L’élection de Tiémoko Sangaré devrait consacrer le retour de la cohésion au sein du parti dont il a mission de refonder. Mais hélas, il semble que ce ne soit pas encore le cas à l’Adema. Certains cadres du parti, semble t-ils, sont entrain de naviguer à contre courant de la mission principale assignée à Tiémoko Sangaré. L’événement survenu le week end dernier à Kita en est une parfaite illustration.
De quoi s’agit-il ? Il est question de démission de 28 cadres et militants de l’Adema au profit de la CODEM. Il s’agit ici d’un événement majeur, présageant des difficultés que le Pr Tiémoko Sangaré est appelé à transcender dans les jours, mois et années à venir. Ce constat est amer et la situation suscite beaucoup d’inquiétudes, au moment où à l’Adema il est question de la refondation sur fonds de consolidation de la cohésion supposée être retrouvée.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire de faire l’union sacrée dernière le président de l’Adema afin d’appuyer les efforts de refondation. Cela est autant nécessaire que le parti doit tout mettre en œuvre pour éviter d’être la risée des autres partis politiques. A Kita, la menace pèse lourdement sur la cohésion de l’Adema, puisque le groupe qui a décidé de virer à la CODEM est constitué de cadre et militants de l’Adema qui soutiennent cet autre cadre fourbe de l’Adema Makan Aliou Tounkara, ex-ministre.
Ce cas est une invite au nouveau Comité Exécutif de l’Adema d’être vigilant et dynamique afin de pouvoir relever les multiples défis et enjeux. La tâche est ardue, mais elle n’est pas au-dessus des moyens de la nouvelle direction du parti.
Sinaly
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