Ahmadou Abdoulaye Diallo est désormais le nouveau président du PDES. Il succède donc à Ahmed Diane Séméga, qui a décidé de se consacrer à ses activités professionnelles qui l’amène hors du Mali. Après mérité de la confiance des délégués à la 2e convention nationale, il a prononcé un important que nous vous en intégralité.
Monsieur le Président d’honneur,
Mesdames et Messieurs les Délégués à la Convention,
Mesdames et Messieurs,
Nous voilà au terme de notre Convention. Pour les militantes et militants du PDES, cette Convention marque la fin de cette très longue nuit qui dure depuis le 22 mars 2012. Nuit cauchemardesque. Le PDES et ses dirigeants ont été martyrisés, humiliés et bannis. Mais le PDES a résisté, ses dirigeants aussi. Ces épreuves ont filtré le PDES. Il y eut une véritable décantation. Et maintenant, un nouveau jour se lève pour le PDES. C’est celui de l’espoir. Espoir que le Président Amadou Toumani TOURE reviendra très prochainement au bercail. Espoir que la Marraine du Parti, Mme TOURE Lobbo TRAORE sera bientôt à Bamako. Comme à son habitude, elle sera au chevet des personnes en détresse pour leur apporter de l’amour, de la considération et de l’assistance adéquate.
Mesdames et Messieurs les Délégués à la Convention,
Militantes et Militants du PDES,
Mesdames et Messieurs,
Le PDES est un Parti singulier. Nous n’avons nul besoin de promettre au Peuple malien monts et merveilles. Nul besoin de lui tenir des discours incantatoires. Nul besoin de lui vendre des chimères. Le moment venu, nous dirons simplement à nos compatriotes de regarder autour d’eux. Ils verront les réalisations de notre régime qui, de 2002 à 2012 a changé qualitativement leur vie et a contribué significativement au rayonnement international de notre pays. Tous les villages, hameaux et campements nomades, de même que toutes les villes du Mali sont marqués par ces réalisations et ce, pour l’éternité. En outre, avec une patience infinie, nous avions construit et entretenu la paix parce que nous étions convaincus que la guerre nous conduira infailliblement à interrompre le processus de développement économique et social, à provoquer la ruine de l’Etat et la fracture de la Nation. Nous étions convaincus que la guerre à laquelle nous étions poussés de toutes parts n’était nullement la nôtre de façon exclusive. C’est pourquoi, nous avions déployé d’immenses efforts pour convaincre nos voisins et la communauté internationale sur l’urgente nécessité de concevoir et de mettre en œuvre une riposte internationale tant sur le plan diplomatique que sur le plan militaire. Nous étions convaincus que la question du Nord allait servir de prétexte pour agresser notre pays et l’irrédentisme de quelques Ifogas servira de marchepieds à des hordes de criminels, sous un vernis religieux, pour envahir notre pays. Or, nous savions que la question du Nord n’a ni une réponse rapide, ni une réponse définitive, ni même une réponse satisfaisante pour tous. Ce faisant, elle requiert beaucoup de maîtrise de soi et une volonté sincère d’y faire face par le dialogue, tel était notre leitmotiv. Cette quête inlassable de la paix nous a valu railleries et procès d’intention. Nous avions été accablés de faiblesses, de mansuétudes et même de connivences avec les agresseurs. Et du 22 mars 2012 à ce jour, tout a été essayé, y compris la guerre. Force est de reconnaître qu’on est revenu à la solution que nous avions préconisée depuis des années. Que de temps perdu! Que de vies éteintes tragiquement dont il était possible de faire l’économie! Que de souffrances endurées par les Déplacés et les Réfugiés qui, malgré eux, sont devenus les otages et le fonds de commerce de cette tragédie! Que de ressources humaines, matérielles et financières englouties pour si peu de résultat! Que d’honneur bafoué! Que de mythe brisé! Que de doute sur l’issue de cette situation qui est plutôt une impasse! Si notre Gouvernement avait été écouté déjà en 2007, notre pays aurait gagné la paix tout en poursuivant son processus de développement économique et social. Et le 8 juin 2012, il aurait eut une alternance démocratique à la tête de l’Etat à l’issue d’élections libres et transparentes. Mais, hélas ! Je tiens tout de même à rappeler que le PDES, par ma voix, réaffirme son attachement viscéral et indéfectible à l’intangibilité des frontières dont le Mali a héritées le 22 septembre 1960. Le PDES tient absolument à l’intégrité du territoire national, à l’unité de la Nation, à la forme républicaine et à la laïcité de l’Etat. Et c’est parce que notre Gouvernement n’avait pas transigé avec ces considérations sacrées que la mise en œuvre de l’Accord d’Alger n’avait point impacté la Constitution qui n’avait alors connu aucune révision subséquente. Nous espérons qu’il en sera de même avec le nouvel accord en cours d’élaboration suite aux pourparlers inter-maliens inclusifs du moment.
