À la faveur d’un point de presse, les responsables de l’Alliance Démocratique pour la Paix ADP/Maliba ont levé un coin de voile sur les raisons du divorce entre le parti et Cheick Oumar Diallo alias COD. La cérémonie était dirigée par Me Abdoulaye Sidibé, Secrétaire général du parti qui avait d’autres responsables à ses côtés.
Pour la circonstance, Me Abdoulaye Sidibé a fait la genèse des faits qui ont malheureusement abouti au divorce entre le parti et Cheick Oumar Diallo, l’ancien Secrétaire général de la section de la commune V du district.
Tout est parti selon lui, de la tenue en 2020, de la conférence de sections de la commune IV à la demande des 35 sur 36 membres de ladite section qui décriait la gestion clanique des affaires du parti en commune V par le Secrétaire général Cheick Oumar Diallo.
Selon Me Abdoulaye Sidibé, tout a été fait dans le strict respect des textes. Et d’ajouter que le bureau exécutif n’a pas été saisi pour dissolution du bureau mais plutôt pour le renouvellement. Il s’agissait de mettre un frein au dysfonctionnement constaté au sein du parti en commune V.
À l’en croire, c’est de là que Cheick Oumar Diallo est devenu président d’honneur au niveau de la section. « Les textes ont été clairs et rien n’a été fait au hasard. Tout a été fait de main de maître. Ils peuvent bel et bien demander le renouvellement parce qu’il n’y a aucun champ d’action qui exclut les dispositions de l’article 35 et 36 des textes du règlement intérieur du parti », a-t-il déclaré.
Dans son intervention, il a fait comprendre que la tenue du congrès n’a pas arrangé COD ; raison pour laquelle, il a affirmé que les textes ont été violés. « C’est loin d’être un coup bas orchestré par le Président d’Honneur et le Secrétaire général du parti », a-t-il dit.
À cela s’ajoute, l’histoire de l’élection législative et celle de la coordination du district. Selon Me Abdoulaye Sidibé, ce sont des allégations pour pouvoir nuire à sa personne.
Dans son intervention, il a coupé court aux fausses informations qui font état de modification des textes du parti. «Les textes ont été faits par voies d’huissiers. Un huissier de justice a été appelé pour déposer les textes sur la base d’un procès-verbal. Une virgule n’a pas été modifiée. Celui qui estime que les textes sont violés, il n’a qu’à attaquer l’huissier », laisse-t-il entendre.
Et Me de conclure : « les opérations de renouvellement n’ont nullement été arrêté. Plus de 45 sections ont été renouvelées. Nous ne sommes pas là pour une question de personne mais plutôt pour l’intérêt du parti »
Adama Coulibaly