Deux responsables du collectif favorable au putsch du 22 mars au Mali ont été interpellés et entendus par la gendarmerie sur l`agression du président de transition Dioncounda Traoré, par des manifestants payés par certains hommes politiques.
Younouss Hamèye Dicko de la RDS, Mamadou Gakou de la COPP, membres de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), ont été interpellés jeudi 24 mai 2012 par la gendarmerie et interrogés pendant plusieurs heures sur l’agression de Dioncounda Traoré avant d`être relâchés, a affirmé un responsable proche d`un parti membre de la Copam.
Le lundi 21 mai, des manifestants avaient pénétré dans les bureaux du Président Dioncounda Traoré, l`avaient ensuite agressé et blessé. Ses agresseurs avaient manifesté à l`appel d`organisations membres de la Copam opposées à son maintien au pouvoir.
Depuis le 22 mai, M. Dioncounda Traoré, conduit pour un an la transition en vertu d`une feuille de route de sortie de crise signée le samedi 19 mai 2012 entre la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) et le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex junte.
Face à cet acte odieux perpétré par des manifestants déchainés sur la personne du président Dioncounda Traoré, la Cedeao, médiatrice dans la crise malienne, avait non seulement condamné les faits, mais annoncé une enquête sérieuse, dans le but d’élucider les circonstances troubles de cette agression sur la personne du président de la république, susceptible de troubler fortement le processus de la transition politique au Mali.
Cette enquête de la Cedeao suscite, dans l’opinion malienne, beaucoup d’espoir, car dans le contexte actuel du pays, la faiblesse de l’Etat n’est pas une garantie pour permettre de démêler les dessous troubles de cette affaire. C’est donc à bon droit que les Maliens appellent de tous leurs vœux à une telle enquête d’envergure de la Cedeao. A leurs yeux, elle pourra faire la lumière et apporter la vérité sur ces événements troubles en démasquant les auteurs et leurs commanditaires de cet acte inqualifiable. C’est d’autant plus souhaité par l’opinion publique nationale que le leitmotiv des Maliens, suite à cet acte odieux perpétré sur la personne du président Dioncounda, comme la première institution du pays, est désormais : ” Plus jamais ça au Mali “.
Le gouvernement a annoncé des enquêtes après l`attaque contre Dioncounda Traoré.
F.M
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Mais qu’est ce qu’on attend pour leurs mettre tous en prison a commencer par le mouton en chef sanogo, franchement ne me dite pas que le Mali s’est vider de tout ces hommes??????????????
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