Adema-Pasj et la présidentielle : Les idéaux fondateurs du parti sacrifiés sur l’autel des intérêts privés !

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ADEMA-PASJ
La CE Adema-Pasj

26 Mars 2017 – 26 Janvier 2018, dix mois jour pour jour après la 15ème conférence nationale de l’ADÉMA-PASJ la question de la candidature interne n’est toujours pas tranchée. Pourquoi?

Parce que certains militants et certains cadres du Comité Exécutif(CE) ont décidé de sacrifier les idéaux fondateurs du parti sur l’autel de leurs intérêts privés. En effet, le Pr. Tiémoko Sangaré, Abdel Kader Konaté dit Empé, AdamaTiemoko Diarra, Honorable Yaya Sangaré, Honorable Mahamadou Cissé dit Bagagnoa, Assarid Ag Imbarcaouane, Adama Sangaré, etc. ont décidé de vendre le parti au président Ibrahim Boubacar Keita sous le prétexte fallacieux que le parti serait endetté (180 millions de FCFA) et que l’actuel locataire de Koulouba aurait promis qu’il va éponger cette dette en même temps aider le parti à financer les prochaines consultations électorales à condition que le CE accepte de transgresser les textes du parti en le choisissant comme leur candidat en 2018. À moins de vingt-cinq semaines du premier tour du scrutin présidentiel les militants à la base ne savent toujours pas à quel saint se vouer même si Kalfa SANOGO et Dramane Dembélé ont décidé de donner une orientation nouvelle dans le but de chasser les frelons de la ruche.

Faut-il abandonner le parti entre les mains de ces cadres véreux? « Non car cela équivaudrait à donner une seconde mort à Kadary Bamba et au Pr. Abdrahamane Baba Touré », répond un cadre de la Ruche. Que faut-il faire? A l’en croire, «les sections ADÉMA doivent se désolidariser du CE en leur faisant savoir qu’un homme politique qui n’est pas capable de respecter les textes de son parti ne peut prétendre gérer un pays qui traverse la plus grave crise de son existence en tant qu’État ».

Si les militants leur retirent toute légitimité que peuvent-ils apporter comme poids électoral au président IBK?

« Rien, absolument rien », indique-t-il. Avant de conclure en rappelant que « le sérieux d’un individu ou d’un groupe d’individus se mesure au degré de son respect des règles de conduite qu’il s’est établi librement ».

La Rédaction

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