Serait-elle venue servir la patrie ou se servir ? C’est la seule question qui taraude aujourd’hui les esprits. Tout simplement, il se passe actuellement au Mali des faits et actes qui font dormir debout. La dernière est l’adjudication de gré à gré aux Libanais au détriment du peuple et fallacieusement, on soutient que des matériels électoraux d’un montant de plus d’1 milliard 255 millions FCFA ont été donnés gratuitement au Mali.
Depuis le 13 décembre dernier, le ton avait été donné par la presse malienne. Et à chaque sortie d’un journal, il y a des révélations. Malgré tout, le pouvoir exécutif continue de s’entêter. Pourquoi tant de mépris pour le peuple?
A quelques mois des élections les actes de sabotage ou de mise en cause se succèdent. Ce qui crée un vrai doute dans l’esprit du peuple de l’organisation de la présidentielle à la date prévue.
Au Mali, le ridicule ne tue plus. Alors, il faut s’attendre à tout. Nommée à la satisfaction générale, simplement parce qu’elle est femme, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé a déçu et déçoit de plus en plus. Parce que chacun se demande si elle est venue pour travailler, ou pour se faire la poche. En mission comme annoncée par le seul comptable devant le Peuple, ATT. Nous assistons contrairement à du spectacle. Aujourd’hui, elle est aidée de la plus belle manière par le ministre repêché Lassine Bouaré. Qui, dans cette affaire est plongé jusqu’au cou. Il a été l’homme qui a même reçu les Libanais à domicile. Il semble que c’est une chaîne de ministres qui est impliquée dans cette affaire. Car, lorsque le gouvernement reconnaît que la société libanaise Inkript fait don au Mali de matériels électoraux d’un montant de plus de 1 milliard 255 millions FCFA, il se met en disgrâce. Confirmant qu’ils sont nombreux dans l’attelage gouvernemental à se mouiller les pattes. Toutes choses qui ont poussé le secteur privé national à la révolte. Pour qui sait aujourd’hui que Tomota a investi plusieurs dizaines de milliards ainsi que Transfopam de Yattassaye pour pouvoir relever le défi, même des documents judiciaires sans oublier Bittar Impression et tant d’autres. Alors, le CNPM dirigé par Mamadou Sidibé ne pouvait rester inactif. D’où son engagement à pouvoir laver cet affront.
MARIAM KAÏDAMA DOS AU MUR
Parachutée à la tête de la primature, après le refus des consultées ou de leur parent, Mariam contestée à
LE CNPM EN ORDRE DE BATAILLE
Se sentant trahir par les propres fils du pays, les opérateurs économiques sous la houlette du Conseil national du patronat malien (CNPM) est sorti de sa réserve. Ainsi, il entend utiliser toutes les cartes possibles pour parvenir à débloquer cette situation. D’où, la saisine de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) saisie par un pool d’avocats composé de Me Lamissa Coulibaly et Me Moussa Goïta. Lesquels n’ont pas attendu de midi à quatorze heures. Ils ont attaqué l’acte administratif en recours gracieux. Ne restant pas sur la défensive, le CNPM a également saisi les Honorables députés de l’Assemblée nationale.
LE MALIEN DEÇU
A quelques mois de son départ de Koulouba, celui qui avait incarné l’espoir à cause des querelles politiques politiciennes semble être l’homme qui a le plus déçu. Patriote jusque dans les os, ATT l’est. Malheureusement, il est tombé dans les mêmes dédales que le Général Moussa Traoré, son mentor de toujours. En se faisant entouré d’hommes souvent sans vergogne qui ne pensent qu’à leur poche. Alors, en voulant bien faire, il s’est créé des problèmes en nommant cette dame Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Parce qu’elle n’aime que l’argent facile. Et depuis son arrivée, le Mali stagne. Pire, des marchés juteux se faufilent entre les mains de ses parents, proches et amis. Le glas vient de sonner avec ce marché attribué par entente directe, une première dans l’histoire du Mali. Malgré qu’il soit l’un des hommes les plus respectés et crus par les Maliens, le Général Kafougouna Koné tombe dans leur jeu. Il fut l’ordonnateur à travers ce marché. Parce que, sa lettre.
LETTRE DE KAFOUGOUNA A BOUARE
Dans sa lettre N°0404/MATCL-SG du 24 octobre 2011, le Général Kafougouna Koné a demandé au ministre de l’Economie et des Finances, Lassine Bouaré, de passer ledit marché par entente directe avec la société libanaise Inkript technologie. Ce que celui-ci attendait pour pouvoir se dérober mais de jouer le jeu de Mme le Premier ministre. Ainsi, M. Bouaré donna son avis favorable, par lettre n° 0867/MEF-SG du 4 novembre 2011.
Quoi qu’il en soit, ATT qui devait incarner l’espérance du Peuple s’est lassé. Aujourd’hui, entre l’espoir de pouvoir organiser des élections transparentes et crédibles, de pouvoir satisfaire tous les secteurs d’activités, ATT perd le nord. Il ne sait plus où se donner la tête. Alors, quelle alternative ?
C’est simple, il faut mettre fin à la gabegie, au népotisme en remerciant au plus tôt cette dame Premier ministre et plusieurs des Ministres qui sucent le sang du peuple. Parce que vous (ATT) êtes le seul comptable devant ceux qui vous ont fait confiance pour deux mandats. Ne les décevez pas en partant !
B. DABO