Affaire Siméon Kéita : Le MP 22 décrie la justice à deux vitesses

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Charniers de Diago, Yélékébougou, Kati… : des noms de responsables du MP22 cités
Mouvement Populaire du 22 Mars (Mp22) (photo archives)

Les ténors du MP 22 étaient face à la presse le samedi 29 novembre 2014 pour dénoncer le procès de Siméon Kéita et ses collègues, qu’ils taxent de justice à deux vitesses.  Par la même occasion le MP 22 a passé au crible l’action de la CPI (Cour pénal internationale) au Mali qu’il qualifie de cour anti africaine.

A cause de l’arrivée tardive de Mme Mariam Kouma et du Prof Sanogo qui suivait le procès de Siméon et ses camarades à la cor d’assise, les débats dirigés par le Secrétaire général de MP 22 Périgana assisté de Mohamed Tabouré se sont ouverts sur la relation CPI – Mali.

Dans sa déclaration liminaire le MP 22 déclare que le récent atelier organisé par le gouvernement malien avec le CPI et l’accord secret qu’il aurait conclu  avec cette cour raciste et néocoloniale ne laisse plus l’ombre de doute sur la descente aux enfers de notre pays. «Tout gouvernement africain qui a encore un minimum de légitimité devrait retirer la signature de son pays de cette cour Pénale pour les nations instrumentalisées. En effet, pourquoi adhérer à cette Cour internationale qui relève des nations unies mais qui n’a aucune compétence universelle»?

Dans le cas précis du Mali, affirme le MP 22, nous verrons comment cette cour va opérer, ayant elle-même déclaré dans un rapport datant de janvier 2013 que le cas des bérets rouges et les éléments de la secte tués dans les environs de Léré ne pouvaient être traité par elle car déjà en instruction par la justice malienne. Et le MP 22 de se demander : comment comprendre qu’après notre démocratie naissante ait jugé et condamné  l’ancien dictateur Moussa Traoré en 1993, que le gouvernement d’ATT et surtout d’IBK fassent appel à la CPI pour juger des crimes commis en République du Mali ? Et le MP 22 de conclure que ce reniement abject, déshonorant et indigne de la nation malienne est d’autant plus affligeant que l’UA elle-même vient de remettre en cause l’objectivité de cette cour qu’elle accuse de ne poursuivre que les africains.

Affaire Siméon Kéita

A cause de la clôture tardive  de l’audience des assises, relative à l’affaire Siméon Kéita, Me Mariam Diawara s’étant excusée, seule prof Sanogo est venue présenter aux journalistes la décision de la cour qu’avait présidée Kama Fily Dembelé. Celle-ci condamne Mahamadou Youba Diarra à 5 ans de prison dont 3 ans avec  sursis, Siméon Keita à 3 ans de prison sans sursis, tandis que Sekou Maiga,  Fodé Samba Diallo dit Jet Lee, Yaya Niambelé et Souleymane Cheick Fissourou  ont écopé de 18 mois de prison avec sursis. Quant à Drissa Samaké et Hamidou Togola, ils ont été purement et simplement acquittés.

Pour le PM 22 c’est un procès politique, le procès du CNDRE qui a commencé, aussi propose-t-il d’interjeter appel.

Pierre Fo’o Medjo

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1 commentaire

  1. Le MP 22 ne va pas échapper aussi la justice, car pour eux, Dieu a crée le Mali pour eux et qu’ils fassent tout ce qu’ils veulent !

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