Ahmed Diané Séméga à la radio “Maya” de Ségou : “Le PDES envisage de ne soutenir aucun candidat au 1er tour de la présidentielle”

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En marge du meeting de soutien à l’armée nationale, à Ségou le dimanche dernier, le président du PDES, Ahmed Diané Sémégé était sur les antennes de la radio “Maya”. Et comme à l’accoutumée, il s’est prêté, en langue nationale bamanan, aux questions de l’animateur vedette  Gatta Ba sous les regards de son staff politique composé de N’Diaye Ba, Amadou Abdoulaye Diallo, Djibril Tall, Moulaye Haïdara et bien d’autres qui avaient pris d’assaut la radio “Maya”. Avec la star de l’animation Gatta Ba, l’entretien a porté en substance sur l’autoroute Ségou-Bamako, préoccupation de proximité oblige, les raisons du meeting de soutien à l’armée, ainsi que la présidentielle du 29 avril prochain.
S’agissant de l’autoroute Ségou-Bamako, le président du PDES et non moins ministre de l’Equipement et des transports a été très précis et clair : “Tous ceux  qui pratiquent la voie peuvent constater avec bonheur le début des travaux”. Concernant les raisons du meeting de soutien à l’armée nationale, le président du PDES a laissé entendre qu’il relève d’ “un sursaut de conscience face à l’agression de notre territoire par des bandits armés qui veulent mettre à genou le Mali, un pays démocratique, résolument engagé dans la voie du développement harmonieux”.
En abordant la question relative à la présidentielle du 29 avril prochain, Ahmed Diané Séméga est revenu sur la décision de son parti, le PDES, de ne pas présenter un candidat afin de garantir la neutralité de leur mentor, le président sortant Amadou Toumani Touré.
Invité par l’animateur à commenter le comportement de deux de ses camarades à savoir Jeamille Bittar et Hamed Sow, respectivement premier vice-président et président d’honneur du parti, qui ont outrepassé la décision de la direction du parti en se portant candidat pour la présidentielle d’avril prochain, Ahmed Diané Séméga leur a tout simplement souhaité bonne chance. Non, sans les assurer du soutien du parti.  Justement, à propos de ce soutien, le président du PDES a été invité, une fois de plus, à commenter aussi les récentes rencontres entre son parti et l’ADEMA, puis le RPM. A ce sujet, Ahmed Diané Séméga a répondu que “ces rencontres sont soutenues par la volonté de dégager une synergie d’action autour du Mali pour son développement”.
Aussi, a-t-il indiqué que son parti s’apprête à rencontrér également  l’URD de Soumaïla Cissé et bien d’autres formations politiques.  Ainsi, à la question de l’intrépide Gatta Ba de savoir quel candidat le PDES va enfin soutenir lors de la présidentielle d’avril prochain, Ahmed Diané Séméga a annoncé que son parti se propose de ne soutenir aucun candidat au premier tour de la présidentielle. Une manière pour le PDES d’après lui, de rendre la politesse à certains partis politiques tels que l’ADEMA, l’URD, le CNID, le MPR, pour ne citer que les plus significatifs, qui ont décidé, en 2007, de ne pas présenter de candidats contre  ATT en course pour un second mandat à la tête du pays. Enfin, le président du PDES a affirmé que son parti va consacrer ses efforts pour le oui au référendum constitutionnel. “Le premier tour pour nous au PDES sera le référendum” a-t-il conclu.
Alassane DIARRA    * Depuis Ségou

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7 COMMENTAIRES

  1. vous ne comprenez rien dans la politique, pedes est 100% att, et att s’est opposé que le pedes n’est pas de candidat donc qui soutenir maintenent ils ont plus de 40 partis allier donc qui soutenir pour laisser qui donc ils ont jugé nessaire d’attendre le 2eme tour quand il y aura moins de candidat, c’est tout
    mais sachez que c’est ibk qui est fouti a jamais car meme s’il arrive au 2eme tour il n’aura aucun soutien d’ailleur meme soumi passera des le 1er tour

  2. Il y a trop de risques parcequ’au 1er tour il y a trop de candidats mais quand la course sera reduite entre deux candidats en ce moment alors le PDES de Hamet Semega va s’aligner et se maintenir du cote du gagnant et voici une belle strategie ppour prendre la democratie en otage, la democratie piegee au Mali car les memes acteurs autour d’ATT vont continuer a malmener le Mali et ceux qui hier s’appelaient Mouvement Citoyen sont devenus le PDES aujoud’hui alors on se prepare pour continuer a manger et etre a toutes les tables.

