Affaire de l''assassinat du responsable SADI de Niono :rnAlpha Djénépo, accusé à tort d’être le tueur : «toute cette affaire a été fabriquée par Mariko pour tenter de me neutraliser politiquement»

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Je ne suis ni de loin, ni de près impliqué dans l’assassinat de Kolodougou Planteur. Seulement, je suis en porte-à-faux avec Oumar Mariko, pour avoir quitté le parti SADI.

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Je comprends qu’il m’en veuille à mort parce que j’ai été le principal acteur de l’implantation de SADI et de la radio Kayira dans le cercle de Niono. Je ne voulais rien dire sur cette affaire. Mais avec l’évolution des évènements, je suis et je serais près à dévoiler tout ce que je sais sur Oumar Mariko. Ce, pour avoir été son homme de confiance durant des années.

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Mariko, un assoiffé de sexe et un abuseur de consciences

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Je tiens tout d’abord à vous dire que Oumar Mariko est sans moralité et il ne fait que tromper la vigilance des pauvres paysans du Mali, notamment ceux de la zone Office du Niger. Comme je viens de vous le dire, je suis l’homme qui a mis tout en œuvre pour implanter le parti SADI et la radio Kayira à Niono, mais j’ai décidé de quitter ce parti à cause des mensonges et surtout du prétendu enseignement révolutionnaire qu’il prodigue aux paysans. Oumar Mariko, pour moi, n’est autre qu’un assoiffé de sexe féminin et un trompeur de conscience humaine.

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Mariko, instigateur des révoltes paysannes
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Sachant que je sais tout de lui, il a juré depuis mon départ de SADI, qu’il mettra tout en œuvre pour me mettre en prison afin que je ne puisse rien dire sur lui. Il croyait arriver à ses fins avec cette affaire de l’assassinat de Kolodougou Planteur. A Niono, Oumar Mariko se comporte en président de la République. Il dit tout ce qui lui passe par la tête, sans qu’il n’y ait ni fumée ni  flamme du côté des autorités. Je crois que les autorités laissent trop faire Oumar Mariko. Je crois que chaque homme a des droits et des devoirs. Mais ici, à Niono, seul Oumar Mariko a des doits et les autres ont des devoirs. C’est quelqu’un qui fait croire aux producteurs de la zone Office du Niger qu’il est l’homme qui a fait chuter le régime du Général Moussa Traoré. Il croit qu’il est le père de la révolution de mars 1991. Aujourd’hui, si des révoltes paysannes viennent à se produire à l’intérieur de la zone Office du Niger, il ne faut pas que les autorités aillent chercher l’instigateur ailleurs ; elles l’ont à côté, c’est Oumar Mariko.
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Oumar Mariko se comporte en messager des pauvres, alors qu’en réalité, il ne fait que sucer le sang des populations, en leur soutirant de l’argent sous prétexte qu’il va les aider à rentrer dans leurs droits.
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Parlant de mon emprisonnement, je crois que toutes les vérités ont été dites par d’autres personnes et surtout par Hamidou Fomba dit Benké, qui m’avait cité comme étant le principal assassin de Kolodougou Planteur. Mais c’est l’occasion que L’Indépendant m’offre de m’exprimer  sur cette affaire. Je tiens ici à vous dire que je n’ai rien à voir dans l’assassinat de Youssouf Dembélé dit Kolodougou Planteur.
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Son assassinat n’a aucun mobile politique comme le fait croire Oumar Mariko sur les antennes de la radio Kayira. Hamidou Fomba dit Benké lors de son interrogatoire à la gendarmerie, a reconnu devant l’adjoint au Commandant de Brigade, qu’il avait menti sur moi. Il a répété les mêmes mots devant le juge de Niono, le Procureur de la République de Ségou, l’Avocat Général de la Cour d’Appel de Bamako, la presse locale et régionale.
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Benké a dit qu’il avait été monté par le directeur de la radio Kayira de Niono  Amadou Doumbia dit Faras et Abdoulaye Dembélé de Koyan N’Golobala, président de la section SADI de Niono, sur instruction de Oumar Mariko, qui voulait se servir de cette affaire pour m’empêcher de parler sur lui. Devant Dieu et devant le Procureur de la République de Ségou, le juge de Niono, l’Avocat Général de la Cour d’Appel de Bamako, la presse locale et régionale, Benké s’est mis à genou, les deux mains au dos pour me présenter ses excuses. Moi, Alpha Djénépo, je ne peux que remercier le bon Dieu de m’avoir blanchi dans cette affaire, qui est loin d’être prise à la légère par les autorités. Je ne suis pas un homme qui détourne une femme légalement mariée.

