Ali N. Diallo Clarifie : «Pourquoi l’Adema soutient IBK»

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Revenue en leitmotiv, la semaine dernière, lors de la première étape de la revue des troupes, la question du soutien des Abeilles à IBK rejaillit finalement comme un syndrome d’une structure à une autre. Elle est même devenue un écheveau à dénouer entre la base et sommet de la Ruche. À la tête de la forte délégation envoyée en C.III, Ali N. Diallo, vice-président du parti, a dû faire face à la grande perplexité de ses camarades sur le choix de l’Adema ainsi qu’aux interrogations que suscitent désormais les fondements du choix de cheminer avec le pouvoir actuel.

 

Aly Nouhoum Diallo
Aly Nouhoum Diallo

L’ancien président de l’Assemblée Nationale du Mali, militant historique du PASJ, n’a point tari d’arguments et de franc-parler face aux militants de la CIII. Se référant aux péripéties de l’entre deux tours de la présidentielle, il admet certes que le choix est celui du sommet, mais en précisant qu’il est surtout dicté par les exigences d’une base peu disposée à épouser une option contraire, en dépit de ses engagements électoraux du Comité Exécutif envers le Fdr à l’époque. Une reconnaissance tacite du fait le sommet de l’Adema pour la circonstance a été entrainé par la base et non l’inverse, au risque d’essuyer tout simplement un désavoué. «Tous voulaient d’IBK parce qu’il était pressenti pour gagner les élections et le pouvoir», a ironisé le chef de la délégation du CE en Commune III qui, tout en acceptant que la responsabilité des déboires incombe principalement à la direction du Pasj, tient les militants pour responsable en partie des déboires au sommet. «Qui se laisse interner pendant les congrès ? », s’est-il interroger sur la question.

 

Autre explication du soutien des Abeilles à IBK, selon le membre influent de la Commission politique du PASJ, l’attachement de l’actuel locataire de Koulouba à son ancienne famille politique pour laquelle il a toujours éprouvé de la nostalgie. A l’occasion de sa récente rencontre avec une délégation de l’Adéma à Koulouba, IBK l’a d’ailleurs ouvertement fait savoir, a confié le Pr Ali N.Diallo, ajoutant par ailleurs que le parti d’IBK, le Rpm, ne s’est jamais prévalu d’un projet de société différent de celui du Pasj avec qui il partage d’ailleurs les idéaux de l’International Socialiste.

 

Le soutien à IBK, poursuit-il, repose en outre sur la réalité qui prévaut dans le pays, laquelle impose plus que jamais le rassemblement et l’unité des Maliens. Ali N. Diallo fait ainsi allusion, en clair, aux grandes équations de l’école malienne, de la corruption, mais surtout à la menace de division qui guette de plus en plus le pays. Sur le sujet, le vice-président a même exhibé à ses camarades de la Commune III des preuves assez solides de plans machiavéliques de scission du pays, à travers un soutien sournois des pays occidentaux à une certaine Organisation Africains des Etats Emergents où le Mnla représente les mouvements séparatistes maliens. Le Professeur a, par la même occasion, apporté la preuve qu’une très prochaine retrouvaille des membres de cette organisation est financé par les structures de l’Union Européenne.

 

Face à tous ces problèmes, estime-t-il, le Mali a besoin de rassembler ses forces. C’est pourquoi le Pasj, lors de sa visite à Koulouba, dira le Pr Diallo, a fait savoir à IBK son intention de partager le fardeau.

 

Parlant de partage de gâteau, au passage, il a profité de l’occasion pour lever toute équivoque, quant à la teneur de certaines informations relayées par la presse sur une «certaine amnésie des Abeille». Le membre influent du CE a jugé opportun de revenir sur la question, estimant que ses propos, lors de la conférence de section de la Commune I ont été travestis. Il réaffirmé, en effet, le crédo de son parti, le Pasj, qui a toujours consisté à partager le pouvoir et les responsabilités publiques, y compris avec les opposants, suivant les sages conseils d’Alpha O. Konaré selon lesquels on risque de mal digérer en mangeant seul. «Nous n’avons jamais enlevé quelqu’un parce qu’il est Rpm, malgré que nos bases nous poussaient à cela», a-t-il indiqué, ajoutant que les Adémistes adeptes de l’approche partisane dans la gestion du pouvoir se trouvent de l’autre côté aujourd’hui.

 

Et de rassurer, par la même occasion, que la question de limogeage des cadres ne conduira pas l’Adema à quitter la majorité présidentielle d’autant qu’il y est par conviction et non pour un quelconque partage de gâteau.

 

  1. KEITA

 

 

Les Abeilles en commune III :

Adama Sangaré met le feu à la réconciliation

 

Comme toutes les autres localités de la capitale, la section Adema de la Commune III a reçu à son tour la visite du Comité Exécutif. Le passage de la direction nationale des Abeilles a connu ses motifs de satisfaction tout comme des fausses notes qui prouvent que ce n’est pas demain la veille de l’apaisement tant recherché par le sommet du PASJ.

