La salle franco-malienne de Mopti a abrité, le vendredi 20 juin dernier, la première conférence régionale de l’Alliance pour la République (APR). La cérémonie était présidée par son président, l’ex-ministre de la Santé Oumar Ibrahim Touré. Il avait à ses côtés le coordinateur de Mopti, Bouba Djitteye et l’honorable Samba Yattassaye, élu dans la Venise malienne.
A l’entame de ses propos, le coordinateur régional pour Mopti, Bouba Djitteye a souhaité la bienvenue à la délégation du bureau exécutif national de l’APR. Il a exprimé la satisfaction de sa coordination à accueillir la première conférence régionale du parti dans la Venise malienne. Il a ensuite rendu un vibrant hommage au seul député de l’APR, l’honorable Samba Yattassaye, élu à Mopti lors des dernières élections législatives.
L’occasion a été mise à profit par le coordinateur régional de remercier l’honorable Samba Yattassaye pour sa disponibilité et son esprit de collaboration pour l’implantation de cette formation politique. L’honorable a profité de l’occasion pour faire un état des lieux des différentes adhésions que le parti du perroquet a enregistrées dans la Venise malienne. Ainsi, il a déclaré que 52 conseillers communaux de l’URD du cercle de Mopti ont viré à l’APR. Prenant la parole, le président du parti et non moins ex-ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré dira que les Maliens doivent rendre grâce à Dieu pour sa protection éternelle qui a permis à ses militants de se retrouver en dépit des adversités de toutes sortes. Selon lui, ces adversités, dont les plus significatives sont entre autres : le terrorisme, le narcotrafic, le jihadisme n’ont semé que la terreur, la désolation et la mort dans tous les segments de la société malienne, allant jusqu’à toucher le fondement de la nation. Parlant de sa formation politique, il a expliqué que la dénomination du parti tire sa légitimité de la diversité culturelle, ethnique et linguistique d’un Mali plus que jamais engagé dans le combat pour assurer sa souveraineté, son indépendance et son développement harmonieux afin d’assurer un avenir radieux aux générations présentes et futures.
Aux dires de l’ex-ministre, le renouveau politique appelle un ordre politique nouveau. Car, les démocraties africaines ont malheur de ne pas se construire sur une base théorique et idéologique africaine. Or, a-t-il ajouté, dans la configuration politique actuelle, il est indispensable de proposer un nouveau cadre politique qui prenne réellement en compte les besoins et les réalités du Mali, sans pour autant offusquer les réalités de l’intégration sous-régionale, régionale et mondiale. Il a déclaré que dans cette optique, l’APR propose une approche nouvelle qui ne s’accommode pas des canevas déjà tracés, mais met en évidence nos modèles endogènes. Ainsi, dit-il, l’APR sera un parti malien, défenseur des valeurs séculaires du Mali et qui prônent la solidarité, l’entraide, l’effort et le travail tout en encourageant la réussite sociale de tous et de chacun. Selon le président de l’APR, son parti projette d’organiser son premier congrès constitutif avant la fin de cette année. Celui-ci aura le double avantage de mobiliser les militants et de positionner le parti sur l’échiquier politique national, particulièrement de préparer les structures du parti à affronter les prochaines échéances électorales.
Boubacar PAITAO, envoyé spécial