ADEMA /Pasj : Les vérités de la section France au Comité Exécutif !

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La section  France de l’ADEMA PASJ a adressé ses vœux de nouvel an  à la grande famille  du parti. Signée à la date du 8 janvier  sous l’empreinte de  Nimétigna  Dembélé  secrétaire  Général de la section, la correspondance fleuve  de plus de 2000 mots  traçant les maux  actuels du parti de l’abeille solitaire. Morceau choisi!

‘‘A  l’ADEMA, les textes doivent s’appliquer à tous les militants, dans toute  leur rigueur, sans complaisance  et sans exception aucune. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures dans l’ADEMA. Cela est d’autant plus vrai qu’il ne faut pas stigmatiser des camarades ,en les qualifiant de simples frondeurs ou chercheurs  de places et non des réformateurs au service de la cohésion, de l’unité , de la défense, de l’idéal politique  et  des intérêts  supérieurs du parti et des populations maliennes

‘‘Par ailleurs au Mali , tout le  monde sait à commencer par les militants que l’ADEMA est un grand parti ,mais aussi un parti de masses à l’intérieur duquel, ce n’est  ni tout  noir ,ni tout  blanc .L’ADEMA  de par sa nature est divers ,ses militants sont venus d’horizons différents , d’où sa complexité et sa richesse , mais un parti tout de même démocratique ou s’efforce de l’être.

‘‘Aussi depuis sa création le 25  Mai 1991 et sa participation aux premières élections générales, il n’y a pas eu de candidat naturel .M Alpha Oumar Konaré, premier candidat à l’élection présidentielle de 1992 n’a pas été un candidat naturel, il fut candidat consensuel et élu deux fois président de la République du Mali. Dans le processus de la désignation de notre candidat à la présidentielle au terme de la législature actuelle, à défaut d’avoir un candidat consensuel, nous désignerons notre porte drapeau conformément aux textes et les  membres du CE se battront comme un seul homme pour valider ce choix à la conférence nationale d’investiture face aux délégués dûment mandatés par les 55 sections de l’intérieur et les 23 sections de l’extérieur.

‘‘Les militants de l’ADEMA ont soif de victoires majeures qui leur fuient depuis le départ de Alpha Oumar Konaré de Koulouba le 8 juin 2002. Aussi, les militants de l’ADEMA ne sont pas  dupes, ni des irresponsables ; ils sont matures et connaissent parfaitement au bout des doigts les qualités et les valeurs sociétales de tous les prétendants au fauteuil présidentiel tant convoité et ils ont conscience de toutes ces manœuvres  et stratégies  qui se mettent en place. Si elles ne concourent pas à renforcer le parti, elles seront vouées à l’échec, car combattues par tous.

‘‘Au moment opportun, les militants  donneront la réponse la mieux appropriée et  sans ambiguïté  à toutes les supputations que nous lisons au quotidien ici et là  autour de la sélection du candidat ADEMA à l’élection du président de la république du Mali en 2018.

‘‘L’ADEMA est un grand parti qui souffre objectivement , à ne pas occulter d’énormes problèmes de cohésion et de leadership, qui ne datent pas d’aujourd’hui. Ces carences ont toujours existé depuis la création du parti. Fort  heureusement, ces insuffisances et ces carences ne sont pas d’ordre idéologique. Elles sont liées à des questions de personne et d’ambitions des uns et des autres. Le règlement, de ces difficultés qui doivent être passagères, n’est pas au-dessus de nos moyens, si nous  voulons vraiment les surmonter dans la préservation de l’intérêt supérieur du parti et des militants, qui sont les véritables hommes orchestres du parti. Les différentes scissions qui ont abouti à la création du MIRIA, du RPM, de l’URD sont loin derrière nous et malgré ces départs massifs, force est de reconnaître que l’ADEMA PASJ est resté une force politique de premier plan au Mali et une machine électorale redoutable lorsqu’il est uni, ce qui se traduit par ses résultats électoraux d’élection en élection, exceptées les présidentielles. Qui peut dire autant ?

S’il y a un message à faire passer, il s’adresse d’abord et  avant tout aux membres du CE. Nous leur demandons de se montrer dignes de la place qu’ils occupent dans l’organigramme du parti. Nous leur demandons de comprendre et de prendre en compte le fait que les militants les regardent, le pays tout entier a les yeux rivés sur eux,  le monde entier les observe. Pour des questions de personne et de petits calculs politiciens, ils n’ont pas le droit de décevoir tant d’espoirs et d’espérances placés en eux. Nous leur demandons de faire violence sur eux- mêmes pour une fois, en apportant le démenti le plus éloquent, le plus clair et le plus inattendu à toutes ces prophéties de  malheur, à tous ces  pronostics les plus pessimistes les uns que les autres…’’

La Rédaction

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