Le CE de l’Adema qui vient d’entériner à une faible majorité, le soutien du parti à la candidature encore fantomatique d’IBK, restera dans les annales politiques comme un moment peu glorieux de la politique.
Que le parti de Alpha Oumar Konaré, Abdramane Baba Touré, Mamadou Lamine Traoré et tant d’autres figures honorables en soit réduit à délibérer presque clandestinement sous la clameur de sa jeunesse faisait pitié à voir. Il faut reconnaitre que ce n’était là que la énième épisode d’une course au déshonneur dans laquelle la direction du parti est lancée depuis des mois au profit d’IBK (Boua) et contre les résolutions adoptées par l’écrasante majorité des sections : 46 sur 52 ont plébiscité une candidature interne.
Pour gagner le droit de souper avec IBK jusqu’au bout, Tiémoko&Co ont multiplié subterfuges et entourloupes dans le seul objectif de saboter la tenue des primaires au sein de l’Adema.
L’acte I fut de tenir en otage l’agenda du parti en jouant la montre le plus longtemps possible. L’acte II a consisté à torpiller le processus en suscitant pour l’orchestrer la vraie-fausse candidature de Dioncounda Traoré, président de la transition et subsidiairement Ambassadeur de la secte Moon de sinistre réputation, désormais baptisée Fédération pour la paix universelle. Le but : toujours gagner du temps contre les « irresponsables » qui pensent que la politique c’est chercher à conquérir le pouvoir alors que la direction du parti, ses ministres en particulier se contenteraient volontiers de festoyer à la table présidentielle.
Le désistement de Dioncounda qui s’était empressé d’aller rassurer Boua sur tout ce mic-mac, a permis d’allumer le dernier étage de la fusée.
L’Adema « peinée » et « affligée » de n’avoir pas de candidat, se ralliait au président sortant.
La ficelle est grosse tellement grosse et l’indignation si forte au sein des militants Adema que IBK se doit à lui-même la vérité sur la faible portée de ce soutien.
Kalfa Sanogo et Dramane Dembélé qui ont décidés d’être candidats envers et contre tout vont piocher sérieusement dans le vivier de la ruche.
Les partisans du vote utile pourraient être tentés de donner leurs suffrages à Soumaïla Cissé ou Modibo Sidibé. IBK peut croire à tout sauf que ces jeunes révolté qui ont assiège le CE voteront pour lui.
Par ailleurs, une voix emblématique du mouvement des femmes Mme Konté n’a jamais ménagé ses critiques contre la bande des opportunistes. Au plus fort de la crise Antè ABana, une frange importante de l’Adema avait rejoint le cortège contre la révision constitutionnelle. Autant d’indices qui montrent que Tiémoko&Co peuvent se goinfrer de bon appétit au banquet gouvernemental mais la moisson électorale risque d’être mince pour IBK.
Sambou Diarra
Soutenir la candidature d’ibk est synonyme de malédiction, ce IBK porte les signes de la malédiction, c’est un porte malheur pour ce pays. Ce pays s’effondre progressivement de Kidal à Ségou.
Mr Farouk Bouare, arrête de te comporter en minable et mets l’intérêt du peuple au dessus de ton intérêt personnel.
Décision sage. on présente un candidat pour gagner et non pour la forme. l’ADEMA est un parti de personnes responsables et intelligentes. Bravo Mr le président SANGARE pour cette lucidité.
Les adeptes d’une alternance voient Koulouba leur échapper Koulouba chaque jour qu’on s’approche des élections. Ils s’accrochent à du faux et veulent le faire croire aux gens. La rencontre entre IBK et les responsables de l’ADEMA s’est très bien passé. La décision finale est de soutenir le président IBK dès le premier tour. Le RPM et l’ADEMA font plus de 60% de l’électorat malien. En plus des autres partis et les mouvements de soutiens au président IBK c’est la victoire assurée au premier tour. On voit que cela fait vraiment flipper les opposants. Ces désespérés racontent du n’importe quoi pour se faire un moral. Rendez-vous est pris pour le 29 juillet.
Comme en 2007 quand le voleur certifié vend sa candidature à ATT malgré l’urd était la deuxième force politique du pays à l’époque. C’est un jeu d’intérêt du parti et du pays. Les responsables de l’ADEMA n’ont pas un cadre assez charismatique pour gagner ces élections. D’où la nécessité de se positionner toujours du côté du vainqueur. Et IBK est le camp de la victoire pour ces élections. Le choix de l’ADEMA de soutenir le président IBK est le bon choix et le choix sage.
Mais tu es malade notre partie vas présenté un candidat si tu as prix les 2000f de diarrasouba vas lui remettre escroc
Si la présidence ADEMA-PASJ D’IBRAHIM BOUBACAR KEITA a inoculé des pratiques mercantilistes que détestaient les fondateurs du parti favorisant des fonctionnaires milliardaires ,la présidence de DIONCOUNDA TRAORÉ a transformé le parti des abeilles en parti indigne,sans contenu idéologique,sans plan de conquête du pouvoir que d’accompagner les tenants du pouvoir.
Il n’y a pas de doute que le plan mis en place pour aboutir à soutenir IBK est celui de DIONCOUNDA TRAORÉ .
Le bureau exécutif actuel est celui mis en place par DIONCOUNDA TRAORÉ avant son retrait.Il l’ obéit à l’ œil sans broncher.
IBK l’a su.
Il a négocié avec DIONCOUNDA TRAORÉ ,au lieu du bureau exécutif de l’ ADEMA-PASJ .
Cette négociation ne peut être basée que sur la satisfaction des intérêts personnels, le MALI n’est pas leurs préoccupations.
QUI S’ASSEMBLE,SE RETROUVE.
Les fossoyeurs partisans des surfacturations,des pourcentages sur les marches,,le népotisme,le clientélisme ont rejoint leur ancien président du parti IBK qu’ ils n’ont pas voulu suivre dans son aventure qu’ ils pensaient sans issus quand il a démissionné du parti.
Les ambitions étant les mêmes,IBK n’a pas eu du mal à les convaincre de le suivre,mais les militants n’ont pas les mêmes perceptions que leur direction.
Ils pensent que le parti doit arrêter de soutenir le candidat d’une autre formation.
Même les deux qui veulent se présenter contre l’avis du bureau exécutif sont les mécontents d’Ibk.Les deux ont soutenu IBK contre l’avis du bureau exécutif en 2013.
Ils ne sont pas crédibles.
Ils ont contribué à mettre à place un président dont ils n’ignoraient pas ses handicapes de gestion du pouvoir.
L’ ADEMA-PASJ est déjà mort depuis fort longtemps.
Ils auraient dû laisser la Présidence du Parti à Dramane DEMBELE. Il a été leur Candidat en 2013…
IBK, plusieurs fois Ministre, six ans, en tant que Premier Ministre, son omniprésence dans les médias, dans les manifestations culturelles, la notoriété de ce dernier a expliqué son avance sur les autres Candidats à la présidentielle…
DRA n’était pas connu du grand public, malgré tout il n’a pas démérité. L’appareil politique du Parti ADEMA devait en tenir compte en le portant à la Présidence de l’ADEMA.
Tièmoko est un traitre qui l’a démontré d’ailleurs en quittant le parti pour le Miria . Alors ,le problème est de savoir pourquoi les cadres de l’Adema ont fini par le désigner comme leur président ?.
Quant à Dioncounda, l”histoire va retenir qu’ il a servi dans la manœuvre qui a assommée son parti, celui-là même qui lui atout donné.
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