Le Peuple se souvient de nous, les acteurs de cette immense œuvre de salut national. Nous l’avions servi avec humilité et modestie. Le Peuple se rappelle que nous étions des travailleurs acharnés, opiniâtres et serviles. Il se souvient que nous n’avions exercé aucune prédation sur les deniers publics, ni fouler au pied les lois et règlements de notre pays. Nous avons rendu visite à ce Peuple dans les villages, communes, cercles et régions à l’effet d’être en communion avec lui, percevoir sa demande sociale, capter ses angoisses et incertitudes et conformer en conséquence l’action publique que nous mettions en œuvre. Le Peuple se souvient qu’au delà de notre professionnalisme qui résulte de plusieurs années d’expérience professionnelle, nous sommes issus de Lui. Nous sommes le Peuple, le vrai Peuple. Celui qui forge quotidiennement son destin au prix du travail bien fait, sans passe-droit, ni courte échelle.
Mesdames et Messieurs les Délégués à la Convention,
Militantes et Militants du PDES,
Mesdames et Messieurs,
Le bilan de notre Gouvernement dont nous sommes légitimement fiers et que nous assumons totalement devant DIEU et l’histoire, nos profils sociologiques et professionnels respectifs, nos origines sociales modestes, notre connaissance du pays profond, l’œuvre immense accomplie par le Président Amadou Toumani TOURE font du PDES une alternative politique crédible. Sachons-le. Soyons-en conscients. Et travaillons ensemble, avec foi et abnégation, afin de transformer ce capital politique en vivier électoral. Alors, nous reconquérons le pouvoir d’Etat. Dès lors, le Mali retrouvera sa sérénité, sa foi en un destin radieux, son climat politique apaisé, ses échanges constructifs avec les Forces vives de la Nation, son dynamisme économique, sa prospérité sociale d’antan, toutes choses qui nous manquent tant en ce moment et dont nous sommes déjà nostalgiques.
Camarades membres du CDN,
A l’issue d’une élection par acclamation, nous venons d’être mis en responsabilité au service du PDES. C’est un honneur et une gageure. En votre nom, j’exprime aux Délégués, notre profonde gratitude et nos remerciements sincères pour cette confiance placée en nous.
Aujourd’hui, être responsables du PDES ne donne pas droit à une couronne de lauriers, mais plutôt à une couronne de feu. Il ne faut s’attendre ni à un décret de nomination, ni à un marché public compensatoire de quelques efforts que ce soient. Au contraire, être responsables du PDES aujourd’hui est une forte exposition au risque d’ostracisme, d’intimidation, de persécution, d’humiliation et d’emprisonnement. Parce que nous devons résister à la pensée unique, tenir tête à la communauté des laudateurs et flagorneurs.
Etre responsables du PDES aujourd’hui est plutôt un appel du devoir, de l’honneur, de la dignité et de la fidélité au Président Amadou Toumani TOURE, sa vision, son ambition et son action politique au service du Mali. C’est pourquoi, conformément aux orientations que les Délégués à la Convention ont données, au nom du Comité Directeur National, je prend l’engagement que :
Primo, nous serons fidèles à la profession de foi du Parti, à la Vision et à l’ambition du Président Amadou Toumani TOURE pour le Mali. Nous respecterons et ferons respecter les Statuts et Règlement Intérieur du PDES en toutes circonstances. Nous veillerons au fonctionnement correct des Organes et Instances du Parti. Nous tâcherons de faire du PDES un cadre d’épanouissement intellectuel et professionnel pour tous les Cadres, militantes, militants et sympathisants du Parti. Nous dédierons notre action politique à la promotion de la paix, au développement économique et social du Mali.
Secundo, nous allons redynamiser le Parti et prendre une part active aux élections municipales à venir. Du reste, en ce moment, nous prenons part aux législatives partielles de Yorosso. Notre candidat a de bonne chance d’être élu. Et désormais, nous réunirons toutes les conditions objectives et même subjectives pour participer à toutes les élections, qu’elles soient nationales ou locales. D’ailleurs, j’invite tous les membres du CDN à briguer des mandats électifs à quelques niveaux que ce soient car, leurs trajectoires professionnelles respectifs en dépendront fortement.
Tierso, nous allons mettre en œuvre notre Projet de Société, articulé autour de trente sept engagements, dès lors que le Peuple souverain nous confiera son destin. Nous renouerons avec les poses de première pierre et les inaugurations en vue de poursuivre la transformation qualitative de notre pays. Nous contribuerons à moderniser la Société malienne tout en nous attachant aux valeurs culturelles qui ont formaté notre identité depuis des siècles. Nous ferons parler du Mali,en bien, dans tous les medias du monde.
