Ahmed Sow et la présidentielle de 2012 : Une diversion pour avoir un strapontin

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Dans notre édition d’il y a deux semaines, nous avons évoqué le « probable soutien du Chef de l’Etat » à la candidature pour le compte du PDES de l’ex Ministre M. Ahmed Sow à la présidentielle de 2012. Les mêmes sources indiquent enfin, la sortie de sa « cage » du « géniteur » du PDES, ce projet ambitieux du Chef de l’Etat qui a valu la confiance du peuple malien en 2007, pour demander la confiance d’abord du peuple du PDES, ensuite des autres maliens en 2012. « Cela ne fait aucun doute, M. Sow est visible maintenant sur le terrain.

Il commence à rendre visite aux gens. Les maliens ne sont pas dupes car, cet homme étant à des postes de responsabilités, a posé quel acte qui puisse être retenu et même magnifié ? Il vit calfeutré dans son bunker du quartier de la « Cité du Niger. Pour el voir, c’est la croix et la bannière », nous confie un cadre du parti sous couvert de l’anonymat. En réalité, selon nos sources, la sortie aujourd’hui d’Ahmed Sow sur la scène politique depuis le lancement du PDES, vise un seul objectif précis : « avoir une place dans la nouvelle équipe du nouveau président ». Car, précise cette source non moins importante, « l’homme sait très bien qu’il ne pèse pas et ne coûte même pas un poney. Soyons sérieux ! La politique, c’est l’art comme dit un écrivain français, de ne pas déplaire ». Dans ce cas, M. Sow a posé quel acte pour plaire aux Maliens ? Surtout au PDES ? ».

A quelques encablures de la désignation du candidat du PDES, le cas Ahmed Sow, n’est même pas débattu au sein des instances du parti et de ses structures nouvellement créées, selon nos sources. Dans ce cas, comment fera-t-il pour se faire entendre et se faire plaire à l’électorat du PDES qui devra désigner son candidat pour la présidentielle de 2012 ?

« Une question délicate qui devra donner du tonus à l’intéressé qui faut-il le rappeler n’a jamais été politique. Dans ce cas, se démettre n’est-il pas mieux ? », indique un militant chevronné du parti.

Bokari Dicko

 

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