C’est une certitude : le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) est en train de s’affaiblir suite à la démission en série de certain de ses ténors. Une évidence que le nouveau président du parti, Dr. Oumar Mariko, député de Kolondiéba, refuse de reconnaître.
La démission de certains poids lourds et militants de la première heure du parti Sadi, le 16 décembre dernier, est une véritable perte pour le parti Sadi. Une évidence reconnue même par certains militants, mais que le nouveau commandant du bateau Sadi, Oumar Mariko, refuse de reconnaître. “Le départ d’Ibrahima Kébé, (l’ex-commissaire principal de la jeunesse) est sans effet pour le parti”, déclare-t-il.
Comme on dit l’adage, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Lors de la conférence de presse qu’il a animée samedi dernier au siège du parti, le nouveau bureau exécutif du parti Sadi, à travers Oumar Mariko, a tenté de nier l’évidence en faisant croire aux journalistes que le départ de Kébé n’affectera pas le Sadi. Tel n’est pas l’avis de tous les militants de Sadi qui ont pris part à cette conférence. Certains pensent que le départ de l’ex-commissaire principal de la jeunesse, Ibrahima Kébé, d’Etienne Fakaba Sissoko et d’autres, est une grande perte pour la formation politique surtout en cette période de positionnement.
“Ce que Mariko oublie est que ceux qu’il vient de perdre, ne sont pas n’importe qui ! C’étaient de vrais militants, ils ont fait beaucoup de choses pour le parti. Après la longue lutte qu’ils ont menée pour le Sadi, leur départ restera toujours une perte pour notre parti. Cette démission peut entrainer d’autres, si on sait que ceux qui viennent de rendre leur démission, ont aussi des gens qui leurs sont fidèles au sein du parti”, a expliqué en sourdine un militant en marge de la conférence.
Cette démission fait déjà ses effets au sein du parti, on a appris que le premier responsable du parti Sadi de Banamba aurait démissionné hier et que d’autres sont attendues dans les jours qui viennent.
Quant aux propos adressés à l’encontre de l’ex-commissaire principal de la jeunesse, Ibrahima Kébé, sur son dessein d’entrée dans le bureau politique et sa lutte interne pour aller au gouvernement, n’est que mensonge pour ce dernier. “Il (Oumar Mariko) a menti en disant que je dis à qui veut entendre que je démissionne du parti si je ne suis pas au bureau politique et j’ai toutes les preuves irréfutables qu’il a menti. Il a aussi menti, quand il dit que je me battais à l’interne pour qu’on aille au gouvernement”, a-t-il démenti.
Adepte de la langue de bois, Mariko serait-il capable de mentir dans le seul but de ternir l’image de ceux qui ne parlent pas le même langage que lui ? Ce qui est une certitude, le départ d’un militant quel qu’il soit a toujours des répercussions sur un parti.
Youssouf Coulibaly
Le sadi est un mouvement politique de circonstance de crise de régime qui n’a jamais cherché à évoluer de manière positive dans notre société, et pourtant la demande de l’opportunité politique était belle et bien là ! Le leader charismatique des années 90 est resté figer dans une idéologie morbide de contestation permanente sans vraiment chercher la voie de l’émancipation politique ! mais ce qui est à mon avis un peu regrettable , il a ressui à entraîner quelques lecteurs du petit livre de MAO dans son sillage et qui le croyaient dans son aventure !
MARIKO a toujours menti toujours c’est tot ce qu’il sait faire d’ailleurs.
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