Agression du siège de l’ADP-MALIBA : Les responsables de parti projettent de porter plainte contre le gouvernement

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L’ADP-Maliba projette de porter plainte contre le gouvernement  suite à la répression violente de la marche « pacifique » organisée par l’opposition le samedi 2 juin 2018, qui a vu les Forces de l’ordre lancer du gaz lacrymogène sur des manifestants qui s’étaient refugiés dans les locaux du siège de ce parti. Rappelons que cette marche interdite par les autorités pays, avait pour objet de réclamer, selon les organisateurs, des élections libres et transparentes, et pour la pluralité des opinions à la télévision nationale, l’ORTM. Selon la télévision est devenue un moyen exclusif de promotion du président de la République. Et de citer les visites d’IBK à Sikasso, Ségou, Kayes, Kangaba,…, et sa déclaration de candidature à la prochaine élection présidentielle en exemples de la patrimonialisation de la chaîne nationale par les autorités.

Pour montrer leur indignation et leur colère d’avoir être victimes des tirs de gaz lacrymogène de la part des forces de l’ordre qui ont occasionné quelques dégâts, les responsables du parti ADP-Maliba, ont animé le dimanche 3 juin dernier, à leur siège, une conférence de presse. Au cours de ce point de presse, l’honorable Amadou Thiam, président du parti, a annoncé qu’une plainte va être portée contre le Gouvernement pour agression du siège du parti.

Dans un communiqué lu à cet effet, les responsables du parti dénoncent une répression « symptomatique du rapport du pouvoir à la société malienne ».

« En agissant de la sorte, les autorités font une nouvelle fois la preuve de leur faiblesse » précise le communiqué.

Pour ce qui est de violation du domaine du siège de l’ADP-Maliba, l’honorable Amadou Thiam a fait comprendre qu’un huissier est commis pour faire l’état des lieux, réunir les éléments de preuves qui feront objet d’une plainte devant les juridictions internationales comme la CPI. « Le fait d’aviser la CPI, (le Gouvernement), est un plan machiavélique. Cela prouve les dégâts qu’ils ont causés », a déclaré l’honorable Amadou Thiam. « Pour notre part, les images et les vidéos sont réunies et seront envoyées à la CPI. S’il y a quelqu’un qui trouble l’ordre public c’est eux (les gouvernants). On est intransigeant là-dessus » a t-il déclaré.

Parlant du processus électoral en cours, l’honorable Thiam a expliqué que leurs amendements apportés à la loi électorale votée à l’Assemblée Nationale n’ont pas été pris en compte. Toutefois, affirme-t-il, « nous avons demandé au Secrétaire général de l’ONU de s’impliquer pour que l’opposition participe aux différentes étapes du processus ». Sinon, la protestation sera plus aigüe au lendemain de l’élection présidentielle.

AMT

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3 COMMENTAIRES

  1. Dans quelques semaines on verra qui a raison entre ces deux entités de la démocratie malienne, dans tous les cas de figure, ce que l’opposition réclame est loin du mensonge, les insuffisances inhérentes à l’organisation de l’élection présidentielle de juillet 2018, et l’accaparement de l’ORTM pas IBK et ses hommes. Ces deux réclamations restent une réalité indéniable et dans de tel cas, il faut rapidement corriger les insuffisances exprimées par cette opposition afin de réduire l’échauffement des esprits. Il faut dire à IBK et ses hommes qu’ils sont mal lotis eu égard à cette élection de juillet 2018, car tout le monde voit les insuffisances évoquées par cette opposition qui sont dans la logique qui dit “donnez nous votre votre place IBK”, mais pas du tout dans celle de pouvoir résoudre les problèmes actuels du Mali qui sont trop difficile, compliqués et complexes pour ceux qui sont à la base de la mise en route desdits problèmes. Notre pays est entre les mains de deux entités qui ne seraient pas aptes à sortir le Mali de cette crise multidimensionnelle. Il faut du temps et des acteurs conscients, il faut retenir que sur une très longue période ces deux paramètres semblent impossibles de conjuguer normalement. Le Mali est parti très longtemps pour le maintien de cette crise dont le temps et les acteurs seraient des limites difficilement combinables pour avoir une bonne mayonnaise pour rétablir un pays normal doté de toute sa dignité. Nous sommes dans l’œil du cyclone et pour en sortir, il faut du temps et des bons acteurs ce qui est la croix et la bannière actuellement. Le Mali va imploser sans équivoque, cette imposition donnerait une quatrième République qui se butterait encore à cette combinaison entre bons acteurs et temps de la mise en œuvre pour l’émergence d’une bonne République, ainsi nous prendrons encore des raccourcis comme le 26 mars 1991, ainsi seraient reconduit le même système qui ne serait qu’un avatar de l’ancien et plus tard dans quelques décennies d’autres crises multidimensionnelles apparaitrons, ainsi de suite jusqu’au jour où nous aurions des acteurs conscients pour reconstruire le Mali dignement. Le problème actuel du Mali, est de mettre en œuvre des acteurs conscients et les inconscients qui sont les plus nombreux ne donneraient jamais, jamais, jamais la chance à ces acteurs conscients de monter au créneau et de reconstruire notre très cher Mali.

  2. hahahaha ko on marche pian!!!! Vous avez été maté pian. Que ces irresponsables ce qu’ils veulent. Les maliens en ont marre d’eux. Ils ont été chicoté ce qui va permettre de les éduquer. ADP peut porter plainte où il veut. Là-bas également ils seront matés. Force est à la loi. Il parait qu’ils veulent encore marché ce vendredi. Si vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez, l’Etat a également de vous faire tout ce qu’il veut. La fin de la recréation a sonné désormais. Ce pouvoir ces irresponsables ne l’auront pas et aucun sang ne sera versé.

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