Adema/Pasj : Un appel à l’unisson

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Les militants de l’ADEMA sont partagés entre les sept candidats en lice pour les primaires du parti.  L’esprit de cohésion doit être privilégié afin que triomphe l’intérêt supérieur du parti. C’est dans cet ordre d’idées qu’un militant, soucieux du devenir, du parti lance un appel à ses camarades à travers un poème. Nous vous invitons à lire plutôt le texte.

Aux femmes et aux hommes de l’ADEMA-PASJ
Mes frères, soldats de la paix, guerroyant
Pour une  si belle cause, celle du bâtisseur,
Ne pourrions-nous pas nous ressaisir ?
Si près d’aborder l’arène, les lutteurs doivent-ils
Désister ? Ce n’est pas l’arsenal
Qui fait gagner la guerre, et ni le nombre,
Mais l’unité des troupes ajoutée, au génie militaire
De leur commandant, qu’à cela, pourquoi encore nous séparer ?
Pourquoi encore, chers frères de la ruche ?
Pourquoi accepterions-nous encore d’autres blessures ?
Les premières, et dont les trous restent encore béants ?
Ne suffissent-elle pas à nous mûrir d’idées ?
Sachions que nous n’avions qu’une ruche,
Que nous n’avions qu’une grotte où niche,
O mes frères, sachions que nous n’avions qu’une nation
A bâtir, et pourquoi donc nous entre déchirer !
Puisque cette ruche, pour la meubler, pour la garnir,
Je veux l’essaim compact de Kayes,
Je veux l’essaim compact de Koulikoro,
Je veux celui très grouillant de Bamako
Je veux la nuée d’abeilles noires de Sikasso,
Je veux celle de Ségou, pour m’abreuver
Du doux nectar du Balazan !
J’implore l’essaim jaune de Mopti,
Je veux ceux de Gao et de la célèbre Tombouctou !
Et à ma table, j’invite l’essaim d’or des Ifoghas, d’où,
Des géants dattiers, ils rempliront du délicieux nectar ma coupe.
Souvenons-nous ! Qu’hier, aux sortis de la révolution,
Pour ramener la victoire au gîte, nos ailes compactes
Battaient à l’unisson.
O mes frères, pourquoi donc porter le nom précieux insecte
Si et si seulement de sa vertu d’unité, nous ne sommes pas vaccinés !
Sachions les imiter, ces insectes si seulement, à nos noms,
Nous devrions ajouter les leurs !
Et ne sortons plus nos dards,
Que si seulement  la ruche est menacée !

Issa Traoré de Toba, sous-section ADEMA- PASJ de Magnambougou

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