Affaire des bérets rouges : Que reproche la Sécurité d’Etat à Oumar Mariko, Me Kassoum Tapo et Ibrahim N’Diaye

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Selon nos informations, quand Oumar Mariko se trouve dans la même «barque» que Kassoum Tapo et Ibrahima N’Diaye dit «Iba», ce n’est que pour «attiser le feu ». Sinon, bien qu’étant tous des hommes politiques, ces trois hommes n’ont rien en commun pour ce qui est de leurs idéaux politiques respectifs.

Oumar Mariko, Sadi
Oumar Mariko, Sadi

La nouvelle est tombée il y a 72 heures : le lundi 11 février,  le Secrétaire général du parti SADI, Oumar Mariko, Maître Kassoum Tapo, Ibrahima N’Diaye dit «Iba» du FDR, MME Fatoumata Siré Diakité, Victor Sy et LE Général Yaya Sangaré ont été interpellés par la Sécurité d’Etat (S.E.). Le motif de leur interpellation est relatif à leur «implication» dans l’affrontement  du vendredi dernier entre les Bérets rouges et verts. Selon les informations recoupées, ces personnalités politiques qui occupent de hautes fonctions politiques et militaires seraient les instigateurs de ces Bérets rouges qui, malgré l’injonction des autorités militaires leur demandant de s’abstenir de tout regroupement susceptible de troubler l’ordre public,  n’ont pas hésité à désobéir à l’ordre. Selon nos sources, cette désobéissance des Bérets rouges s’explique par le fait qu’ils sont soutenus par ces personnalités politiques qui sont même parvenues à leur ouvrir les portes nécessaires pour résoudre leurs problèmes.

A en croire notre interlocuteur, les faits sont établis contre ces personnes dénoncées qui, sans pour autant l’avouer, reconnaissent les faits qu’on leur reproche. Aussi se pose-t-on la question de savoir : comment le méfiant Oumar Mariko, qui vivrait en bonne intelligence avec Kati dont il se réclamerait du reste, pourrait-il en plus être un défenseur des Bérets rouges qui avaient pourtant tenté de renverser les auteurs du putsch du 22 mars ? En tout cas, la politique malienne est un véritable caméléon qui se métamorphose selon les couleurs de son milieu. Le plus souvent, nos acteurs politiques qui manquent d’objectifs crédibles, en plus d’être «sans foi, ni loi» représentent un danger pour l’ordre public. Mise en place à l’occasion des évènements de mars  1991, une machine politique vient d’atteindre, 20 ans après, le sommet de sa capacité de nuisance publique. Rien ne peut donc plus l’arrêter actuellement. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce «Général politique sans promotion » est indexé pour complot  avec des Bérets rouges.

En effet, le jour même de l’attaque de Konna par Iyad Ag Ghaly et d’autres terroristes et narcotrafiquants, Oumar Mariko et ses compagnons étaient plongés dans l’imbroglio à Bamako. Selon nos informations, il serait même en parfaite intelligence avec Iyad car il l’aurait rencontré à Niafounké pour des causes personnelles. L’autre surprise de cette affaire, c’est qu’on retrouve Kassoum Tapo, Iba N’Diaye, Victor Sy, Fatoumata Siré Diakité et le Général Yaya Sangaré «embarqués dans le même «navire» que celui qui n’entretient d’autre idéal que de troubler l’ordre public : le bouillant Oumar Mariko. Et cela, à travers sa présence partout où existe la haine. Toujours selon nos sources, après avoir participé aux éclats sanglants de mars 1991, il rattachera ses services aux évènements de mars 2012. Et actuellement, il fait partie intégrante de cette affaire de Bérets rouges qui a failli mettre la capitale à feu et à sang ce   vendredi 9 février 2013. Où sera-t-il et que fera-t-il donc en mars 2013 ?                                                                                                 De nos informations, il ressort que toutes ces personnalités détenues à la S.E. ont contribué, soit en nature, soit en espèces, voire même en appui-conseil, à aider des Bérets rouges. Mais elles veulent tout simplement «noyer le poisson dans l’eau», car elles devraient plutôt les aider à revenir à de meilleurs sentiments pour aller au front pour la reconquête de l’intégrité territoriale. Si ces homes politiques tenaient à réconcilier les Bérets rouges avec leurs frères d’armes, ils pouvaient passer par le Haut conseil islamique pour le faire.  Ces politiciens détenus qui attendent leur libération auraient reçu de strictes mises en garde, car les actes qui leur sont reprochés, constituent des atteintes à l’ordre public que la Sûreté de l’Etat ne saurait tolérer. Aussi reste-t-elle en veilleuse et suivra toutes les actions de ces politiciens jusqu’à ce que l’objectif final soit atteint : le retour d’une paix durable dans le pays.

