Adhésion de l’association Kaoural Renouveau à l’Appel du 20 février : « Il faut éviter à notre pays, les conséquences d’une désobéissance civile et légitime qui se dessine »

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L’Association Kaoural Renouveau International a officialisé, le samedi 21 octobre 2023 à Bamako, son adhésion à l’appel du 20 février. Une cérémonie a été organisée à cette occasion, en présence de Abdoulaye Mangara, secrétaire politique de l’Association Kaoural Renouveau International ; Abba Allassane, secrétaire politique de la CODEM ; Badra Aliou Sacko, représentant de la CMAS DE Mahmoud Dicko ; Mady Ciré, représentant de l’organisation de la société civile ; Mamoudou Traoré, président de Alternative pour le Mali ; et Djibril Bréma Diallo, président du Front national pour la démocratie et non moins responsable de la communication de l’appel du 20 février. Selon Djibril Bréma Diallo, l’adhésion de l’association Kaoural Renouveau à l’Appel du 20 février s’explique par la nécessité de « sauver le Mali » et aussi « d’éviter à notre pays, les conséquences d’une désobéissance civile et légitime qui se dessine.»

Selon Abdoulaye Mangara, secrétaire politique de l’Association Kaoural Renouveau International, leur adhésion à l’Appel du 20 février à ce grand mouvement de changement n’est pas fortuite. « L’association Kaoural Renouveau International a été l’un des plus grands soutiens de cette transition à son début. Nous avons porté main forte à cette transition parce que sa vision qui était d’apporter le vrai changement, le Mali Koura dont rêvaient tous les Maliens. nous la partagions. Nous avons chassé l’ancien régime . Alors, le moment de reconstruire était venu. Mais au fur et à mesure que le temps passait, notre déception grandissait. Notre confiance mise en ces autorités diminuait, cela parce que tout ce qu’ils ont promis, qui a d’ailleurs poussé le

peuple à les suivre, demeure toujours à l’étape de la théorie après presque 3 ans de gestion », a -t-il expliqué. Il ajoutera : « nous avons cru que nos rêves se transformeraient en réalité sous cette transition. Malheureusement, ils se sont transformés en cauchemars. Résultats : la situation du Mali va de mal en pis! Depuis belle lurette, nous avons mis fin à notre soutien à la transition qui ne répondait plus à nos aspirations pour ne pas passer pour complices aux yeux du peuple pour qui nous nous sommes toujours battus. »

Selon Abdoulaye Mangara, qui connaît le Mali actuel, les enjeux à l’horizon, doit savoir qu’il est difficile de faire chemin seul. C’est la raison pour laquelle, précise-t-il, après de mûres réflexions, nous avons décidé de faire des alliés sûrs qui partagent la même vision que nous pour la suite de ce combat, d’où notre adhésion au mouvement du 20 février pour sauver le Mali.

Pour Djibril Bréma Diallo, c’est dans l’enthousiasme « que nous sommes honorés de recevoir nos illustres hôtes de KAOURAL qui ont fait le choix de se joindre à nous, afin d’éviter à notre pays, les conséquences imprévisibles d’une désobéissance civile et légitime qui se dessine . » « Nul besoin de se casser la tête pour se convaincre de la volonté des autorités de la transition militaire pour remettre en cause l’option démocratique et les valeurs républicaines, dans le dessein de perdurer abusivement la période transitoire, pour des questions de prestige personnel », a-t-il indiqué.

Selon lui, « conformément au devoir que la constitution impose aux citoyens au plan individuel que collectif, nous devons nous opposer à toutes formes de démonstrations de force comme mode de gouvernance, que lesdites autorités, sans autre vision que la confiscation du pouvoir, entendent instituer, en mettant en avant, des concepts propagandistes aussi ronflants que vides.»

A K. Diakité

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3 COMMENTAIRES

  1. « Nul besoin de se casser la tête pour se convaincre de la volonté des autorités de la transition militaire pour remettre en cause l’option démocratique et les valeurs républicaines, dans le dessein de perdurer abusivement la période transitoire, pour des questions de prestige personnel »
    APPRENEZ QUE LA POLITIQUE N’EST PAS UN METIER. POUR PARLER DE DEMOCRATIE, IL FAUT D’ABORD AVOIR UN PAYS! . SI CES MILITAIRES LA N’ETAIENT PAS VENUS, LE MALI SERAIT EN PARTITION DE FAIT.

  2. Bande d’opportunistes et d’apatrides, le ‘Partage du Gateau-Mali’ est fini sous le leadership d’Assimi Goita et son equipe gagnante. Nous sommes soudes sous Assimi pour récupérer notre territoire national et reconquerir notre souverainite nationale et aussi pour fermement régler les comptes de tous les apatrides et terroristes de la CMAS, Kaoural et autre mouvement fantoche du 20 février.

  3. On n’a jamais vu qu’un putsch tienne jamais ses « promesses ». On pouvait s’attendre à ce que l’espoir se mue très vite en cauchemar. C’est fait. Les pouvoirs autoproclamés, incompétents et avides, ne sont jamais disposés donner la parole aux populations, voire à s’effacer. Il est à craindre que tout sursaut finisse dans un bain de sang. Air connu…

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