Algérie : Fronde contre Bouteflika : L’annonce de sa candidature soulève des vagues de protestation en Algérie

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Abdul_Aziz_Bouteflika
Abdul_Aziz_Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika (77 ans) brigue la magistrature suprême de son pays pour la quatrième fois, bien que son état de santé soit critique. La rue saurait-elle influencée la décision du conseil constitutionnel ? C’est là tout l’enjeu de la gronde sociale que connaît actuellement l’Algérie.

 

 

En attendant, le pays est en passe de se retrouver dans un état paralytique à cause des manifestations qui s’amplifient de jour en jour. L’annonce, la semaine dernière, de cette candidature par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a suffi pour déclencher cette machine de contestation qui a donné naissance à un mouvement, baptisé “Barakat”, uniquement dédié à lutter contre la candidature de Bouteflika.  Ils sont journalistes ou militants des droits de l’homme. Ils ont entre 20 et 40 ans. L

 

 

a semaine dernière, après le rassemblement à Alger et après l’arrestation de plusieurs manifestants, les «anti-boutef » ont lancé un appel sur les réseaux sociaux. En moins d’une semaine plus de trois rassemblements ont eu lieu. La dernière manifestation, celle du jeudi à la place Audin, s’est soldée par plusieurs arrestations. Néanmoins, les manifestants restent déterminés. Les militants des droits de l’Homme auraient demandé que le président soumette un certificat médical au Conseil constitutionnel attestant “que son état physique lui permet d’assurer sa fonction”. Un autre ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, a de son côté appelé à faire tomber le régime de Bouteflika “dans le calme”, avec l’aide de l’armée, estimant, lui aussi, qu’il n’était plus en mesure de diriger le pays.  Des  figures emblématiques de la scène politique algérienne sont très actifs dans cette lutte. Il s’agit, notamment de l’ancien secrétaire général du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, centre-gauche) Said Sadi, et des militants d’Ennahda qui veulent que les autres candidats déclarés se retirent de la course. Dans le camp de Bouteflika, l’on s’accroche. Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien et ministre de l’Industrie, a tenu samedi un rassemblement à Alger. A propos du président Bouteflika, M. Benyounes déclare : “c’est avec sa tête qu’il va gérer et non avec ses pieds”.

Un printemps arabe à Alger ? Des observateurs s’interrogent.

 

 

IBD

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3 COMMENTAIRES

  1. BOUTEFLIKA

    REPOSE TOI !

    MERCI POUR CE QUE TU AS FAIT POUR STABILISER L ALGERIE ET LA RENDRE PLUS FORTE ECONOMIQUEMENT ET INDEPENDANTE FINANCIEREMENT GRACE AU DESENDETTEMENT QUE TU AS SU MENER

  2. M. Bouteflika, nous sommes devenus la risée du monde.
    M. Bouteflika, vous devez du respect aux algériens, Ne méprisez pas ce merveilleux peuple.
    M. Bouteflika, arrêtez cette mascarade de 4ème mandat, vous n’avez pas le droit.
    M. Bouteflika, vous êtes malade, fatigué et âgé. Vous êtes incapable de diriger l’Algérie.
    Rentrez chez vous,

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