Les élections générales qui ont consacré ATT comme président de la République et offert à l’Adéma Pasj la majorité à l’hémicycle ne semblent pas être satisfaisantes pour l’abeille solitaire. Qui, sans annoncer directement la rupture avec le Général président s’y emploie allègrement. L’appétit venant en mangeant, on s’organise pour la réintégration de certains camarades mais aussi pour l’unification des « Adéma » c’est-à-dire le Pasj, l’Urd, le Rpm et le Miria avec comme allié sûr le Parena.
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Sans pour autant l’affirmer, la formation de la semaine dernière organisée par le Pasj est la preuve de la nouvelle organisation ou la réorganisation du parti. D’abord pour les trois ans à venir (2008-2009-2010) dont l’an 2009 est l’année des municipales. Le parti tient à confirmer son rang, sa suprématie en parvenant à conquérir de nombreux sièges. Donc, il faut, dès l’instant, parvenir à mettre des stratégies en place pour consolider les acquis mais maintenir la stabilité au sein du parti. Pour mieux affronter ces élections de proximité.
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Alors, joint par nos soins, un cadre du parti a été clair dans ses propos : « Notre parti a eu un parcours plus que satisfaisant parce que depuis sa création à nos jours, il a su conserver sa place de leader au Mali. Et lors des différents scrutins, malgré les problèmes que le parti a connus, les maliens continuent à faire massivement confiance à l’Adéma. Ceci est dû, certainement, à la qualité des hommes et des femmes qui dirigent ce parti, d’une part à son projet de société, et d’autre part à l’ambition qu’il nourrit pour le Mali. Le parcours du parti est satisfaisant parce qu’il a su être à l’écoute des préoccupations majeures des Maliens. Par ailleurs, je peux affirmer que le parti est fier du bilan des dix années passées à la tête de l’Etat mais également de son soutien politique et électoraliste à ATT. Il reste maintenant à poser d’autres actes pour la conquête du pouvoir en 2012, fin du dernier mandat de ATT. Ce qui passe forcément par les municipales de 2009».
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Malgré son soutien grandissime au locataire de Koulouba, à l’Adéma, les gens semblent rester sur leur faim par rapport à la récompense. Car comme le disait ce cadre, il ne faut pas se berner, l’Adéma n’a pas de ministre au sein du gouvernement. Parce que, soutient-il, Iba N’Diaye est l’un des dix qui ont trahi le parti pour soutenir ATT en 2002, Tiémoko Sangaré est son ami, Sékou Diakité ne parle plus le même langage que Soumeylou sinon il allait le suivre, n’en parlons pas. Qui dit mieux !
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B. DABO
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