Bamako, 03/04/2016 – maliweb.net – Les commentaires et griefs portés contre le projet par le collectif des partis politiques de l’opposition, se sont révélés peu documentés, sans argumentaires pertinents et plein d’amateurisme.
Le 31 mars 2016, avec 103 voix pour, l’Assemblée nationale du Mali (qui compte 147 députés) donnait son quitus à l’installation des autorités intérimaires, là où cela s’avère nécessaire. Les élus de la nation ont souscrit à ce choix en votant à une majorité écrasante le projet de loi, qui vient ainsi modifier le Code des Collectivités Territoriales du Mali. Le projet de loi dénoncé par les partis politiques de l’opposition, «vise à remplacer les délégations spéciales avec des compétences très limitées, par les autorités intérimaires qui auront des compétences renforcées».
Au sujet de ce texte, l’opposition (qui a quitté la salle juste au moment du vote) oppose plusieurs griefs à la loi. Pour l’opposition, cette loi qui viole la loi fondamentale du Mali, porte en elle les germes d’une partition du pays et constitue u n recul pour la démocratie dans notre pays. Des plaintes (accusations ?) qui ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds. En effet, 5 jours après ces déclarations de l’opposition face à la presse, c’est le tour à la majorité parlementaire de venir donner à l’opinion une autre lecture du projet de loi.
Pour la majorité parlementaire, les commentaires et griefs portés contre le projet par le collectif des partis politiques de l’opposition, se sont révélés peu documentés, sans argumentaires pertinents et plein d’amateurisme. «Après l’adoption par l’Assemblée Nationale, le jeudi 31 mars 2016, il est apparu important et opportun pour la majorité parlementaire de rétablir la vérité des faits afin d’éclairer l’opinion sur le bien fondé de cette loi historique, qui du reste sera d’application générale sur toute l’étendue du territoire national», introduit une déclaration de la majorité ; une déclaration lue par l’honorable Moussa Timbiné, président du groupe parlementaire RPM.
L’honorable Timbiné, accompagné de Boulkassoum Touré (président du groupe parlementaire APM), de Sékou F Traoré (groupe parlementaire Adema/Asma), et Amadou Araba Doumbia (Commission Administration territoriale et décentralisation), a animé, ce samedi 02 avril, un point de presse. Occasion pour Moussa Timbiné de rappeler que la mise en place de ces autorités intérimaires ou transitoires est une prévision de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali dans son annexe 1. Lequel prévoit, le cas échéant et au plus tard trois mois après la signature de l’Accord, des autorités chargées de l’administration des communes, cercles et régions du nord durant la période intérimaire.
«En initiant le projet de loi portant modification du Code des Collectivités Territoriales, le gouvernement traduit sa ferme volonté et son engagement sans faille à concrétiser les engagements contenus dans l’Accord, issu du processus d’Alger», ajoute la déclaration de la majorité parlementaire. Une majorité parlementaire qui ne s’est pas contentée d’apporter simplement un démenti aux allégations formulées par l’opposition ; elle (la majorité parlementaire) est allée bien plus loin, regrettant la posture adoptée par cette opposition lors du vote du texte. «L’opposition a participé activement aux deux grandes rencontres, celles initiées par le Président de la République avec les partis politiques et la rencontre du 28 février 2016 qui a réuni les partis politiques (majorité et opposition), la société civile et les groupes armés autour de la mise en œuvre de l’Accord. Aussi, elle a participé activement au débat sur l’adoption des amendements de ladite loi et s’est effectivement rendue compte qu’aucune disposition de la loi ne viole la Constitution. Dès lors, nous estimons que les agissements insensés de l’opposition qui, à cours d’arguments, a préféré quitter la salle, ne se justifient pas ; surtout que cette loi votée permet d’amorcer la mise en œuvre réelle de l’Accord», poursuit la déclaration. Qui ajoute : avec le même ton : «Ce comportement de l’opposition qui se dit républicaine est peu constructive au moment où le pays a besoin du concours franc de tous ses fils pour la réconciliation et la cohésion nationale ».
Papa Sow (maliweb.net)
La vérité se dit à un moment où l’on croit avoir fini de chanter tous ses ”requiem ” .
Qui vivra verra !
Maliweb ! Que veut dire pour vous ”Commentaire en attente de modération ” ?
Commentaire”” gênant ” soumis à validation d’un modérateur ?
Je ne dis que la vérité ,rien d’autre .Revoyez votre black- List !
Ce pays marche sur la tête et vous (Maliweb) y êtes pour beaucoup !
Notre but doit etre de faire participer toutes les populations locales a’ la gestion des affaires de leurs communaute’s respectives dans le cadre du respect des institutions du Mali. C’est une erreur de penser que nous avons une recette magique, une technique ONE SIZE FITS ALL ou une methodologie universelle qui s’applique a’ toutes les situations.
Pensons et mettons toujours l’accent sur les principaux elements dont l’amelioration du cadre institutionnel et le fonctionnement des institutions de la republique. Le but ne peut jamais etre d’imposer un projet de societe’ qui ne vient pas de la base. Le but est de faire de nos populations des sujets et non des objets du developpement du Mali.
Vous pouvez les Appeler les mairies, les conseils municipaux, les collectivite’s territoriales, les cercles, les regions et les prefectures…etc, l’important est que ceux qui seront appele’s a’ diriger les institutions citees plus haut, doivent etre des dignes enfants du Mali pleinnement conscients de leur apport au projet commun et anime’s d’une volonte’ assume’e de l’interieur et non dicte’e de l’exterieur. Je comprends les inquietudes du grand frere Tieble’ Drame’ et ses amis de l’opposition mais je leur dis que le role de l’etat, dans les circonstances que nous connaissons, ne peut pas etre de dominer mais d’arbitrer les conflits d’interets que nos differents projets de societe’ et nos differentes manieres de voir, ne manqueront pas de soulever!
Les realite’s de Nioro du Sahel ne sont pas necessairement celles de Segou. Chaque communaute’ malienne vit ses propres problemes et ses propres realite’s. Nos interpretations seront fausse’es si nous perdons de vue les propres variations de chacune de nos communaute’s maliennes. TROP DE CENTRALISATION PEUT FACILEMENT TUER LE DEVELOPPEMENT.
Quand nous parlons de developpement politique, nous pensons aux methodes qu’il faut utiliser pour la satisfaction optimale des besoins d’un groupe social donne’. Oui, nous parlons bien d’une tentative pour concretiser un projet de societe’. N’ecartons jamais les populations locales de la prise de decision. IL FAUT ENCOURAGER LEUR PARTICIPATION! Plusieurs etudes demontrent que tous les regimes qui ont decide’ d’ecarter les populations de la gestion des affaires qui les concernent, ont eu recours a’ la police et a’ l’armee pour le maintien de l’ordre impose’!
Mes amis, “…. La valeur d’ un systeme social moderne se mesure a’ sa capacite’ de subir des changements structurels institutionnels significatifs qui ne soient pas necessairement le fait de mouvements irrationnels de violence et de destruction totale. Nous devons choisir entre continuer dans la fuite en avant en jouant au paternalisme et traitant les maliennes et les maliens comme de grands enfants qui ne savent pas ce qui est bien pour eux et CONSIDERER LES MALIENNES ET LES MALIENS CAPABLES DE MAITRISER LE CHANGEMENT NECESSAIRE POUR ASSURER LEUR AUTO-DEVELOPPEMEN.Aucune oeuvre humaine n’est parfaite. Travaillons ensemble pour que cette nouvelle experience qui peut tres bien etre salutaire pour le Mali, ne soit pas un echec!
Comments are closed.