 

Pour aborder le prochain congrès avec la sérénité requise, les Ruchers ont même jugé bon d’activer une commission de réconciliation pour chacune des sections à problème. Les structures de la Commune III ne font visiblement pas exception au lot car les législatives y ont été perdues justement à cause d’une défection substantielle de militants et responsables du parti. En recevant les membres du CE, Samedi matin au Carrefour des Jeunes, le Secrétaire général de la section, le Maire Adama Sangaré, n’a d’ailleurs pas manqué de l’évoquer dans son intervention préliminaire. Sur la question sont ensuite revenus à l’envi les militants de son obédience, en attirant notamment l’attention des visiteurs sur l’ampleur et les implications de l’indiscipline dans ladite structure. Comme pour ne rien atténuer à la vivacité de la tension, une fronde adverse devait se signaler, séance tenante, aux moyens d’une pétition qui explique la situation conflictuelle par une violation constante des textes par le principal responsable local, l’exclusion ou la mise à l’écart de militants de première heure découragé par une certaine gestion patrimoniale imputé au Secrétaire général. Qui plus est, les signataires dénoncent, par la même occasion, la création massive de structures parallèles (clubs, associations et comités) , etc. Toutes choses qui, à leurs yeux, se trouve à l’origine des dysfonctionnements et de l’atmosphère ayant contribué à l’échec du candidat de l’Adéma en Commune III.

 

Les dénonciations faites par les adversaires d’Adama Sangaré ne pouvaient le laisser indifférent. En dépit des appels à l’entente et au rassemblement proférés par l’armada de responsables du Comité exécutif, sous la houlette d’Ali Nouhou Diallo, le Secrétaire général n’a pu s’empêcher de répliquer vigoureusement aux porteurs de la pétition. Au passage, l’ancien secrétaire général Modibo Diallo, par ailleurs Directeur du Mémorial Modibo Keïta, en eu pour son compte. Il a été ouvertement traité de «menteur» pour avoir soufflé dans la même trompette que les pétitionnaires notamment sur la création de nouvelles structures de base. Sur la question le Secrétaire général en exercice, Adama Sangaré, ne s’est visiblement pas limité à expliqué simplement à son camarade que l’extension numérique des structures de base répond à une démarche réaliste : celle qui consiste notamment à adapter le maillage politique de la commune avec son évolution démographique. «Ne parlez pas de quelque chose que vous ne savez », a-t-il lancé à Modibo Diallo, en lui rappelant, par la même occasion, qu’il avait jadis penché pour le même procédé du temps où il gérait la section.

 

Le Secrétaire général de la section Adéma de la Commune III de mentionner au passage que la contre-performance aux législatives est en partie due à l’insuffisance des structures de base.

 

Ce n’est pas tout. Adama Sangaré ne pouvait non plus s’abstenir de répliquer à cet autre membre du Comité Exécutif qui, à la différence du chef de la délégation, a osé imputer des déboires du parti à une prédisposition des militants de base à se laisser manipuler par le sommet, moyennant souvent le prix de leurs consciences. «Nous sommes tous achetés autant que nous sommes», a martelé Nianan Coulibal, laissant entendre que le phénomène est plutôt propre aux structures de la capitale. Il n’en fallait pas autant pour inspirer une vive réaction au premier responsable de la structure hôte. Prenant sans doute pour lui la remarque, Adama Sangaré a invité l’auteur des propos à relativiser ses allégations car aucun militant présent dans la salle n’a été mobilisé pour la conférence au moyen de l’argent.

 

Le Secrétaire général de Section III des Abeille ne s’est d’ailleurs point contenté de créer une atmosphère hostile à l’apaisement. Il a clairement signifié aux délégués du Comité Exécutif que sa désapprobation de toute démarche qui consiste à rouvrir le grandement chemin du retour aux militants égarés qui ont causé du tort au parti, au détriment de ceux qui lui sont restés fidèles contre vents et marées. Les jalons de la réconciliation n’auront donc pas été posés en Commune III.

 

A K.

 

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8 COMMENTAIRES

  1. vraiment ;gravissime situation; un grand parti comme l’adema; qui voit ses vrais militants dans le doute; en vérité c’est la vente aux enchères publiques qui a prévalu ; la politique de la consommation au détriment d’un vrai projet de société qui puisse donner espoir aux maliens ; dommage

  2. Ali Nouhoum Diallo devrait se respecter lui même à cause de son grand age. Quant on veut expliquer l’inexplicable, on finit par raconter des absurdités, ce qui n’est pas digne d’un homme de son age.

  3. Qu’Adema soutien Ibk ou ne le fais pas cela ne changera rien à la politique du gouvernement .
    Il faut savoir sur quel pied danser !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Partager le fardeau, dit-il ? Non, cher monsieur ! Il sied plutôt de parler de “partage de GATEAU” car c’est bien ce à quoi on assiste médusés… Il faut avoir le courage de s’asumer.
    😀

    Pensées rebelles.

  5. Mon frère, Hamadi ne soutient personne, c’est un vieil homme opportuniste qui n’a a faire et qui détruit tout sur son passage. Contactez sa soit disante base et vous en saurez plus. Il a l’art de tout remettre en cause. C’est une sauterelle,il se pose partout.
    Notre président le connait mieux que tout le monde donc il saura le gérer.

  6. Le Maire et secretaire general a raison: si les rats quittent le navire, pour retour, ils doivent signer un moratoire, reconnaitre leurs torts et être interdits des decisions pour au moins 5 ans.

  7. Hmadi a perdu son ame, il doit se taire car il n’a absolument rien dit qui aide le Mali mais “IBK et sa famille”, dommage que de supporter le regime d’IBK le plus nepotiste, le plus corrompu, le plus incompetent et le plus vulgaire que notre pas n’a jamais connu depuis sa naissance en 1960.

  8. J;’ai honte prof et vous devez avoir honte aussi de soutenir cette corruption ce nepotisme cette gabegie et cette marche en arriere du Mali

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