Au plan interne, nous renforcerons le cadre juridique et institutionnel du Parti afin :
– que notre capacité de résilience s’affermisse et que notre Parti développe des stratégies de résistance à tous chocs, qu’ils soient endogènes ou exogènes,
– que la discipline dans nos rangs soit la force de notre Parti et la garante d’une unité d’action,
– que l’organisation et la méthode caractérisent l’administration du Parti,
– que l’esprir d’équipe conduise progressivement et sûrement à un appareil politique dédié exclusivement à la reconquête et à la gestion du pouvoir d’Etat.
Chers Amis Délégués, permettez-moi de faire deux rappels:
– Premièrement le PDES est un Parti libéral. A cet égard, le. CDN prendra toutes les initiatives qui doivent déboucher à l’affiliation de notre Parti à l’International libéral et ce faisant, contribuer au rayonnement international de notre Parti,
– Deuxièmement, le PDES est à ce jour, membre de l’Opposition républicaine. Vous avez d’ailleurs pris une résolution de confirmation de cette décision qui avait été prise en son temps par le CDN. Dans ce cadre, en rapport avec les autres Partis de l’Opposition, nous ne ménagerons aucun effort pour suivre au quotidien l’action gouvernementale afin de la critiquer, de dénoncer ses insuffisances et dérives. Nous seons attentifs aux agissements de nos gouvernants afin que leur conduite soit de plus en plus vertueuse et exemplaire. Nous seront les infatigables sentinelles de la morale et de l’éthique en politique en vue du respect scrupuleux de la Constitution, des lois et règlements de notre pays. Nous veillerons à l’approfondissement de la démocratie, à la promotion des libertés individuelles et collectives. Nous seront vigilants pour que l’action publique soit le vecteur d’une croissance économique et d’une prospérité sociale pour tous nos compatriotes.
Mesdames et Messieurs les membres du Comité Directeur National,
Mesdames et Messieurs les militantes et militants du PDES,
Mesdames et Messieurs,
Avant de terminer, permettez-moi de rendre un hommage déférent au Président d’honneur Hamed Diané SEMEGA pour avoir mis le PDES sur ses fonds baptismaux. Il y a consacré son temps, son énergie, son intelligence, ses biens et ses relations humaines. Tous, atant que nous sommes, nous lui sommes redevables. Et la meilleure façon de nous acquitter de cette dette politique et morale, consiste à avoir un degré d’engagement comparable au sien. Et ensemble, nous hisserons notre Parti au firmament de l’échiquier politique national subséquemment aux victoires électorales que nous engrangerons au fil des scrutins.
Chers Amis Délégués,
En vous félicitant pour les résultats probants de nos travaux et en vous souhaitant bon retour dans vos foyers respectifs, je déclare clos les travaux de la IIème Convention Nationale Extraordinaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité.
Tout pour le Mali. Retrouvons ce qui nous unit.
Je vous remercie.
Bamako, le 02 novembre 2014
Le Président du PDES,
Ahmadou Abdoulaye DIALLO
No offense les gars, mais si le gouvernement avait quelque chose de concret sur ce Mr., apres la deculotte qu’il administre a Moussa Mara, cela se saurait. En attendant une enquete du BVG ou da la Cours des compte de la Cour Supreme, le degre de “corruption ou de vol d’un fonctionnaire malien” se reconnait volontier a son patrimoine. Pour le moment, reconnaissons-lui sa temerite…
Amadou Abdoulaye DIALLO, ministre blablateur passionné et pédant. Il sait aligner les mots pour tenter de séduire le peuple sur du faux. Cet inconditionnel d’ATT a une casserole derrière lui. S’il ne fait pas attention, ça va se verser et il aura chaud comme il ‘attend.
DURANT SON PASSAGE A LA TETE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE DE L’ECONOMIE ET DES INVESTISSEMENTS LES 15 MILLIARDS DE BUDGET ANNUEL ALLOUE AU DEPARTEMENT EST A 97% VOLE PAR CE MONSIEUR ET SON DAF
LE BUDGET DU MINISTERE N’ETAIT PAS DESTINE A FINANCER LES BESOINS DU SERVICE MAIS LES BESOINS DE SA PROPRE FAMILLE ET DE SON DAF ET FRERE SADOU DIALLO.ILS ONT CEE LA DESOLATION DANS CE DEPARTEMENT.ILS ONT PILLE LE MALI SOUS LE REGIME DE ATT ET A PRESENT VOUS VOUS MANIFESTEZ POUR DIRRIGER CET PAYS.ATTENTION MES CHERS CONCITOYENS RENSEIGNEZ VOUS UN PEU SUR CE MONSIEUR.
ATTENTION C’EST LE PLUS GRAND VOLEUR DU MALI,ALLEZ DEMANDEZ UN PEU SUR LUI AUX AGENTS DE L’EX MINISTERE DE L’ECONOMIE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE.IL A FAIT TOUTE SA VIE ICI A TROMPER LES MALIENS ET ATT.GARE..GARE..
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