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Mariko suce le sang des paysans de la zone Office

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Kolodougou Planteur a été assassiné par son fils, qui est actuellement en prison. Ousmane Dembélé a avoué devant les autorités judiciaires, qu’il est l’assassin de son père. Je sais qu’entre les deux (Youssouf, père et Ousmane fils), le courant ne passait pas bien, ce à cause des terres cultivables léguées par les vieux de la famille Dembélé.

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Je vous donne cette information : à la veille de l’élection présidentielle, un candidat avait envoyé sa copine et secrétaire particulière en France pour faire avorter une grossesse légale de son mari du nom de Charlie.
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Au retour de la femme, A. Diakité, notre candidat malheureux à l’élection du président de la République, a fait loger la dame en question au Kouloubléni à raison de 200.000FCFA par mois comme frais de loyer. Tombée une deuxième fois en grossesse, cette fois-ci de son amant, A. Diakité a été contrainte de passer par un deuxième avortement.
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Là où nous sommes présentement, A. Diakité est en instance de divorce avec son mari Charlie, à cause d’un projet de mariage qu’elle envisage avec le candidat malheureux à l’élection présidentielle. Pour quelqu’un qui veut aider les pauvres, est-ce de cette manière qu’il doit se comporter ? Depuis, déjà plusieurs mois, Oumar Mariko, chaque fois qu’il fait une descente dans le Kala profond en zone Office du Niger, invite les producteurs à ne pas payer les redevances eau et autres prestations d’oignon, de riz et parfois, il lui arrive même de promettre aux agriculteurs qu’il va diminuer les prix des intrants agricoles, tout en leur disant à chaque fois que l’Etat est en train de leur voler depuis des années. Quelqu’un qui croit être dans les problèmes n’hésite pas à croire un homme comme Oumar Mariko. Ce dernier n’est, en réalité, qu’un enseignant de bêtises.
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Depuis la campagne présidentielle, Oumar Mariko s’évertue à dresser les compressés de l’Office du Niger, de la CMDT, de l’HUICOMA et de la COMANAV pour organiser des marches de protestation partout à l’intérieur du pays. Il veut profiter de la misère de ces gens-là pour faire monter sa cote de popularité.

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Je vous dis que toute personne qui collabore avec Oumar Mariko ne le connaît pas, sinon celui qui connaît sa véritable personnalité, n’ose pas l’approcher même pour une seconde.

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C’est quelqu’un pour moi, qui doit  avoir des problèmes au niveau de ses neurones.

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Entretien réalisé par notre envoyé spécial à Niono

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Zhao Ahmed BAMBA

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Siaka Coulibaly, Conseiller à la mairie de la commune urbaine de Niono : « Oumar Mariko a politisé cette affaire  dans le but de se forger une popularité dans le Kala »

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Je vous remercie M. Bamba, d’être venu ici à Niono pour connaître la vérité dans cette affaire devenue dérangeante pour les populations ce, à cause des propos tenus par les animateurs de la radio Kayira 7 qui n’est autre que l’antenne FM du parti SADI. Parlant de Youssouf Dembélé dit Kolodougou Planteur, avant sa mort, il n’était pas connu dans les milieux politiques. Oumar Mariko, fidèle à ses habitudes, a politisé l’affaire dans le dessein de se forger une popularité au sein de la population du Kala.

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Mais je crois qu’il est mal tombé.  En tout cas, ce n’est pas en se servant de la mort de Kolodougou Planteur qu’il pourra arriver à ses fins dans le cercle de Niono. Par ailleurs, je crois que la faute incombe un peu aux plus hautes autorités de la République qui ont laissé ou du moins ont tendance à laisser Oumar Mariko faire ce qu’il veut. L’homme dit tout ce qui lui passe par la tête sans qu’il ne soit rappelé à l’ordre. Quelque part, c’est mon avis personnel, je pense que Oumar Mariko se prend comme le principal artisan de la révolution de mars 1991. En 1991, j’étais le Secrétaire aux relations extérieur du comité AEEM de Niono, j’ai risqué ma vie pendant de longues journées, ce n’est pas un petit comme Oumar Mariko, qui va m’apprendre quoi que ce soit en matière de révolution.

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La suite de ces entretiens dans notre édition de demain…

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