Administration des finances : Une grève de 15 jours entamée par quatre comités syndicaux

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Premier jour de la Grève des Directions des finances

Le front social est à nouveau en ébullition avec la Coordination de quatre comités syndicaux qui vient d’entamer une grève de 15 jours depuis le lundi dernier.

 

Ecartée des décrets N°2018-541/P-RM du 05 juillet 2018 et N°2018-0653/P-RM du 08 août 2018, la coordination des comités syndicaux de la Direction de l’administration et des finances (DAF), des directions de ressources humaines (DRH), des cellules de planification et de la statistique (CPS) et les directions des finances et du matériel (DFM) de la Primature et des départements ministériels réclame leur intégration à ces décrets. En effet, elle a entamé depuis lundi dernier une grève de 15 jours dans le seul but d’être mis dans ses droits.

Pour ce faire, la Coordination est engagée dans une grève de 15 jours, ce, en deux séquences depuis le début de la semaine. La première séquence qui a  commencé le 3 décembre dernier, prendra fin le vendredi 8 décembre prochain. Pour ce qui est de la deuxième partie, elle est prévue du mardi 11 au vendredi 14 décembre 2018. En tout état de cause, les grévistes exigent l’élargissement des décrets N°2018-541/P-RM du 05 juillet 2018 et N°2018-0653/P-RM du 08 août 2018 à leur service respectif.

Principaux acteurs de l’exécution du budget et dépenses publiques, les DAF, des DRH, CPS et DFM de la Primature et des départements ministériels ne digèrent pas cette décision du gouvernement. Et ils voient en leur omission, dans l’application de ces décrets, une injustice de la part du gouvernement. « Quand on a été omis, on a démarché les responsables par correspondance pour les informer de l’injustice qui a été commise dans ces décrets, mais aucune des correspondances n’a été répondue », regrette Issa Synayoko, coordinateur des comités syndicaux de la DAF, des DRH, CPS et DFM de la Primature et des départements ministériels.

Après que deux mots d’ordre de grève ont été exécutés sans avoir gain de cause,  les grévistes ne peuvent pas s’empêcher de constater un manque de volonté de la part du gouvernement à aller au dialogue.

En cette période de fin d’année, les conséquences de ces grèves de la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, CPS et DFM de la Primature et des départements ministériels seront très lourdes dans l’exécution des dépenses publiques. Avec cette donne, on évoque même un retard probable de payement des fonctionnaires au titre du mois de décembre.

Youssouf Coulibaly

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1 commentaire

  1. Dans un article qui frise le ridicule , publié sur Bamada.net le 5 décembre 2018 un journaliste stomacal répondant au nom de Toloba SAMAKE du Journal le SOFT n a trouvé autre chose pour amuser la galerie que d’affirmer que Madame la ministre des Affaires etrangeres aurait satisfait à l’une des principales exigences du Syndicat des Affaires étrangères à savoir, la mise en route des agents récemment nommés par l’ex ministre Tiéman Coulibaly, ce qui a eu l’effet de faire revenir le syndicat sur sa décision d’ aller en grève le 10 décembre prochain et le journaleux alimentaire de répandre des éloges sur sa dulcinée de ministre.
    La nomination de cette Jeune femme sans aucune expérience professionnelle ni dans la fonction publique de l’Etat ni dans la diplomatie n’est- elle pas elle-même un motif suffisant pour aller en grève tant elle illustre le mépris souverain que IBK a toujours affiché vis-à-vis des diplomates de carrière comme en témoigne du reste la présence dans la quasi-totalité des ambassades et consulats du Mali à l’extérieur, d’individus de tout acabit politiciens, commerçants , trafiquants de tous genres, généraux sans troupes , neveux et nièces de la famille proche ou élargies, maitresses, recommandés de marabouts de la famille etc ……. BREF TOUT SAUF LES FONCTIONNAIRES DU CADRE et ce, en violation fragrante des dispositions législatives et règlementaires dont une, la loi portant statut particulier des Fonctionnaires du cadre de unique des affaires étrangères de 1984 non abrogé et qui stipule que seuls les fonctionnaires dudit cadre ont vocation à occuper les postes de représentation dans les missions diplomatiques. C’est ainsi que ces dernières années, la plupart des cadres valeureux du ministère ont fait prévaloir leur droit à la retraite après avoir attendu en vain de se voir confirmer chef de mission diplomatique ou consulaire comme le prévoit tout naturellement leur carrière.
    Si l’article 46 de la constitution stipule :
    « Le Président de la République signe les Ordonnances et les décrets pris en Conseil des Ministres. Il nomme aux emplois civils et militaires supérieurs déterminés par la loi. Le Grand Chancelier des Ordres Nationaux, les Officiers Généraux, les Ambassadeurs et Envoyés Extraordinaires, les Gouverneurs de Région, les Directeurs des Administrations Centrales sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres » cette prérogative si elle en était une, doit s’exercer dans le cadre de la loi précitée portant statut particulier des fonctionnaires du Cadre des Affaires étrangères.
    Le plan de carrière des fonctionnaires des affaires étrangères, (s’il y a en a un) n’a cessé d’être sacrifié sur l’autel du clientélisme et de l’amateurisme jusqu’ à nos jours et cela est totalement inacceptable et doit prendre immédiatement fin.
    Les revendications syndicales légitimes de travailleurs des affaires étrangères ne sauraient être confinées par un journaleux à une simple exigence de mouvement diplomatique.

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