ADEMA PASJ : Le pied de nez d’IBK !

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La charte pour la paix et la réconciliation a été remise au président Ibrahim Boubacar Keïta ce 20 juin (photo d’archives). © RFI/Pierre René-Worms

Relégué au second plan à la suite des événements de 2012, le parti du président Alpha Oumar Konaré cherche à se frayer un nouveau chemin. A cet effet, entre suivisme et libéralisme, il est entre le marteau et l’enclume. Par le fait de ses nouveaux leaders dont la plupart n’entende plus se sacrifier pour de lendemain meilleur. C’est dans ce doute que le président IBK leur a lancé sur la figure toutes ses vérités immuables.

Malgré tout ce qui se dit ou se trame, le PASJ est une machine électorale. Sa situation actuelle incombe aux acteurs du moment. Les caciques ayant cédé au cri de la sirène.

Désormais géré par les revenants, l’Adéma Pasj a besoin d’une vraie refondation. Cette refondation, IBK y tient comme à la prunelle de ses yeux. Mais, face à certains agissements incompréhensibles ou inadmissibles, il se doit de céder. Alors, il a fait un libre choix. A chacun d’en faire sa religion.

Au sortir des dernières joutes électorales, le parti africain s’est désagrégé. Ainsi les clans d’idées ont laissé place aux clans d’intérêts. Depuis, le parti est tombé dans un dilemme. Dans lequel il vivote en attendant de jours plus meilleurs, de lueur d’espoir. Ces jours pouvaient être ses dernières assises tenues en février 2017, la 15ème conférence nationale. Malheureusement, le parti s’est embourbé et n’a pu se décider. Comme si cela ne suffit pas, la formation du gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga en a rajouté. Puisqu’il créa un véritable sentiment de frustration, de démagogie. Situation bien saisie par le président IBK à pousser davantage ses pions au sein de son parti d’origine. Ce qui fait qu’aujourd’hui, de sources bien introduites, les réunions du parti se tiennent en l’absence de nombreux ténors et se terminent presque toutes en queue de poisson. Sauf la dernière entrevue de l’hôtel Timbouctou. Peut-on guérir la plaie sur du pue ?

Que non ! Alors, 2ème grand parti du continent africain après l’ANC d’Afrique du Sud, l’Adéma Pasj ne doit pas mourir de sa belle mort. Il doit se ressaisir, se remettre en cause afin de reprendre du poil de la bête. Pour se faire, il n’y a aucune alternative que de s’affirmer bien qu’ayant choisi à contre cœur de soutenir IBK et son parti fantoche, le Rpm. Allié de tout le monde, ennemi de tout le monde, ami de tout le monde, le Pasj est en embuscade. Il faut le reconnaître. Et cette situation peut lui être salutaire s’il parvient à se sortir des nombreux pièges tendus. Mais, conscient de l’état de déliquescence du parti, IBK a su jouer le jeu. Il a rassuré les ministres Adéma Pasj du gouvernement de se battre pour le Mali. Cette sortie majestueuse et très significative d’IBK présage un lendemain tendu dans le parti. Est-il possible d’éviter le clash à l’orée de la présidentielle ?

En attendant, des villages aux villes, du pays à l’extérieur, les militants devraient tous se regarder dans la glace. Il s’agira alors de faire une autocritique sans complaisance avant de passer à la critique et au choix sans complaisance d’un vrai leader de la trappe d’AOK ou de Djonkis (Dioncounda Traoré). Vieux et jeunes de cette trappe ne manquent pas, il suffit d’y croire et de s’assumer devant l’histoire.

Boubacar DABO

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1 commentaire

  1. Adama Traoré a été tué par la police, ainsi qu’ un père de famille a été tué chez lui par ces policiers dans le 19e arrondissement de la capitale française ayant défoncé sa porte et ayant ainsi Violé son domicile (dont des mobilisés ont été plaqué au sol par un gros bras visiblement roti essuyant leurs rangers sur le dos d’un des maniféstants venu réclamer une enquête dont ils ont été très réticent à mettre en examen et en garde à vu leur gros bras policiers (prit la main dans le pot, l’administration tire le frein à main et tarde à les convoquer comme pour l’affaire d’Adama Traoré) résponsable de cette mort, (comme pour Adama Traoré là encore), les militaires ont procédé à un plaquage ventral pour pouvoir menotter Adama Traoré. Il aurait à ce moment-là indiqué : « J’ai du mal à respirer », d’après l’un des gendarmes auditionnés, et dont la version est confirmée par ses collègues. ), l’agréssion de touristes dans un grand magasin des grands boulevards Haussmaniens, ou l’agression d’une personnalité politique par les vigilascards du pub “La Piscine” …
    On comprend alors pourquoi, en plus des Benalla, voici la nouvelle polémique: des policiers marocains envoyé à Paris pour faire leur loi…

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