  3. Existe -t- il toujours le PDES ?Moi je croyais que le PDES s’etait depiecer en plein vol.

    • Pas de crainte korofaring,avec IBK les choses ne seront plus comme avant,tu pourra meme occuper le poste du ministere de la culture avec residence a kankamba dans la case sacree 😆 😆 😆 😆 et IBK te confiera BROULAYI comme garde de corps ,ton meilleur ami 😆 😆 😆 comme sa tu ne risque aucune trahison. 😆 😆 😆 😆

  4. Ahmed tu as un joli nom pour etre aussi malhonnete.
    Je pense que tu as amasse assez d’argent maintenant pour tes vieux jours.De grace ferme ta gueule et respecte ce peuple qui merite mieux.
    Tu es l’incarnation de l’incompetence.
    Vive le mali.
    Le peuple se soulevera sous peu et ce jour gloire a Allah la justice sera equitable, certains passeront sous la guillotine et le peuple vaincra les mecreants de l’administration.Soit sur d’une chose semega tu es parmi ces mecreants qui connaitrons le gout amer de la defaite.
    Vive le mali

  5. La danse des masques:

    Ça y est, à un peu plus d’un mois des élections d’avril 2012 ce n’est plus la douleur du terrorisme et du banditisme que vit le septentrion malien, mais carrément un pays divisé en deux.

    Des organisations criminelles comme l’aqmi et autres Ançar Dine (le mnlaqmi a explosé depuis peu) ont reçu sans trop de mal (pour eux pas pour nous) à déloger l’armée malienne ( qui n’est plus que l’ombre d’elle même après 20 ans de bouffecratie autorisée à des généraux vauriens) de Tessalit, Menaka, adaramboukane et bien d’autres localités des trois  régions du nord.

    Ce n’est plus la perte des recettes touristiques, qui nous préoccupe, mais la perte tout court de nos régions du nord   grâce au laxisme d’état avec en prime 200 000 maliens jetés sur le chemin de l’exil et montrant à la face du monde la détresse qui est la notre. 

    Nous en tremblons déjà  de frissons, à l’idée qu’on a plus d’armée pour y faire face sans l’aide américaine et autres amis étrangers alors que c’est minimum (100*20= 2000 milliards de francs Fcfa d’argent public qui ont été dépensés par nos généraux vauriens depuis 20 ans dans cette armée).

    Il y a de quoi se poser la question où est parti l’argent? 
    Tous ces milliards pour le “repli stratégique”?
    C’est quand même impressionnant!!!

    Après la grande bouffe de l’argent du fonds mondial, sidéens, paludéens et tuberculeux sont laissés à leur triste sort car, comme disait Alpha Blondy “Wari Bana Guelèya bè bèkan”. 
    Surtout “Wali Wari”, l’argent d’autrui, Oh my God! “Aramou do” pour reprendre l’expression d’un imam du quartier.

    L’école cherche toujours sa voie, entre surenchères et irresponsabilités, avec un enseignement supérieur dans l’agonie. Moi, ça me donne la chaire de poule.

    La formation de qualité et l’emploi salarié sont, depuis belle lurette, un luxe de plus en plus inaccessible pour la jeunesse malienne.
    Il est loin le temps où Houphouet Boigny et Oumar Bongo accueillaient à bras ouverts les instituteurs maliens. 

    La grande saignée de “l’initiative poches”, oh pardon, “l’initiative riz” et autres forfaits des “bouffecrates” s’ils ont permis à nos “nouveaux riches” de se retrancher dans des états majors politiques avec leurs butins (recouverts du sang malien), ils n ‘ont pas permis au Mali d’avoir son auto suffisance alimentaire, tant promise.

    Et c’est avec le coeur serré que les maliens ont regardé Att, à Niamey, participer à l’appel à l’aide internationale pour nourrir les maliens, passé en boucle sur les médias du monde entier (suite au déficit des pluies de 2011 et la menace de la famine au Sahel).
    Moi, ça m’a donné la nausée.

    L’incivisme et l’impunité sont devenus les terreaux fertiles d’une corruption institutionnalisée qui tire chaque jour des maliens dans les ténèbres de la pauvreté et de la misère, réduisant la plupart d’entre nous à la mendicité, à la résignation, à l’informel, à la prostitution, aux jeux de hasard, à l’immigration et au volontariat.

    Face aux fausses campagnes de cinquantenaire de notre indépendance, se dressent étonnement des politiques de mendicités forcées, érigées en système de gouvernance par les seigneurs de Koulouba.

    Celles-ci ont transformé ce beau pays (dont les souverains, jadis, transportaient et distribuaient des tonnes d’or en Arabie et forçaient l’admiration des peuples du monde) en une bourgade malpropre de Chine merci, Kadhafi merci, Usa merci, Fonds mondial merci, France merci, Allemagne merci, Japon merci, Pays bas merci, Millenium Challenge merci, Suisse merci, Afrique du sud merci, Algérie merci, Roi Fhad merci, Niger merci, Mauritanie merci, Burkina merci…

    Voilà côté tableau, c’est pour cela que le monde entier n’hésite pas, une seconde, à renvoyer nos compatriotes à Senou, fuyant cette misère noire voulue et entretenue par nos propres dirigeants, à coup de charters.

    Mieux, maintenant il les assigne à résidence en leur refusant les Visas de séjour.

    Oh que j’ai honte!

    Et pourtant mon pays, le Mali, n’est pas pauvre. Eh bien oui!

    Il possède un sous sol riche qu’on pille à tout vent.

    Il est riche de ses terres fertiles qu’on brade au premier venu.

