Devant la presse le samedi dernier à la Maison des jeunes, le président Alhousséïni Maïga, connu sous le sobriquet ABBA du Groupe de réflexion d’initiatives nouvelles (Grin), a levé toute équivoque sur son soutien au projet de réforme constitutionnelle.
Le Grin est une organisation panafricaine qui interpelle sur la nécessité d’une action collective en vue de promouvoir le changement. Le grin se veut être un espace de réflexion sur toutes les questions liées au développement de l’Afrique. C’est pourquoi les responsables de ce groupe ont décidé de prendre position sur la révision constitutionnelle, initiée par le président de la République, Amadou Toumani Touré. Engagé et déterminé, le président du Grin, M. Alhousséïni Maïga, un ancien leader estudiantin, a expliqué les motifs de leur soutien aux réformes constitutionnelles. Selon lui, l’initiateur de ce projet qui est le président de la République Amadou Toumani Touré, n’est pas candidat à sa propre succession.
Ce ne sont pas des réformes taillées à sa mesure, argue-t-il. Tout le monde est d’accord qu’après vingt ans d’existence, l’actuelle Constitution a besoin des toilettages pour être adaptée aux réalités actuelles. « Le contexte politique et économique a besoin d’un changement », s’est-il justifié. Pour ce jeune acquis à la cause du président de la République, ces raisons sont suffisantes pour soutenir ATT dans la réalisation de ces réformes. Le président du Grin a écorché ceux qui font du tapage médiatique négatif autour des réformes. « J’ai été surpris de voir certains qui ne font que du tapage médiatique contre ces réformes. Plus révoltants ces opposants ne s’appuient sur aucun argument juridique pour critiquer », a lancé M. Alhousséïni Maïga.
Pour sa part le porte-parole du Groupe, M. Sissoko, a souligné que son organisation est convaincue de la pertinence des réformes proposées et entend travailler à leur validation par le peuple malien en l’invitant à voter " oui " au référendum.
Modibo Fofana
Affaire dite tableau du cinquantenaire
Ce n’est pas Oumar Hammadoun Dicko
Suite à l’article paru dans Le Challenger N° 715 du 28 juillet 2011 sous le titre ‘’ tableau du cinquantenaire, Dieudonné Amigoe Kramati Kodzo Semanu interpelle ATT’’, nous avons reçu la réaction du président de la Commission d’organisation du cinquantenaire, Oumar Hammadoun Dicko. Les explications fournies disculpent totalement ce dernier. Oumar Hammadoun Dicko n’est donc ni de près, ni de loin concerné par cette affaire de tableau. L’artiste Dieudonné s’est trompé de personne. Il aurait traité l’affaire du tableau avec une autre personne travaillant à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, portant le même patronyme Dicko.
Toutes nos excuses à Oumar Hammadoun Dicko.
La rédaction