Soumana Touré Miguel

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6 COMMENTAIRES

  1. Si c’est bien cela la raison de leur interpellation, Tapo n’a rien a voir dansete ce mouvement car il est et avait ete l’homme de Djonkounda. IL m’avait meme envoye’ des documents de campagne pour Djonkounda bien avant le coup d’etat.
    Ca devient du nimporte quoi…

  2. Vive Dioncounda pour votre clairvoyance! Malheur aux canards boiteux!
    Je pense qu’il faudrait au Mali un bureau d’apprentissage d’une éducation complémentaire et disciplinaire pour ses fils avant de les confier l’avenir de ce pays tendant à le promouvoir car depuis l’indépendance jusqu’à ce jour l’éducation constatée n’ont pas été à la hauteur de son nom et ce qui serait déplorable pour son avenir si cela persiste dans un continent en pleine effervescence par sa mollesse. Le Mali est unique en son genre c’est à dire qui forme ses fils dans l’espoir de renforcer sa suprématie historique mais, hélas,le népotisme et la corruption par lesquels ses ambitions n’ont été que des échecs constants par ses propres fils infidèles et apatrides. Quelles chiasses! Nos responsables politiques du régime déchu, n’ont pas jusqu’aujourd’hui supporté la rupture avec ce passé juteux mais irresponsable où l’injustice régnait dans tous les sens, continuent à contribuer aux vandalismes tous azimuts par immaturité. Vraiment où allons-nous? Nous devons Juguler ce constat fantomatique ! Que dieu nous assiste!

  3. Vive Dioncounda pour votre clairvoyance! Malheur aux canards boiteux!
    Je pense qu’il faudrait au Mali un bureau d’apprentissage d’une éducation complémentaire et disciplinaire pour ses fils avant de les confier des postes de responsabilité engager pour toutes les postes de responsabilité tendant à le promouvoir car depuis l’indépendance jusqu’à ce jour l’éducation constatée n’est pas à la hauteur de son nom et ce qui serait déplorable pour son avenir si cela persiste dans un continent en pleine effervescence par sa mollesse. Le Mali est unique en son genre c’est à dire qui forme ses fils dans l’espoir de renforcer sa suprématie historique mais, hélas, par népotisme et la corruption auxquels ses ambitions n’ont été que des échecs constants par ses fils infidèles et apatrides. Quelles chiasses! Nos responsables politiques du régime déchu, n’ont jusqu’aujourd’hui supporté la rupture avec ce passé juteux mais irresponsable où l’injustice régnait dans tous les sens, continuent à contribuer aux vandalismes tous azimuts par immaturité. Vraiment où allons-nous? Nous devons Juguler ce constat fantomatique ! Que dieu nous assiste!

  4. Soumana Touré Miguel tu fait a tous les Toures avec cet article bidon
    rempli de mensonges. Un article monté comme un film de science fiction.

  5. C’EST SIMPLE,DITES A SANOGO QUE LES BERETS ROUGES SONT AU CAMP DE DJOKORONI PARA,DONC IL PEUT ENVOYER TOUS CES ARSEANLS ET SA BANDE DE LARRON EN FOIRE POUR LES AFFRONTER.POURQUOI CETTE ARRESTATION ANARCHIQUE SANS FONDEMENT,NI MANDAT D’ARRET.JE PENSE QUE DIONCOUNDA DOIT MAINTENANT BIEN METTRE EN VALEUR SON COTE FELIN POLITIQUE POUR FAIRE TAIRE SANOGO,JE VEUX DIRE POUR LUI PRESCRIRE UNE TOUMBACILINE VERSION MALIENNE,QUI SERA INTITULEE DIONCOUNDACILINE.AVEC CA,CES SOLDATS VOYOU QUI LUI GARDE,SERONT TOUS ENVOYES AU FRONT POUR DEFENDRE LA PATRIE.

  6. A en croire notre interlocuteur, les faits sont établis contre ces personnes dénoncées qui, sans pour autant l’avouer, reconnaissent les faits qu’on leur reproche. Mr le journaliste quel est le sens reel de cette phrase,arreter de jouer avec les mots,la langue de moliere est d’autant plus simple que ca la.

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