Affaire de l''assassinat du responsable SADI de Niono : Aboubacar Fomba, maire de la Commune Urbaine de Niono: «Oumar Mariko m’a menacé de mort»

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Dans cette affaire, j’ai été menacé de mort par Oumar Mariko. Suite aux émissions incendiaires de la radio Kayira, en tant que maire de la commune urbaine de Niono, j’ai pris une mesure conservatoire pour fermer la radio Kayira aux fins de maintenir la paix sociale et de prévenir les troubles. C’est par rapport à cette mesure que j’ai prise, que j’ai reçu un appel de Oumar Mariko à partir du numéro 672 87 35, tout en me disant que c’est Mariko qui est au téléphone.

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 Il m’a dit ceci: «Monsieur le maire, tu es proche de la mort et ton sort sera réglé dans les prochains jours». Je lui ai répondu que seul Dieu peut donner la vie ou la mort. Auparavant, c’est madame le député SADI, Oumou Coulibaly, qui m’avait joint au téléphone pour me dire que la radio est un outil de travail et qu’elle était en train d’aider à démasquer les probables complices dans l’assassinat de Yousouf Dembélé dit Kolodougou Planteur. En ma qualité de maire, j’avais remarqué que le juge de Niono interpellait les gens à partir des dénonciations faites par les animateurs de la radio Kayira.

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Face à cette situation, j’ai décidé de prendre mes responsabilités pour éviter que des troubles n’éclatent dans la communauté urbaine, où les populations étaient presque prêtes à réagir par la violence. Je crois qu’en prenant cette décision, je n’ai fait que mon devoir de premier policier municipal. Quant à Kolodougou Planteur, je trouve que son assassinat n’a rien de politique. Il était quasiment désavoué par tout son entourage. C’est pourquoi, personne à Kolodoukoro n’a participé à son enterrement.

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Il a été enterré par les membres de SADI venus de Bamako. Par ailleurs, contrairement aux propos tenus par Oumar Mariko, Kolodougou Planteur n’était pas le Secrétaire de la section SADI de Niono. Je suis le maire de Niono depuis 2004 et nulle part je n’ai reçu une correspondance du parti SADI portant le nom de Youssouf Dembélé comme Secrétaire général. Nous avons appris après sa mort qu’il était militant de SADI, auparavant, en tout cas à ma connaissance, je ne peux pas dire qu’il était Secrétaire général de la section SADI de Niono.

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Envoyé spécial par Zhao Ahmed BAMBA

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Sékou Salah Ouologuème, conseiller à la mairie de Kala Siguida et directeur de l”école de Molodo: « l’accusation de Alpha Djénépo comme assassin deYoussouf Dembélé est un montage orchestré par Mariko»

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vant de vous parler de cette affaire, je profite de l”occasion pour remercier le journal l”Indépendant, qui nous prouve, à travers sa démarche, qu”il faut aller à l”intérieur du pays pour avoir la vraie information. Moi, je vais d”abord parler de Binké.

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Ce dernier, je le connais parfaitement.

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Il est arrivé à Kala Siguida en tant que vendeur de vêtements pour femme. Il logeait chez sa grande sœur, Awa Fomba, mariée à Siaka, un puisatier de la zone. Alors qu”il était commerçant ambulant, Binké a fait la connaissance d”une femme avec laquelle il couchait.

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 Les enfants de cette dame du nom de Fatoumata dite N”Da, qui n”étaient pas d”accord avec Binké à propos de ses relations avec leur mère, l”ont contraint à quitter le village. C”est ainsi, qu”il est allé s”installer à 23 Kourani, un village de la zone de l”Office du Niger, non loin de la ville de Niono.

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Je vous dis que la femme en question est deux fois plus âgée que Binké. L”homme, avant les élections législatives, militait au sein du Mouvement Citoyen et j”ai été surpris d”apprendre à la faveur de l”assassinat de Kolodougou Planteur, que Binké est un militant du parti SADI. Binké, pour celui qui le connaît, sait qu”il n”a aucune crédibilité et c”est quelqu”un qui n”hésite pas à vendre une partie de sa peau quand il aperçoit l”argent.

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En plus, il n”a jamais été animateur de radio. Il l”est devenu à cause de cette affaire d”assassinat de Youssouf Dembélé. Quand j”ai appris que Binké avait cité le nom de Alpha Djénépo comme complice dans l”assassinat de Kolodougou Planteur, j”avais dis que c”était un montage orchestré par Oumar Mariko, le directeur de la radio Kayira et surtout Abdoulaye Dembélé de la section SADI de Niono. Et le temps m”a donné raison. Puisque convoqué par la gendarmerie et interrogé par l”adjoint au Commandant de Brigade, Binké n”a pas mis du temps à dire qu”il avait menti sur Alpha Djénépo. A quoi sert de mentir sur quelqu”un, surtout dans un tel cas ?

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Zhao Ahmed BAMBA

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Surchauffe à Niono : Mariko défie l’autorité légale en animant samedi  dernier un meeting interdit

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Les forces de sécurité ont dispersé les manifestants du meeting du parti SADI. En recevant, le vendredi 23 novembre une correspondance de la section locale du parti SADI annonçant un meeting  pour le lendemain samedi 24 novembre, le maire de la commune urbaine de Niono, conformément aux dispositions en vigueur de la Charte des partis politiques, a purement et simplement rejeté la demande pour non-conformité.

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Primo, la correspondance devait être déposée au moins trois jours (72 heures) avant la tenue du meeting.  Secundo, il n’existait nulle part dans la correspondance adressée au maire par le président de la section SADI de Niono le motif du meeting. Le Maire de la commune urbaine de Niono, Aboubacar Fomba,  compte tenu de la tension qui prévaut actuellement dans la commune urbaine de Niono suite à l’assassinat de Kolodougou Planteur par son fils,  n’a pas voulu donner une suite favorable à la requête du président de la section SADI  de Niono. Tout  en respectant les dispositions réglementaires en la matière. Les dispositions sont claires la dessus.

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Mariko insulte le préfet de Niono, le juge de Niono et l’avocat général de la Cour d’Appel.

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Les partis politiques organisent librement leur manifestation en respectant les lois et règlement en la matière. Le Mali étant un Etat de droit, le maire de la commune urbaine n’a pas hésité à faire appel aux forces de l’ordre (Garde, Gendarmerie et police), qui ont dispersé les manifestants. Se moquant de l’autorité publique comme de sa chemise, Mariko et son petit monde sont allés organiser leur meeting face à la radio Kayira.

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Au cours de ce rassemblement illégal, Mariko s’est attaqué à différents responsables locaux et nationaux sur les antennes de sa radio.

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La K7 enregistrée lors de ce meeting est là pour là pour confirmer les injures proférées par Mariko à l’endroit du maire de Niono, du Gouverneur de Ségou, d’un opérateur économique connu  de la ville de Niono, du préfet de Niono, du juge de Niono, de l’Avocat Général de la Cour d’Appel de Bamako entre autres.

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Actuellement, dans le cercle de Niono, Oumar Mariko est devenu l’homme le plus détesté  mais aussi le plus dangereux pour la paix sociale et la stabilité. Jusqu’à quand les autorités publiques le laisseront-ils faire ?

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