Dans un communiqué qui nous est parvenu, l’Adéma-PASJ se dit préoccupé par la situation sociopolitique. Texte intégral.
L’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) a appris avec beaucoup de stupeur les sanctions économiques et financières prises à l’encontre du Mali à l’issue des sommets extraordinaires couplés de l’Uémoa et de la Cédéao, le 9 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana.
Ces sanctions, d’une extrême gravité, voire excessives, décidées par les organisations régionales, fragiliseront davantage notre pays confronté à une crise multidimensionnelle et risqueront de remettre en cause tous les efforts communs déployés pour alléger la souffrance des paisibles populations au Mali en particulier et dans la sous-région en général.
Face à cette situation, l’Adéma-PASJ exprime ses vives inquiétudes et appelle toutes les parties à renouer avec le dialogue dans les meilleurs délais, à faire preuve de retenue, en évitant toute posture d’escalade des tensions dans la région et d’exacerbation de la crise qui ne fera que mettre en péril la vie de millions de personnes innocentes.
L’Adéma-PASJ exhorte les autorités de la transition à créer les conditions d’accélération du retour à la démocratie et à l’ordre constitutionnel normal au Mali, en s’inscrivant dans la voie de la recherche du consensus, de l’unité et du rassemblement autour du Mali.
Aussi, rappelle-t-il que la légitimité politique de toute décision en cette période de transition repose sur la nature inclusive du projet. C’est pourquoi, l’Adéma-PASJ a, de très bonne foi, participé aux Assises Nationales de la Refondation, dans le seul but de sauver le pays et de contribuer à la réussite de la transition, conformément à ses engagements d’un accompagnement responsable et sincère.
L’Adéma-PASJ exhorte les Autorités de la Transition à élaborer un chronogramme électoral réaliste et à prendre les dispositions de sa validation avec l’ensemble des forces politiques et sociales du pays.
Ce chronogramme devra, bien entendu, être assorti d’une stratégie spécifique de sécurisation des élections, à ne pas confondre avec les missions régaliennes et permanentes de sécurisation de l’ensemble du territoire national : l’objectif étant d’assurer le retour sur l’ensemble du territoire national de l’administration et des déplacés internes dans des conditions de dignité. Il s’agira d’un chronogramme électoral fédérateur, à même de dissiper les clivages politiques et qui ne doit pas excéder le délai d’un an.
L’Adéma-PASJ invite la Cédéao à plus de compréhension, au regard de la complexité de la situation nationale, et à accompagner le Mali pour sauvegarder la solidarité qui a caractérisé la création de notre organisation régionale commune.
Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice réaffirme son accompagnement sincère et soutenu pour une transition réussie et pour la stabilité du pays.
L’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice appelle l’ensemble des acteurs socio-politiques à un sursaut national, à la mobilisation et à la concertation dans un esprit patriotique afin de défendre les acquis démocratiques du peuple malien et permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal.
Enfin, l’Adéma-PASJ salue les efforts déployés par les pays membres de la Cédéao, de l’Uémoa, de l’UA et de la Communauté internationale pour l’accompagnement de notre pays dans sa lutte contre le terrorisme, pour le développement et l’épanouissement des populations maliennes.
Bamako, le 11 janvier 2022
Le Comité Exécutif
Le Président
Pr. Marimantia DIARRA
Officier de l’Ordre National
Il y a une urgence au Mali :…C’est de gagner cette guerre contre les terroristes
Au Burkina il y a un organisme qui travaille a réduire les fractions communautaires ..
Le Mali a -t-il cette préoccupation en tête ?
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