ADP-Maliba : Aliou Diallo reçu par l’Imam Koké et les familles fondatrices de Bamako Investi, il y a juste un mois, candidat de son parti, ADP-Maliba, Aliou Boubacar

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Aliou Boubacar Dillo, candidat à l’élection présidentielle: « Il faut remplacer la veille classe politique»
Aliou Boubacar Dillo

Investi, il y a juste un mois, candidat de son parti, ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo est depuis au four et au moulin, comme on dit, multipliant rencontres et prises de contacte, déclarations publiques et autres initiatives visant à déblayer le terrain, sinon la voie menant à Koulouba 2018. Au-delà donc des audiences et autres entrevues quotidiennes à son QG sis à Hamdallaye ACI-2000, l’homme a aussi décidé de descendre dans l’arène pour expliquer le pourquoi et le comment de sa candidature et ce qu’il entend faire pour le Mali, s’il bénéficiait de la confiance des Maliens.

C’est dans ce cadre, apprend-on, qu’il a effectué, le jeudi 29 mars 2018 à la tête d’une forte délégation, une série de visites de courtoisie aux notabilités de Bamako pour avoir leur onction. Il a auparavant pris part à la prière de l’après-midi à la Grande Mosquée de Bamako, et a eu un entretien à huit clos avec l’imam Kokè Kallé. Il a ensuite été tour à tour reçu par les familles Niaré, Touré et Dravé, avec à la clé des prières et des bénédictions. Apparemment, l’homme travaille à donner un contenu au défi qu’il s’est lancé le jour de son investiture à Nioro du Sahel ! « Aujourd’hui, je vous le dis sans détour : Moi Aliou Boubacar Diallo, fils de cheminot et d’une femme au foyer originaire de Gavinane à Nioro du Sahel, enfant de Kayes, patriote convaincu, je suis prêt à relever le défi ! Oui, je suis prêt à parcourir tout le Mali pour défendre notre projet commun ! Oui, je suis prêt à me lancer dans la course, non pas pour un intérêt personnel, mais pour la sauvegarde de notre nation ! Oui, je suis prêt à me battre pour rendre à mon peuple sa dignité ! Oui, mes chers frères et sœurs, je suis totalement et pleinement prêt pour 2018 ! », avait-il lancé à cette occasion. Son leitmotiv, l’alternance à tout prix en 2018 !

En effet, pour lui, les choses semblent être très simples pour les maliens, s’ils veulent réellement que tout change au Mali. Et pour cause : « Cet été, à l’occasion de l’élection présidentielle de Juillet prochain, le monde aura les yeux tournés vers le Mali et son peuple, comme jamais auparavant : des regards venant de l’autre rive de la Méditerranée, des regards en provenance de l’autre côté de l’Atlantique, mais aussi les regards de nos frères d’Afrique. Tous auront les yeux rivés sur notre nation. Car si le choix du peuple du Mali conditionnera sa propre sécurité, c’est la sécurité de tous ces peuples qui nous regardent qui est aussi en jeu. Mais en réalité, à mon avis, il y a surtout un espoir dans ce regard et beaucoup d’interrogations. Le peuple fier du Mali saisira-t-il cette chance de se redresser ? Cette chance de rejeter, enfin, tous ceux qui ont failli à nous emmener sur le chemin d’une paix durable. Le Peuple du Mali aura-t-il le courage de s’engager dans la modernisation de sa vie politique ? Notre destin en tant que peuple dépendra de la réponse que nous donnerons à ces questions. Notre choix en 2018 décidera de l’image que nous donnerons de nous-mêmes au reste du monde. Pour lui, l’alternance doit être un moyen de changer profondément le système politique, économique et judiciaire de notre pays. Pas simplement de changer un homme… L’histoire nous montre qu’un déclic s’est souvent produit pour de nombreuses nations, un moment où le temps s’est accéléré, leur permettant d’enclencher le cercle vertueux d’un développement durable. Ces accélérations de l’histoire des nations se sont souvent produites à des moments précis. Dans la plupart des cas, ce moment est celui de la rencontre entre plusieurs fils et filles d’un pays pour se dresser avec une vision claire de l’avenir afin d’envisager des actions concrètes et durables qui leur permettront d’améliorer leur quotidien. Je suis convaincu que ce temps est venu. Ce temps est celui de cette société dite civile, de ces hommes vertueux et ces acteurs qui ont, pas à pas, façonné notre nation et rêvé son devenir. La grande capacité des maliens à pardonner et à se pardonner, sans tomber dans la culture de l’impunité, nous a toujours permis de reprendre le travail dans l’espoir de lendemains meilleurs. Tous ces laborieux travailleurs de chaque instant, tous ces engagés de la solidarité concrète et de la proximité, toutes ces femmes et ces hommes à l’écart des palais, mais qui font le Mali, c’est leur temps maintenant ! Ce sont tous ceux-là que nous devons rassembler et dont nous devons gagner l’adhésion. Il nous faut écouter leurs propositions pour enrichir notre projet de société. C’est ainsi que le déclic viendra. C’est ainsi que la promesse historique des Pères de l’indépendance du Mali pour ses enfants pourra enfin être honorée. Le Mali est une vieille terre de civilisation. Ne l’oublions jamais… ». Très engagé, Aliou Boubacar Diallo a certainement pris une nette avance sur les autres prétendants à la magistrature suprême, nombreux parmi eux étant encore hésitants, alors que le sort d’autres est ailleurs. Comme qui dirait, « Qui veut aller loin, ménage sa monture » !

Salif Diallo

 

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