    Il est suffisamment arrosé par des cours d’eau pour irriguer des millions d’hectares de cultures agricoles, ériger des dizaines de barrages hydroélectriques, pour distribuer de l’eau potable (source de vie) et de l’électricité bon marché (facteur incontournable de développement) aux 14 millions de maliens.

    Il est riche de sa jeunesse qui ne demande que formation de qualité et emploi rémunérateur pour enfin retrouver une vie digne et respectable dans la société.

    Les seuls problèmes, sont que le Mali n’a pas de dirigeants et une classe d’intellectuels apatrides abat sur le pays, comme une chape de plomb, une corruption et une médiocrité inouïes dans l’impunité totale, volatilisant (comme une goutte d’eau sur un fer chauffé à rouge) tout espoir de création durable de richesses.

    Un seul exemple: Sotelma, qui était dans l’agonie avec les cadres maliens malgré le dynamisme du secteur des Telecom, réalise avec les marocains en 1 an (+21% d’abonnement pour le fixe, +87% pour le mobile et +99% pour l’Internet. Les ventes bondissent de 31,5% en trois mois au grand bonheur de Maroc Telecom. Source: jeune Afrique).

    Il n’y a pas 36 000 manières, c’est cette création de richesses qui conditionne le développement et le bien être d’un pays,  et non pas la main tendue.
    Qu’on se le tienne pour dit, une fois pour tout!!!

    Et pour les élections générales de 2012, des apprentis sorciers de tout bord s’agitent dans tous les sens, comme des cloches qui sonnent, à chaque occasion pour se porter candidat à la présidence de la république du Mali et promettre ciel et terre aux maliens.

    Ces aventuriers et opportunistes de la 25ème heure de la démocratie malienne doivent montrer patte blanche en matière d’honnêteté, de probité, de dignité, et surtout de capacité à redresser un pays à terre après le désastre  Att.

    Ils doivent aussi nous donner les sources du financement de leur campagne électorale pour que nous soyons en mesure de comprendre et de dénoncer  leurs connexions et éventuels conflits d’intérêts avec les ennemis du Mali.

    Enfin, le peuple malien leur demande leur projet de société pour le Mali avec des objectifs chiffrés et vérifiables et des moyens envisagés pour les atteindre:  
    -défense et sécurité (restructuration de l’armée et de la police, programmes de leur remise à niveau),

    – santé (infrastructures et qualité des soins), 

    -éducation (infrastructures et qualité de l’enseignement),

    – auto suffisance alimentaire (en vrai pas en propagande), 

    -emploi, formation professionnelle et développement des ressources humaines, 

    -gestion du foncier et la décentralisation, 

    -le développement industriel, 

    – le développement agricole, 

    -infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, fluviales, 

    -télécommunications, énergie, mines, eau potable,

    – politique macro économique, 

    -secteur privé, 

    -transport urbain et interurbain,  

    -développement et gestion des villes, 

    -fiscalité, 

    -protection sociale, droit et devoirs des travailleurs et syndicats, 

    -désertification et politique environnementale,

    – secteur financier et bancaire, financement de l’économie,

    – l’informel, 

    -administration et droit et devoirs des fonctionnaires,

    – droits des retraités, 

    -commerce intérieur et extérieur, marchés, prix et pouvoir d’achat, 

    -services, tourisme, 

    -universités, grandes écoles et recherche fondamentale et appliquée, 

    -cohésion sociale, 

    -épanouissement de la jeunesse, de la femme, de la petite enfance, 

    -religion, état et société, 

    -culture, sport,

    – justice et lutte contre la corruption, l’incivisme et l’impunité,

    – diplomatie, maliens de l’extérieur, la place du Mali en Afrique et dans le monde…

    Malheureusement à moins de deux mois du scrutin du 29 avril 2012 aucun candidat déclaré ou probable n’a de vrai projet de société  claire et étoffé pour le Mali. 
    Aucun débat dans les médias pour édifier les maliens sur leur capacité à faire face aux défis actuels et futurs du Mali, leur réelle intention, leur vision, leur équipe, leur moralité, leur passée….

    Les quelques rares sites internet d’état major de campagne électorale  sont scandaleusement muets comme des carpes et n’édifient aucun électeur consciencieux.

    Au lieu de cela, ils s’affichent dans une hypothétique danse des masques pour distraire les maliens tout en espérant que des artifices et autres babioles (thé, T shirt et pagnes) vont les aider à atteindre Koulouba dans l’insouciance totale pour qu’on soit repartit pour un tour de piste de 5 ans et attendre le résultat des courses.

    Mais maliennes et maliens, que ça soit clair pour tout le monde, on ne peut plus se permettre d’envoyer à Koulouba pour 5 ans encore un autre Béni Oui Oui sous peine de prendre 25 ans de retard (car le mauvais choix est la racine carrée du retard) sur nos voisins qui eux avancent tranquillement.

  6. les mr du pdes vous n est plus crédible au mali avec tout l incapacité que vous nous avez montrés ses dernier temps vaut resté cacher quelle honte pour vous mr semega

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