F CFA sur une période de cinq ans”.
La richesse du Mali est mal gérée
Le Mali est un pays riche, mais il est mal géré pour Aliou Boubacar Diallo. “Nous avons un système de gouvernance fondé sur le pillage des maigres ressources des citoyens. Les expériences dans le secteur des mines et de ressources naturelles nous ont permis de découvrir les richesses de notre pays. Dans les 15 000 milliards de F CFA de notre programme de développement en cinq ans, 2000 milliards de F CFA seront utilisés pour la paix et l’équipement des FAMa. Une partie pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes avec une proposition d’accompagnement de la création 20 000 nouvelles entreprises à l’horizon 2023…”
Pour Diallo, aucun secteur privé ne peut se développer dans un climat de corruption, de népotisme et de clientélisme et il cite “nous ne pouvons plus continuer avec un système qui ferme les yeux sur les rapports du Vérificateur général. 357 milliards de F CFA de détournement en cinq ans trop c’est trop”.
Bréhima Sogoba
15 000 milliards de Fcfa en 05 ans, ce qui fait une bagatelle de 3 000 Milliards de Fcfa par an plus que le budget national actuel qui fait 2 000 Milliards de Fcfa. Très belle promesse de campagne qui mérite des éclaircissement sur la source de ce financement (15 000 Milliards de Fcfa en 05 ans) pour relever les défis de l’heure.
Le projet de société du Candidat Aliou Boubacar DIALLO s’articule autour de trois axes prioritaires:
1er axe: le retour de la paix pour lequel le candidat promet 2 000 Milliards de Fcfa pour accélérer la reconstruction des infrastructures, la réforme du secteur de la sécurité et la mise en place d’un comité d’expert composé des leaders religieux.
2ème axe: Sur l’émergence d’une classe moyenne à travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Le candidat propose d’accompagner la création de 20 000 nouvelles entreprises à l’horizon 2023 à travers la mise en place d’un fonds de garantie et la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance.
3ème axe: Concernant le lancement d’une politique de grands travaux et de développement des infrastructures. Le candidat promet d’investir 2 000 milliards en cinq ans (400 Milliards de Fcfa par an) pour mettre fin à la fuite des cerveaux et à l’hécatombe dans la Méditerranée.
Les Maliens ont maintenant le projet de société du candidat Aliou Boubacar DIALLO et peuvent commencer leurs analyses.
Ah l’ere est grave un voleur reconnu hurle au voleur .Vous etes des destructeurs de ce pays avec vos propos d’irresponsable .
C’est vraiment marrant quand le voleur crie au voleur. C’est de la gestion consensuelle que le président IBK a combattu que parle Aliou Diallo. C’est justement parce que le président IBK a mis fin à cette mode de gestion que ceux qui l’avaient soutenu dont Aliou Diallo pour jouir des avantages du pouvoir lui ont donné le dos et veulent le voir quitter ce pouvoir afin de pouvoir réinstaurer cette gestion consensuelle du pouvoir. Les maliens savent très bien qui est qui dans ce pays. Le président IBK est au pouvoir jusqu’en 2023. Finit cette mode de gestion consensuelle du pouvoir pour voler le peuple malien.
Que le président IBK soit “au pouvoir jusqu’en 2023” cela ne changera en rien du fait que de 2013 a 2018 pas grande chose a changé au Mali:
-gestion saine des ressource publiques: 0%
-réduction de népotisme, clientélisme etc..: 0%
-réduction de l’incivisme, du désordre, de insalubrité: 0%
-amélioration des indice de santé ex., mortalité infantile et maternelle etc..: 0%
– amélioration des infrastructures: 5 a 10 % ( a Bamako 2 a 4%..a Segou 80%, a Sikasso 0%, a Kayes 10%)
– réduction de la corruption: -0%
– amélioration de la sécurité: 0%
Alou Boubacar n’a jamais occupé un poste de responsabilité au Mali, on dit qu’il est voleur mais qu’est ce qu’il a volé?
Il voyage par tout dans le monde, il n’ jamais été inquiété.
Pourquoi vous voulez mettre Alou (qui va chercher de l’argent à extérieur pour son pays) dans le même bateau que les IBK et Karim qui ouvrent des comptes au Panama avec notre argent.
Tu feras mieux de te renseigner. Ce monsieur fût à la DNGM… Il est aussi sale que les autres. Je l’avais admirer, mais ce que je sais de lui, sauter qu’il n’est pas l’homme qui peut lutter contre le népotisme: il a un faible pour c’est proches à priori pas de problèmes mais si ça affecte son affaire oui. C’est possible qu’il change avec les temps…. Les seuls candidats (ils sont deux 2), Zoumana et bathily: le 1er à une histoire en tant que ministre des finances et l’autre me porte parole des sans voix ( bathily défend les pauvres contre les prédateurs teriens. A Salam .que Dieu protège le Mali.
Ils faut des réformes au sein de institutions du Mali pour combattre la corruption généralisée les majorités des Maliens sont corrupteurs et les gouvernements Maliens sont corrupts ils faut une sensibilisation au sein de ensembles du pays pour éradiqué la corruption
Beaucoup de personnes font croire aux Maliens que nous avons un pays pauvre alors qu’en réalité nous avons un pays extrême riche mais mal gouverner. Le Mali n’a jamais disposé de maigres ressources pour son développement mais nous nous sommes caractérisés par la dilapidation de ces ressources et la quête de l’aide au développement. Commençons d’abord à redynamiser notre administration en instaurant la bonne procédure dans le recrutement basé sur le mérite et non sur le carnet d’adresse (3 000 nouveaux recrus chaque année dans la fonction publique d’état et 1 000 nouveaux recrus dans la fonction publique des collectivités territoriales), la sanction disciplinaire après chaque faute administrative et la motivation du personnel (Salaire nette compris entre 450 000 Fcfa et 1 500 000 Fcfa par mois). Dotons notre armée de moyens humains (10 bataillons de 10 000 hommes chacun), des vecteurs aériens avec 10 avions (03 avions de transport des troupes, 05 avions de combat, 02 avions de transport des équipements militaires) et de moyens financiers avec un budget annuel de 3 000 Milliards de Fcfa par an. Cherchons des investisseurs à travers le monde capables de transformer sur place notre coton, notre or, nos produits de l’élevage et de l’agriculture pour booster notre économie et créer de la valeur ajoutée. Collaborons avec les grands investisseurs de la Turquie, de la Tunisie, du Maroc et du Canada pour la construction de 20 Centres hospitaliers universitaires à Bamako et dans nos capitales régionales. Investissons dans la création de 03 nouvelles villes avec chacune 10 000 nouveaux habitats dans la périphérie de Bamako. Dotons chacune de nos Agences Régionales de budget conséquent (200 Milliards par an) pour la construction des infrastructures modernes dans nos régions. Créons une structure efficace capable de gérer et exploiter l’Office du Niger de façon rationnelle et optimale.
“Nous avons un système de gouvernance fondé sur le pillage des maigres ressources des citoyens”
VRAI
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