Les ministres de l’Alliance Économique Sahélienne (AES) ont annoncé le lancement prochain d’un projet satellitaire ambitieux, qui renforcera les capacités de communication et de télédétection dans la région.
Les ministres de l’Alliance Économique Sahélienne (AES) ont annoncé le lancement prochain d’un projet satellitaire ambitieux, qui renforcera les capacités de communication et de télédétection dans la région.
Un projet de haute envergure selon le ministre Sanou, qui vise à améliorer la diffusion des signaux télévisuels et radiophoniques sur l’ensemble du territoire de l’AES. Il permettra également la mise en place de services de communication multi-services tels qu’Internet, la téléphonie et la télévision, en particulier dans les zones où les infrastructures traditionnelles font défaut. En outre, le système offrira des communications confidentielles et sécurisées, renforçant ainsi la sécurité nationale.
Au-delà des télécommunications, le projet prévoit d’utiliser des satellites pour surveiller les frontières des États membres, contribuant à la lutte contre les menaces transfrontalières. L’observation spatiale apportera aussi des bénéfices pour la gestion des ressources naturelles, en particulier pour l’inventaire des forêts, la gestion des situations d’urgence comme les inondations, les sécheresses et les incendies, ainsi que pour la cartographie des terres.
Un partenariat stratégique avec la Russie dont la coopération a été soulignée comme étant une relation « de confiance et d’amitié », selon les propos du ministre nigérien Raliou. Il a ajouté que ce partenariat s’inscrit dans une dynamique « gagnant-gagnant », adaptée aux enjeux actuels de l’AES. En effet, la Russie, par le biais de Roscosmos, offre un soutien technologique crucial et une réactivité qui renforcent les capacités des pays sahéliens dans un contexte mondial de plus en plus complexe.
Un avenir prometteur pour l’AES à travers ce projet représentant une avancée stratégique pour les États de l’AES, à la fois sur le plan technologique, mais aussi pour la sécurité et le développement durable de la région. Il s’inscrit dans une vision à long terme de modernisation des infrastructures et de gestion intelligente des ressources naturelles, tout en renforçant les liens de coopération internationale avec des acteurs majeurs comme la Russie.
Abdoulaye OUATTARA
Satellite ou pas, le Mali reste sous des menaces qui devraient faire réfléchir. On ne dut rien, sur ce site borgne, des quelque 75 morts et 250 blessés du coup de main de Bamako. C’est pourtant un solide coup de semonce et un affront sanglant au gouvernement putschiste qui se voit tout à la fois ridiculisé et discrédité. Alors, les satellites, pour dans… dix ans, au plus tôt.