Agression physique perpétrée contre Dioncounda Traoré : A quand le procès des véritables acteurs

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Ceux qui croyaient que le dossier relatif à l’agression physique perpétrée contre Dioncounda Traoré, président par intérim d’alors, était clos doivent à présent se réveiller de leur léthargie. Les auteurs de l’agression de Dioncounda Traoré courent toujours dans la nature et s’adonnent à cœur joie. Donc, tant pis pour les victimes qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

Dioncounda Traoré président de la transition
Pr Dioncounda Traoré

Le monde entier se rappelle de l’agression physique perpétrée contre la personne de Dioncounda Traoré, Président de la République par intérim, dans son bureau, le 21 mai 2012. Les marcheurs sont partis du Centre International des Conférences de Bamako en passant par la primature jusqu’à Koulouba. La finalité est connue de tous. Dioncounda Traoré est sérieusement battu et laissé pour mort par des manifestants favorables à l’ex-junte conduite par Amadou Haya Sanogo. Face à la situation, le parquet de la commune III a ouvert une enquête afin de traquer les auteurs ainsi que les commanditaires de l’agression. Parallèlement, une autre poursuite judicaire a été ouverte contre les initiateurs de la marche pour troubles graves à l’ordre public. Ce sont  Hamadoun Amion Guindo, président de la Copam, Professeur Younouss Hameye Dicko, président du parti Rds, membre de la fameuse Copam, et le Professeur Rokia Sanogo, présidente du Mp22 et très active au plan politique. Ils sont prévenus «d’avoir, à Bamako, le 21 mai 2012, en tout cas depuis moins de trois ans, causé des troubles graves à l’ordre public en obstruant la voie publique par attroupement illicite, barricades, allumages ou entretien de feu dans le dessein d’entraver ou d’empêcher la circulation des personnes ou de semer la panique au sein de la population et avec cette circonstance que les faits ont été commis par attroupement, en réunion ou en bande et à force ouverte». Ils ont été condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis. Cependant, force est de constater que certains acteurs actifs se baladent toujours dans la nature. Le cas de ce jeune militant de Yéréwoloton, Moussa Sanogo, est plus illustratif en la matière. Ayant participé activement tant au transport du cercueil fabriqué pour la circonstance qu’à l’agression du Président par intérim, il a disparu depuis le 14 juin 2012. Où est-il passé depuis lors? Personne ne le sait avec exactitude. Selon certaines indiscrétions, Moussa Sanogo serait en Belgique actuellement. Pour ses parents, il est victime d’une cabale, c’est-à-dire d’un règlement de comptes entre Pro Capitaine Sanogo et le Lieutenant Amadou Konaré du Cnrdre. Raison pour laquelle ses parents ont décidé de le faire sortir du pays. Et pourtant, on le soupçonnait aussi d’avoir eu des liens avec le Mnla. Mais pour quelle fin ? Ce qui est sûr, ces militants de Yéréwoloton se trouvent toujours dans la ligne de mire de la justice malienne. En plus de ce dernier d’autres acteurs se sont refugiés dans certains pays de l’Europe pour se dérober à la justice. Qu’à cela ne tienne, ils sont dans le collimateur  et feront face tôt ou tard face à la justice malienne. L’enquête ouverte dès lors piétine. Un tel acte doit-il rester impuni dans un Etat de droit ? La lumière doit être faite autour de cette agression. La justice mettra tout en œuvre pour que les valeurs de la démocratie l’emportent sur ces violences inacceptables. Le peuple a le droit de savoir ce qui s’est passé réellement le jour du 21 mai à Koulouba, précisément dans les locaux du secrétariat général du gouvernement.

Même si Dioncounda a pardonné aux auteurs de son agression, l’action civile n’éteint pas l’action publique.

Ibrahim M.GUEYE

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5 COMMENTAIRES

  1. tu es mon boxeur preerfer j espere avoir le meme parcour sportif que toi tu es un grand boxeur quand je serer grande je boxerer oci bien que toi j espere .ton comba etais tres captiven j e9tais literalement subjuger par ta facon de boxer merci pour nus a voir offer ce spectacle et je serer tres heureuse d assister a d autre.karima college rosa luxembourg

  2. un article vraiment à la con ,partisan et sans recherches journalistiques.Nul n’ignore que le professeur avait commencé à devier des objectifs sacro-saints d’une transition moribonde où les maliens dans l’ensemble tiraient le diable par la queue.À vouloir ressasser le couteau dans la plaie elle risque de pourrir ou être cancérigène.En son temps ,les amuseurs publics à col blanc tel maître Tapo et des pseudos opposants se sont engoufrés dans la brèche et ont voulu défendre l’indéfendable.
    Quelques coups de massue rappelèrent au véritable intéressé ce pour quoi les Maliens l’avaient mis à cette place.Toute chose qui a su profité à toute la nation.
    wait and see.Les Maliens et Maliennes sauront faire la différence entre la distraction et le sérieux!

  3. …ss défendre ses agresseurs, le Prof. aurait pu dire aussi et á tps la vérité aux Maliens…il a été investi pdt la Transition pr organiser les élections en 40jrs, MS une fs élu il a fait le pb du nord son cheval de troie, pourqoi, pcq´il savait bien q les élections étaient impossibles en c Moment…il fallait q´il dise cela aux Maliens au lieu de vouloir vaille q vaille s maintenir à son Fauteuil Avec la complicité d Ouattara, Blaise et autres…Il a violé la constitution malienne et menti aux Maliens, n l´oublions pas aussi…

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